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Cadre juridique et position de l'Eglise conditionnaient la situation et la vie des esclaves aux Antilles... Vie d'interminable travail dans l'habitation, marquée par la rigueur des châtiments auxquels l'esclave tentait d'échapper par le marronnage. Mais aussi vie propre que déterminait la forte personnalité de l'esclave, qui se taillait une sorte d'espace de liberté que lui permettaient par exemple l'aménagement de sa case, la culture de son jardin, les distractions auxquelles il s'adonnait, sa passion pour la danse en particulier.
Vie religieuse aussi qui se prolonge au-delà de l'abolition de l'esclavage, en 1848, avec sa vivante participation aux cérémonies religieuses. L'intérêt de cette étude est de constater ce qui a été transmis à la société antillaise de nos jours et ce qui subsiste aussi sur le plan de l'expression de la foi. Souhaitons que notre société antillaise se garde de ne retenir que les aspects annihilants du souvenir de l'esclavage ! Qu'elle contribue à l'abolition de toutes les formes d'esclavage qui existent encore dans le monde...