La révolution russe - Grand Format

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Résumé

La proclamation triomphale du Comité Militaire Révolutionnaire anticipait les événements de quelques heures : le gouvernement ne devait être formellement renversé que dans la nuit du 25 au 26 octobre après la reddition du Palais d'Hiver. C'est là que les ministres s'étaient retirés au matin du 25 octobre, tandis que Kérensky partait à la recherche de renforts dans une voiture diplomatique battant pavillon américain.
Le gouvernement n'avait trouvé que quelque 1 500 hommes pour assurer la défense du palais, dernier périmètre où s'exerçât encore son autorité. Prévoyant à tort une vive résistance, le C.M.R. investissait méthodiquement la place du palais durant la journée du 25 octobre. Le Soviet de Pétrograd s'impatientait : on tenait à obtenir la reddition du palais avant l'ouverture du II' Congrès des soviets. Mais le siège s'éternisait ; des retards dans l'arrivée des matelots de la Baltique, un manque de coordination entre les unités assaillantes, la surestimation d'un adversaire démoralisé retardaient l'assaut bolchévique.
Seule était tombée vers 17 heures l'aile du ministère de la Guerre. Il fallait à 20 h 40 ouvrir le Congrès des soviets qui commençait à siéger dans l'ébranlement de la canonnade : le croiseur Aurore venait de tirer ses premiers coups de semonce. Une brève fusillade nocturne, 36 coups de canon dont seulement 2 impacts qui endommagèrent légèrement les corniches du palais eurent raison de la défense.
Le 26 octobre, à 2 h 30 du matin, le palais était emporté et les membres du gouvernement arrêtés rejoignaient au bastion Troubetskoï les derniers ministres tsaristes emprisonnés en février. Un début de pillage fut rapidement maîtrisé grâce à la discipline des assaillants. Le Palais des Tsars était devenu " propriété du peuple ". Ce siège n'avait coûté que quelques dizaines de victimes. Désarmés, les cadets furent remis en liberté sous promesse de ne pas reprendre les armes contre le nouveau pouvoir.
Ainsi s'achevait au petit matin du 26 octobre la phase insurrectionnelle de la révolution. (...) En ce 26 octobre pourtant, Trotsky avait raison de souligner l'apparence de conspiration où s'enveloppait encore la révolution. La ratification par les masses du fait accompli devait constituer l'étape suivante : l'insurrection venait de s'achever, la révolution commençait. François-Xavier Coquin La Révolution russe - Chapitre V.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/12/2005
  • Editeur
  • ISBN
    2-915727-07-4
  • EAN
    9782915727074
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    142 pages
  • Poids
    0.25 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 22,0 cm × 1,1 cm

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L'éditeur en parle

Le lecteur trouvera dans ce petit livre, réédition d'un ouvrage édité auparavant dans la collection"Que Sais-je", une histoire de la Révolution russe qui, bien que condensée, n'a rien de schématique. L'auteur relate sans parti pris les causes et le déroulement de cette révolution : la Révolution de Février, les trois gouvernements provisoires successifs, contraints de partager le pouvoir avec les soviets, et enfin la Révolution d'Octobre.
L'ouvrage se termine sur l'année 1918, qui vit la paix de Brest-Litovsk avec l'Allemagne, la constitution de la République soviétique fédérative socialiste de Russie, le début de la contre-révolution et de la guerre civile. Ce livre d'une lecture aisée dégage les aspects les plus importants d'un événement qui fut essentiel pour tout le XXe siècle et, ce n'est pas invraisemblable, pour le XXIe siècle.
Nous sommes convaincus que le passé peut éclairer le présent.

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