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La Montagne de l’âme, le roman qui a valu à Gao sa notoriété et son prix Nobel, est désormais un
classique de la littérature universelle. Gao entraîne le lecteur dans un vertigineux voyage initiatique à
travers la Chine des années quatre-vingt entre tradition millénaire et vestiges de la Révolution
culturelle. Un premier roman éminemment poétique et encore profondément novateur, tant par sa
construction où se mêlent les genres que par la position de l’auteur-narrateur.
Les six nouvelles d’Une canne à pêche pour mon grand-père mêlent avec grâce l’amour, la douceur de
l’enfance, l’amitié et l’injustice de la vie.
Le Livre d’un homme seul est le récit qu’un homme fait de sa vie.
La longue temporalité des années
chinoises croise le présent, temps de l’exil. Le témoignage d’un intellectuel sur la force aliénante du
passé, avec toujours un formidable espoir.
Les deux brèves nouvelles, inédites, datent du début des années 1980. Elles évoquent les retrouvailles
de proches séparés par la Révolution culturelle. L’Ami réunit Chuichui, autrefois accusé d’espionnage et
victime de tortures, et son ami d’enfance, après 13 ans de séparation.
Vingt-cinq ans après, c’est le
temps qu’il aura fallu à Zhang pour retrouver son amour de jeunesse. Tour à tour, les protagonistes
jonglent entre souvenirs et instants présents. Leurs destins font la preuve que la fidélité des
sentiments l’emporte sur la dictature, et que si douloureuse ait pu être la séparation, ils n’auront eu de
cesse, et à raison, d’espérer, rêver, et écrire ces retrouvailles.