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Regarder CNN, faire ses études en Espagne, accomplir régulièrement des voyages lointains, apprécier localement les talents de grands artistes qui oeuvrent et exposent un peu partout dans le monde, telles sont quelques unes des pratiques culturelles courantes aujourd’hui. Elles sont l’expression d’une mondialisation culturelle qui se déploie depuis le XIXe siècle, globalisation révélée tout autant par l’extension planétaire des échanges scientifiques que par le déploiement de grands événements sportifs.
Ce monde nouveau est parfois dépeint sous les traits de l’uniformité la plus achevée, celle de la « cocacolonisation » ou du « Mcworld » qui contracte les deux entités McDonald’s et Macintosh (Apple). Pour d’autres, l’accent est mis, à l’inverse, sur les phénomènes de repli. François Chaubet propose une synthèse unique des différentes lectures de ce phénomène. S’agit-il de convergence ? d’impérialisme ? de « Choc des civilisations », ou plus finement d’hybridation et de « glocalisation » ?
