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L'essentiel de La Bête humaine, c'est l'instinct de mort dans le personnage principal, la fêlure cérébrale de Jacques Lantier, mécanicien de locomotive. Jeune homme, il pressent si bien la manière dont l'instinct de mort se déguise sous tous les appétits, l'Idée de mort sous toutes les idées fixes, la grande hérédité sous la petite, qu'il se tient à l'écart : d'abord des femmes, mais aussi du vin, de l'argent, des ambitions qu'il pourrait avoir légitimement.
Il a renoncé aux instincts ; son seul objet, c'est la machine. Ce qu'il sait, c'est que la fêlure introduit la mort dans tous les instincts, poursuit son travail en eux, par eux ; et que, à l'origine ou au bout de tout instinct, il s'agit de tuer, et peut-être aussi d'être tué.
Une Famille, deux lignées.
C'est à travers une série de vingt romans qu’Émile Zola nous présente une famille sous le Second Empire, les Rougon-Macquart ; les uns dits de la lignée légitime, les autres, de la lignée bâtarde.
L'auteur nous peint les traits de caractère et les personnalités de ses personnages d'une plume remarquable, marquée par le mouvement naturaliste du 19ème siècle dont Zola créera une "école".
Un trésor d'Histoire et grand monument de la littérature.