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Fils d'un héros de la résistance, courageux et généreux, le devoir d'écrire ce livre sur le refus de la pensée unique et de toutes les humiliations inhumaines s'est imposé à moi. Nous sommes le 16 mai 1944. Paul Ravel, enfant, assiste à l'arrestation de son père par la Gestapo et la Milice Française. Un épisode - on imagine aisément l'incidence que cela a pu avoir sur le jeune Paul - à l'origine de cet ouvrage.
Mais il ne s'agit pas ici d'un énième témoignage ou d'un manuel d'histoire sur le sujet. L'été finissant est un roman où l'on suit des hommes et des femmes, devenus acteurs de l'événement le plus marquant de l'histoire humaine : la Seconde Guerre mondiale, et plus particulièrement les mouvements de résistance qui se déployèrent sur le territoire à cette époque. Homme de lettres, Paul Ravel sait qu'il a le devoir de transmission.
Il nous dépeint des personnages conscients que Ce qu'on appelle raison de vivre est en même temps une excellente raison de mourir (Camus). Des hommes et des femmes qui ont choisi de se battre pour des idéaux, un pays, leur famille, et ce, au nom d'une valeur commune : la liberté.