Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Je suis ainsi faite que je ne me sens vivre que quand j'essaie de dire ce que je vis. Et que je n'ose me croire amoureuse que quand je suis capable...
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Résumé
" Je suis ainsi faite que je ne me sens vivre que quand j'essaie de dire ce que je vis. Et que je n'ose me croire amoureuse que quand je suis capable de dire comment je le suis... "
Au début des années soixante, Mireille Sorgue est étudiante à Toulouse. Passionnée de poésie, elle est entrée en relation avec un écrivain plus âgé qu'elle. Auprès de lui elle a découvert l'amour. Et c'est l'amour autant que l'amant qu'elle entreprend de célébrer, sans provocation ni pudeur. Tel qu'il est. Dans sa dimension d'absolu que magnifie encore le pressentiment qu'elle a de mourir jeune...
" Je crois que la mort m'éternisera dans l'enfance ", écrit-elle : de fait, Mireille Sorgue se suicide à vingt-trois ans. Son texte fut rapproché par la critique de certaines pages de Colette, ou de l'inspiration d'une Louise Labé. Il faut découvrir ou redécouvrir ce chef d'œuvre, d'une rigueur et d'une beauté incomparables.
Au fil des mots, elle est de plus en plus belle, Mireille Sorgue. Tellement sérieuse dans sa recherche du bonheur de vivre. Poignante.
Geneviève Brisac, Le Monde.