Kibeho ou La face cachée de la tragédie rwandaise

Le monde garde en mémoire les images de l'effroyable massacre du 23 avril 1995, survenu au camp de Kibeho : 8 000 morts parmi les 100 000 réfugiés, essentiellement identifiés comme Hutus par les nouvelles autorités rwandaises et l'Organisation des Nations Unies. Cet événement, largement répercuté par les médias, en a occulté deux autres, survenus au même endroit : l'un, tout aussi tragique, où des centaines de personnes, essentiellement identifiées comme Tutsis, trouvèrent la mort dans la mise à sac de la paroisse et la destruction totale de l'église dans laquelle beaucoup avaient cherché en vain asile ; l'autre, absolument ignoré des médias occidentaux, celui des apparitions de la Vierge Marie et du Christ, à partir du 28 novembre 1981, et l'annonce prophétique de cette tragédie, le 15 août 1982. L'étude approfondie de ces apparitions révèle une chose étonnante les messages attribués au Christ et à Marie étaient une analyse et une prospective lucides de la réalité rwandaise. L'appel à la Paix et à la Réconciliation, les messages adressés - alors qu'il n'était nullement question de guerre -, aux responsables et aux intellectuels du pays, s'ils avaient été entendus, auraient évité les massacres et ouvert la seule voie qui permettait au Rwanda d'empêcher la tragédie. En ce sens, les apparitions de KIBEHO rappellent tout à fait celles de MEDJUGORJE et bien d'autres. Comme ces dernières, elles adressent des messages vitaux non seulement à des sociétés clairement désignées, mais encore un avertissement ultime, pressant et solennel au monde entier : l'Humanité a choisi le chemin de la destruction et de la perdition, son être-en-société, essentiellement marqué par le goût du pouvoir et par l'expression désordonnée et effrénée des désirs de toutes sortes, n'est pas viable. Les perspectives actuelles des recherches menées sur l'Homme en général et sur les sociétés actuelles, ne font que confirmer ce terrible diagnostic.