Biographie de Charlotte Brontë
Charlotte Brontë est née le 21 avril 1816 à Thornton dans le Yorkshire. Elle est la troisième fille du révérend Patrick Brontë, au sein d'une famille de condition modeste qui compte six enfants. Très jeune elle est confrontée à la mort, tout d'abord avec le décès de sa mère en 1821, puis c'est la tuberculose qui emporte ses deux sœurs aînées en 1825. Devenue institutrice, puis gouvernante, elle reste habitée par le désir d'écrire.
En 1845, elle découvre les écrits d'Emily et, enthousiasmée, propose à ses sœurs de publier un recueil collectif sous le titre Poems by Currer, Ellis and Acton Bell (1846). Elles se lancent alors dans l'écriture de romans, et c'est avec son second texte, Jane Eyre, publié sous le pseudonyme de Currer Bell, que Charlotte trouve un éditeur et rencontre le succès. Charlotte débute la rédaction de son troisième roman, Shirley, tout en étant aux prises avec une profonde dépression suite aux décès successifs de son frère et de ses deux sœurs, victimes de la tuberculose.
Néanmoins, soutenue par son éditeur, elle termine son roman et fait la connaissance du tout Londres et de ses pairs. En 1853, elle publie Villette, basé sur son séjour à Bruxelles en 1842. L'année suivante, elle épouse le vicaire de son père, Arthur Bell Nicholls. Mais la maladie l'emporte le 31 mars 1855.
Un modèle à suivre ?
Une jeune fille, orpheline élevée de mauvaise grâce par la femme de son oncle lui aussi décédé, se voit envoyée dans un établissement pour jeunes filles afin d'y finir son éducation. Par la suite elle décide de répondre à une annonce et devient l'institutrice d'une jeune fille prise en charge par un riche et mystérieux propriétaire. Dont elle va petit à petit tomber amoureuse...
Charlotte Brontë a su peindre une vrai héroïne de littérature qui a valeur d'exemple pour n'importe quelle jeune fille ou jeune femme, tant sur le plan intellectuel que social ou comportemental.
Jane est respectueuse sans être servile ni bêtement docile et sait reconnaître et combattre les injustices (comme avec son amie du pensionnat), elle est croyante mais ne se plie à un mariage de raison au motif de sa religion, elle tombe amoureuse réellement et non pour un statut social ou économique ni pour un attrait passionnel et physique, elle est intelligente mais connaît ses limites et admet ses défauts, et surtout elle sait ce qu'elle veut et fait ce qu'elle veut, quitte à ce que ça lui coûte !
Un modèle à suivre, non pas strictement, mais sur sa façon d'être et de penser et d'évoluer.
Jane Eyre est un roman à l'image de son personnage finalement, pas forcément le plus beau, ni le plus docile (il fait ce qu'il veut quitte à surprendre et à décevoir un peu) mais sa force de caractère transparait dans cette liberté créative qu'il (elle pour son auteure) s'est autorisé et fait de l’œuvre de sa créatrice une pièce majeure de la littérature.