Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Quand j'ai refermé ce livre, j'ai pensé à un passage de l'Evangile de saint Luc. C'est un jour, dans l'été. Les apôtres traversent un champ de...
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Résumé
" Quand j'ai refermé ce livre, j'ai pensé à un passage de l'Evangile de saint Luc. C'est un jour, dans l'été. Les apôtres traversent un champ de blé et ils arrachaient et mangeaient des épis en les froissant dans leurs mains ". Eh bien ce livre est écrit comme ça: par un homme qui est plusieurs, par un homme qui a douze voix pour nommer son amour, par un homme qui traverse l'épaisseur du monde pour suivre son amour, ralentissant à peine son pas pour se nourrir des beaux épis du songe. La fuite d'un lièvre, l'entêtement des pauvres, la brillance d'un lilas, la lassitude d'une postière ou le gémissement d'un arbre, tout lui est nourriture, élément d'une lettre à l'aimée. Celui qui aime est en exil dans son amour. Jamais il ne rejoindra celle qu'il aime, même dans la rivière du lit, même dans le feuillage de ses bras. Cette distance entre les amants est celle aussi qui sépare l'ouvrier de sa peine, le peintre de la lumière, les vivants des morts. Dans cette distance infranchissable s'enflamment ces mots : je te découvre dans tout ce qui t'éloigne. je te rejoins dans tout ce qui me manque. C'est tout. C'est tout ce que pour l'heure je saurais dire de ce livre insensé - à peine un livre en vérité un sillage dans le milieu des blés, un chemin tout vibrant de lumière. "