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Est-ce le climat, rude et sec ? Le décor, prestigieux ? Le caractère conquérant des chefs, qu’ils soient du cru ou immigrés de fraîche date ? C’est un fait : la gastronomie française se sent bien au pays des alpages. Dans quel autre milieu, le respect du produit ou l’influence des saisons, sont-ils à ce point primordiaux ? À ce jour pourtant, aucun ouvrage avant Gastronomie d’altitude n’avait pris le soin de s’intéresser à la révolution silencieuse qui a fait du Rhône-Alpes la troisième région française la plus étoilée après l’Ile-de-France et la Provence.
Les journalistes ont-ils donc le vertige pour ne pas scruter de plus près cette poignée de chefs intransigeants qui hisse la cuisine de montagne vers des sommets gastronomiques ? Gastronomie d’altitude a pour objet de réparer cette injustice. Gilles Brochard et Benjamin Courtois sont partis à la rencontre de ces chefs ambitieux, épris d’air pur et de libertés créatrices. Parce qu’on ne mange pas que du Reblochon et du Beaufort au-dessus de mille mètres d’altitude, Gastronomie d’altitude s’intéresse aussi aux produits, poissons, viandes, légumes, aux producteurs, et aux herbes, chères à Maître Veyrat, dont l’écho hante encore les montagnes.
Portrait des chefs, présentation des établissements, recettes emblématiques : sans se prétendre exhaustif, Gastronomie d’altitude fait la part belle à l’une des plus inventives cuisines du moment. Veyrat en rêvait, ses enfants l’ont fait.