Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Roman noir, parabole de la capitulation des intellectuels face à la montée du nazisme, Auto-da-fé de Canetti (dont le titre allemand Die Biendung signifie...
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Roman noir, parabole de la capitulation des intellectuels face à la montée du nazisme, Auto-da-fé de Canetti (dont le titre allemand Die Biendung signifie " L'Aveuglement ") est aussi une transposition magistrale de Don Quichotte. L'analogie entre les deux romans est si patente qu'elle n'a pas manqué d'être relevée par la critique, mais elle n'avait pas encore, à ce jour, fait l'objet d'une étude approfondie. Pire, elle n'a trop souvent servi qu'à alimenter l'idée reçue selon laquelle Elias Canetti serait un écrivain conventionnel, pour ne pas dire réactionnaire. Au moyen d'une analyse comparative précise, Christine Meyer met à jour le réseau de correspondances qui relient Auto-da-fé au chef-d'œuvre de Cervantès. Elle parvient ainsi à éclairer les enjeux multiples, à la fois esthétiques et philosophiques, de la transformation intertextuelle chez Canetti.