Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Julien marche. Il retrouve la marche insouciante, cette espèce de plaisir pur. Simplement il maintient un vague contact de son flanc gauche avec son...
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Julien marche. Il retrouve la marche insouciante, cette espèce de plaisir pur. Simplement il maintient un vague contact de son flanc gauche avec son ami, un lien ténu qui indique la route, la place qu'on doit y tenir. Soudain il a envie de courir, de sentir à nouveau ce que c'est, courir sur une route dans le vent d'est, avec les gravillons qui bougent et sautent sous les pieds. " Donne-moi la main, courons ! " Ce qui arrive à Matthieu et à Julien, cette force fatale qui les entraîne, n'est comparable à rien et fait partie de ces drames que l'on ne pourra jamais éclairer de l'extérieur, et qui jettent le trouble autour d'eux. Comme on parle à la nuit tombée est l'histoire d'une quête sexuelle et amoureuse. Sous les auspices de Georges Bataille, dans l'Amsterdam des années 70, labyrinthe des passions et symbole de liberté, Jocelyne François met en scène la ronde des corps et la violence du désir.
Dans l'Amsterdam des années 70, labyrinthe des passions et symbole de liberté, Jocelyne François met en scène la ronde des corps et la violence du désir...