Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Maintenant je sens que j'ai dû être belle. Belle comme peuvent l'être celles qui ne le savent pas, croyant déjà ressembler à leur vieille mère,...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 1 octobre et le 10 octobre
En librairie
Résumé
Maintenant je sens que j'ai dû être belle. Belle comme peuvent l'être celles qui ne le savent pas, croyant déjà ressembler à leur vieille mère, et se cachant sous un châle noir. Et qui de loin ne paraîtront jamais vieillir, car à quatre-vingts ans, elles ne seront ni moins droites ni plus raides qu'elles l'étaient à vingt, et porteront toujours la même mantille. Mais qu'à cet âge elles l'enlèvent, et les pauvres artistes blêmiront de découvrir leurs muses. Et ils interrogeront ces cernes bleus qui alourdissent leurs yeux, et ces lignes amères qui encadrent leurs lèvres. Ces marques-là ne sont pas de celles que laisse le rire ; à leur vue, vous commenceriez à douter de Mérimée, qui fit rire Carmen à longueur de journée. Carmen, Monsieur, fut la plus âpre des femmes.