Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Nicolas Bouvier, qui fut l'un des premiers lecteurs et admirateurs de Jean-François Duval, avait reconnu en cet autre citoyen de Genève une sorte de...
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Résumé
Nicolas Bouvier, qui fut l'un des premiers lecteurs et admirateurs de Jean-François Duval, avait reconnu en cet autre citoyen de Genève une sorte de cousin à l'âme voyageuse. (" Vous êtes comme moi un petit-neveu de Conrad. ")
Le " cousin " Duval persiste ici, dans un récit qui nous promène aux quatre coins du vaste monde et qui pourrait presque se lire comme un roman - même si l'on a vite fait de comprendre que les aventures ici rapportées ont bien été vécues par l'auteur.
Dans un bar de Boston, le narrateur retrouve chaque soir un personnage qui ne parle pas, mais qui sait écouter. Il va lui raconter sinon sa vie, du moins les quelques rencontres supposées en avoir aimanté le cours incertain. Une vie passée sur les chemins, car celui qui parle avoue mieux respirer loin de chez soi ; ou à tout le moins se sentir d'autant mieux chez soi qu'il se sait en terre étrangère, en pays de surprises.
On découvrira ainsi que les jeunes filles, sous toutes les latitudes, fût-ce en des lieux fréquentés par les mafias russes, ont des accointances spéciales avec le ciel. Que derrière Lhamo, la petite Tibétaine, se dissimule une divinité tintinnabulante. Que Nava incarne avec une exemplaire simplicité la complexité de l'âme israélienne. Qu'une inconnue croisée dans le Turbini Express entre Le Caire et Alexandrie s'avère maîtriser comme atteinte aucune l'art délicat d'entrer pieds mis dans la mer. Qu'un barman de Katmandou souhaite voir son nom retenu par la mémoire des hommes en raison d'un breuvage de son invention, qui pourrait bien être à la science du cocktail ce que l'Ulysse de Joyce est à la littérature...
Autant de rencontres qui n'apportent peut-être pas les bonnes réponses, mais qui posent avec autorité la seule question : " Pourquoi les hommes s'appliquent-ils si bien, ou si mal, à exister ? "