D’ordinaire, je ne lis pas de poésie ; mes divers instituteurs et professeurs de français m’en ont plus que dégoutée à force de me la faire réciter par cœur le doigt sur la couture de la blouse, et à vouloir à tout prix me faire trouver ça beau alors que je n’y ai jamais rien compris.
Au détour d’une émission littéraire consacrée aux écrivains américains au sens large, j’ai aimé entendre le poète s’exprimer, et lire quelques morceaux choisis.
Ainsi, j’ai voulu aller un peu plus loin.
Ce qui frappe avant tout, c’est que Ferlinghetti emploie une langue compréhensible,
contrairement à beaucoup de poètes ; une langue simple, des mots de tous les jours.
Ce recueil, est d’abord bilingue ; Ferlinghetti est francophone, et, a enseigné le français. La version anglaise est largement accessible.
4 parties composent ce recueil
Touriste des révolutions dans laquelle le poète d se veut engagé, crie sa révolte, et dans laquelle l’anarchiste refait surface juste après le 11 septembre. J’ai apprécié « J’attends » et « C’est nous idiot », et, comme un clin d’œil, un « Notre père » revisité plus conforme à notre époque.
Migrations réelles & surréelles, où il question de voyage, au sens propre comme au sens figuré. Les poèmes se font très courts, ou très longs. La verve est déjà moins contestataire.
Un homme pétri de culture antique, et française, et qui nous le rend bien.
de la poésie qui se laisse apprivoiser
D’ordinaire, je ne lis pas de poésie ; mes divers instituteurs et professeurs de français m’en ont plus que dégoutée à force de me la faire réciter par cœur le doigt sur la couture de la blouse, et à vouloir à tout prix me faire trouver ça beau alors que je n’y ai jamais rien compris.
Au détour d’une émission littéraire consacrée aux écrivains américains au sens large, j’ai aimé entendre le poète s’exprimer, et lire quelques morceaux choisis.
Ainsi, j’ai voulu aller un peu plus loin.
Ce qui frappe avant tout, c’est que Ferlinghetti emploie une langue compréhensible, contrairement à beaucoup de poètes ; une langue simple, des mots de tous les jours.
Ce recueil, est d’abord bilingue ; Ferlinghetti est francophone, et, a enseigné le français. La version anglaise est largement accessible.
4 parties composent ce recueil
Touriste des révolutions dans laquelle le poète d se veut engagé, crie sa révolte, et dans laquelle l’anarchiste refait surface juste après le 11 septembre. J’ai apprécié « J’attends » et « C’est nous idiot », et, comme un clin d’œil, un « Notre père » revisité plus conforme à notre époque.
Migrations réelles & surréelles, où il question de voyage, au sens propre comme au sens figuré. Les poèmes se font très courts, ou très longs. La verve est déjà moins contestataire.
Un homme pétri de culture antique, et française, et qui nous le rend bien.