Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Que sont supposés voir du monde et de ses habitants ceux qui ont des yeux pour voir? Ainsi s'interroge, entre les lignes d'un récit volontairement "...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Que sont supposés voir du monde et de ses habitants ceux qui ont des yeux pour voir? Ainsi s'interroge, entre les lignes d'un récit volontairement " blanc ", le gamin - puis l'adulte - qui traverse cette histoire brève et qui parle. Sa mère est aveugle, son père souvent absent. Pour ne pas se perdre - ou le perdre -, la mère a fait confectionner à son usage une sorte de harnais et se laisse guider par son fils. Mais qui conduit qui ? On ne nous dit rien - directement - de la solitude et de la souffrance de celui qui s'exprime ici. Mais pour être contenue, étouffée presque, l'émotion n'en est pas moins là.
Que cherchent-t-ils au ciel, tous ces aveugles ? " La phrase de Baudelaire n'attend pas vraiment de réponse. La question reste posée, d'autant plus pressante qu'elle en amène une autre : "et que cherchent donc ceux qui sont supposés voir ? " Ainsi s'interroge, à mots couverts le gamin qui traverse cette histoire brève et qui parle. Sa mère est aveugle, son père souvent absent. Pour ne pas se perdre -ou le perdre-, la mère a fait confectionner à son usage une sorte de harnais et se laisse guider par son fils. Mais qui conduit qui ? Difficile de voir grand-chose dans ce monde quand on sert de regard à un autre".