Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce livre entend montrer la nature et les résonances culturelles des trois grandes mutations qui ont affecté la conception de la vision sous l'influence...
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Résumé
Ce livre entend montrer la nature et les résonances culturelles des trois grandes mutations qui ont affecté la conception de la vision sous l'influence de l'optique. La plus ancienne débute au IVe siècle avant J-C avec l'apparition d'une optique géométrique fondée sur la notion de rayons visuels. La deuxième est due au savant arabe Ibn al-Haytham (Alhazen), qui peu après l'an mil développa une théorie antagoniste faisant entrer dans l'oeil des rayons lumineux. La troisième se produisit à l'aube de l'âge classique, quand les découvertes optiques de Kepler obligèrent Descartes à renoncer à l'idée d'une ressemblance entre l'image mentale et l'objet externe qu'elle était censée reproduire. Les résonances culturelles de ces mutations furent nombreuses et pour certaines capitales, notamment dans la peinture. On retiendra l'impossibilité théorique d'une perspective géométriquement cohérente dans l'Antiquité, la présence posthume dans la perspective à la Renaissance de la conception alhazénienne de la vision, et surtout la mise en évidence progressive du rôle du corps dans la perception, qui finit par faire de lui à la fois un instrument et un écran - paradoxe où prend sa source l'opposition classique du sujet et de l'objet.
Sommaire
L'OPTIQUE ANTIQUE ET LA REPRESENTATION DU VISIBLE
Une science fossile
Le regard antique et la représentation du visible
Les valeurs tactiles dans l'optique et la peinture antiques
IBN AL-HAYTHAM, LA LUMIERE ET LA VISION
L'optique d'Ibn et la tradition ptoléméenne
La psychologie de la vision chez Ibn
La vision binoculaire chez Ptolémée et Ibn
RECEPTION ET DEPASSEMENT D'IBN EN OCCIDENT
Optique et perspective : d'Ibn à Alberti
Roger Bacon et Kepler lecteurs d'Alhazen
Les Paralipomènes de Kepler
En réponse à Kepler, la théorie cartésienne de la vision.
Gérard Simon, philosophe et historien des sciences, est professeur émérite à l'université de Lille III et l'un des fondateurs du Centre de recherche Savoirs et Textes (CNRS, Lille III).