Ce tout petit livre d’une centaine de pages traite d’un sujet peu connu : l’exposition coloniale de 1931.
Vu l’époque, le colonialisme était encore en vigueur, mais ce que l’on sait moins c’est comment on a fait venir les « participants ».
Gocéné est un jeune homme choisi parmi les jeunes de son village pour représenter son peuple lors de cette exposition. Le gouvernement français leur avait « vendu » cette participation comme une véritable chance pour eux de faire connaitre leur pays aux Occidentaux.
C’est donc confiant dans l’avenir qu’une trentaine de
Canaques embarquent vers la France.
Arrivés à Paris, le son de cloche est tout autre : ils sont parqués comme des animaux sauvages, ils doivent assurer le spectacle, grogner comme des bêtes sauvages, marcher et danser nus comme des vers.
Ils apprennent ainsi avec stupeur qu’ils sont considérés en Métropole qu’ils ne sont pas mieux que des sauvages, des cannibales. En voilà une belle attraction.
En peu de pages, Didier Daeninckx nous adresse un tableau effarant des colonialistes et des gouvernants de l’époque, qui échangeaient ses hommes comme de la marchandise sans se préoccuper de leur ressenti ni recueillir un quelconque accord. Demande-ton à l’animal qui se fait conduire à l’abattoir son avis ??? Grands dieux non, il n’est pas capable de penser.
Sous prétexte que l’on vit sur une île, les habitants y sont sous développés et vive pire qu’au Moyen âge.
Heureusement qu’il y avait des hommes et des femmes pour s’élever contre ses pratiques d’un autre temps, même si leurs vies étaient menacés.
Petite anecdote : le grand père de Christian Karembeu faisait partie du contingent choisi pour aller à l’exposition coloniale.
Un roman qui ne laisse pas indifférent et qui nous montre combien le chemin est encore long vers la tolérance entre les peuples.
Colonialisme et ignorance
Ce tout petit livre d’une centaine de pages traite d’un sujet peu connu : l’exposition coloniale de 1931.
Vu l’époque, le colonialisme était encore en vigueur, mais ce que l’on sait moins c’est comment on a fait venir les « participants ».
Gocéné est un jeune homme choisi parmi les jeunes de son village pour représenter son peuple lors de cette exposition. Le gouvernement français leur avait « vendu » cette participation comme une véritable chance pour eux de faire connaitre leur pays aux Occidentaux.
C’est donc confiant dans l’avenir qu’une trentaine de Canaques embarquent vers la France.
Arrivés à Paris, le son de cloche est tout autre : ils sont parqués comme des animaux sauvages, ils doivent assurer le spectacle, grogner comme des bêtes sauvages, marcher et danser nus comme des vers.
Ils apprennent ainsi avec stupeur qu’ils sont considérés en Métropole qu’ils ne sont pas mieux que des sauvages, des cannibales. En voilà une belle attraction.
En peu de pages, Didier Daeninckx nous adresse un tableau effarant des colonialistes et des gouvernants de l’époque, qui échangeaient ses hommes comme de la marchandise sans se préoccuper de leur ressenti ni recueillir un quelconque accord. Demande-ton à l’animal qui se fait conduire à l’abattoir son avis ??? Grands dieux non, il n’est pas capable de penser.
Sous prétexte que l’on vit sur une île, les habitants y sont sous développés et vive pire qu’au Moyen âge.
Heureusement qu’il y avait des hommes et des femmes pour s’élever contre ses pratiques d’un autre temps, même si leurs vies étaient menacés.
Petite anecdote : le grand père de Christian Karembeu faisait partie du contingent choisi pour aller à l’exposition coloniale.
Un roman qui ne laisse pas indifférent et qui nous montre combien le chemin est encore long vers la tolérance entre les peuples.