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Rosemary, jeune humaine inexpérimentée, fuit sa famille de richissimes escrocs. Elle est engagée comme greffière à bord du Voyageur, un vaisseau qui creuse des tunnels dans l'espace, où elle apprend à vivre et à travailler avec des représentants de différentes espèces de la galaxie : des reptiles, des amphibiens et, plus étranges encore, d'autres humains. La pilote, couverte d'écailles et de plumes multicolores, a choisi de se couper de ses semblables.
Le médecin et cuistot de bord occupe ses six mains à réconforter les gens pour oublier la tragédie qui a condamné son espèce à mort. Le capitaine humain, pacifiste, aime une alien engagée dans la guerre. L'IA du bord hésite à se transférer dans un corps de chair et de sang. Les tribulations du Voyageur, parti pour un trajet d'un an vers une planète lointaine, composent la tapisserie chaleureuse d'une famille unie par des liens plus fondamentaux que le sang ou les lois : l'amour sous toutes ses formes.
Loin de nous offrir un space opera d'action et de batailles rangées, Becky Chambers signe un texte tout en humour et en tendresse subtile, et réussit le prodige de nous faire passer en permanence de l'expérience d'un exotisme avéré à la sensation d'une familiarité saisissante.
Un gros coup de coeur pour l'éciture bienveillante de Becky Chambers
Quand j'ai lu « apprendre si par bonheur », je me suis doutée que j'allais aimer Becky Chambers, dans « l'espace d'un an », j'ai retrouvé ce que j'avais aimé, c'est à dire, des personnages sains et bienveillants, le space-opéra aussi, et puis des personnages attachants et de belles histoires d'amitiés.
Mais étonnement, peut-être parce que « l'espace d'un an » est un premier tome, je me suis trouvée plongée d'avantage dedans, beaucoup plus prise par l'histoire.
Bien que le suspens ne soit pas la base de ses récits. Mais plutôt l'ambiance et les personnages.
Ce qui ne m'empêche pas d'avoir hâte de pouvoir lire la suite.