Les raisons qui me poussent à ouvrir un livre sont le plus souvent très basiques : la curiosité, l’envie d’en savoir plus, l’attirance pour une belle couverture… Bref, je ne suis pas très originale et même pire encore, je suis faible car je me laisse très facilement tenter.
Par chance ou grâce à une bonne étoile de la lecture, je suis rarement déçue, enfin vraiment très très déçue de mes choix. Il y a toujours quelque chose de bon à retenir d’une lecture même si elle est imparfaite.
Dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui disons que le premier plus est que
nous avons droit à deux histoires en une. On est partagé entre le passé (une trentaine d’années en arrière) et le présent. Forcément, ce duo possède un point commun… Un homme.
C’est son obcession, sa quête entre autre qui va nous contaminé et faire que l’on ne lâchera pas le livre. Il y a aussi l’écriture habile de l’auteur. Cela se lit facilement et on est vite emporté en dehors de notre petit quotidien, même quand certains passages introductifs peuvent paraître un tantinet longuets, il y a forcément une excellente raison à cela. Faîtes confiance à l’auteur…
La seconde qualité de cet ouvrage est qu’il est addictif.
La troisième est qu’on en aurait voulu presque un peu plus…
La quatrième… Lisez-le, vous la trouverez.
L'essence du mal
1985, Tyrol du Sud, trois jeunes gens sont retrouvés atrocement mutilés dans la forêt du Bletterbach. Trente ans plus tard, envers et contre tous Jeremiah Salinger va enquêter sur ce drame. Mais la montagne a pour habitude de garder ses secrets et la tâche ne sera pas facile…
Un thriller habilement construit qui vous tient en haleine avec une ambiance oppressante. Le roman idéal pour frissonner sous un plaid en cette fin d’année.
Régalez-vous mais pensez à fermer votre porte à clefs, on ne sait jamais…