Pour une fois, je n’ai pas lu ce livre en continu. J’ai dégusté quelques chapitres de-ci de-là, au gré de ma fantaisie. Obéissant à l’auteur j’ai désappris les allées ratissées et rompu les entraves de la routine. J Les vacances sont un état d’esprit. Jouissons-en.
Le style soigné de ces pensées donnent envie de s’y plonger dès les premières lignes. Hélas, très vite, j’ai trouvé certains passages un peu creux. Joliment écrits, joliment décrits, mais vides d’une véritable réflexion. Les sujets abordés manquent de relief, d’originalité (ha les jeunes femmes
en tenue estivale…) C’est pourquoi j’ai préféré picorer quand l’envie m’en prenait. J’ai pris parti de goûter à l’écriture, aux mots justement choisis, aux figures de style, à la syntaxe parfaite… Et j’ai coché de nombreux passages séduisants.
Aussi loin que je me souvienne, il y a le ciel et les tilleuls. Enormes et rassurants, ils ombrageaient la place de l’église, abritaient mes jeux de petit citadin en vacances. Dans leur ombre tutélaire, je lus Jules Verne, Balzac, Maurice Leblanc et le Journal de Mickey. Je me souviens des livres de poche aux pages colorées que mon oncle avait rangés dans le grenier de sa demeure…
Et voilà bien ce qui m’a plu le plus : les passages où Frédéric Martinez plonge dans ses souvenirs de jeune lecteur. Emporté par son imagination, il vogue sur les mers australes, voyage de la terre à la lune, contemple les rives de l’Amazone… et nous fait rêver avec lui. Le ton est juste, l’écriture précise, les métaphores filées… on savoure…
Un livre bien trop inégal pour être un coup de cœur, mais plaisant à lire en ces soirées d’été.
Belle écriture, fond creux
Pour une fois, je n’ai pas lu ce livre en continu. J’ai dégusté quelques chapitres de-ci de-là, au gré de ma fantaisie. Obéissant à l’auteur j’ai désappris les allées ratissées et rompu les entraves de la routine. J Les vacances sont un état d’esprit. Jouissons-en.
Le style soigné de ces pensées donnent envie de s’y plonger dès les premières lignes. Hélas, très vite, j’ai trouvé certains passages un peu creux. Joliment écrits, joliment décrits, mais vides d’une véritable réflexion. Les sujets abordés manquent de relief, d’originalité (ha les jeunes femmes en tenue estivale…) C’est pourquoi j’ai préféré picorer quand l’envie m’en prenait. J’ai pris parti de goûter à l’écriture, aux mots justement choisis, aux figures de style, à la syntaxe parfaite… Et j’ai coché de nombreux passages séduisants.
Aussi loin que je me souvienne, il y a le ciel et les tilleuls. Enormes et rassurants, ils ombrageaient la place de l’église, abritaient mes jeux de petit citadin en vacances. Dans leur ombre tutélaire, je lus Jules Verne, Balzac, Maurice Leblanc et le Journal de Mickey. Je me souviens des livres de poche aux pages colorées que mon oncle avait rangés dans le grenier de sa demeure…
Et voilà bien ce qui m’a plu le plus : les passages où Frédéric Martinez plonge dans ses souvenirs de jeune lecteur. Emporté par son imagination, il vogue sur les mers australes, voyage de la terre à la lune, contemple les rives de l’Amazone… et nous fait rêver avec lui. Le ton est juste, l’écriture précise, les métaphores filées… on savoure…
Un livre bien trop inégal pour être un coup de cœur, mais plaisant à lire en ces soirées d’été.