Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le Ferndale est bien le navire le plus inquiétant qui soit, dans le sens où notre planète est inquiétante, avec son atmosphère trouble de passions,...
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Le Ferndale est bien le navire le plus inquiétant qui soit, dans le sens où notre planète est inquiétante, avec son atmosphère trouble de passions, de jalousie, d'amour, de haines, avec la calamité des bonnes volontés transcendantes. Et il a fallu que le hasard choisisse le Ferndale, entre tous les navires alors dans le port de Londres, pour assurer au jeune Powell son premier pas dans la vie. Le voilà désormais sous le coup du funeste enchantement qu'exercent sur lui l'énigmatique capitaine Anthony, Flora De Barral, pâle jeune femme qui semble vouée au malheur, et le père de celle-ci, vieux financier mis en prison pour banqueroute frauduleuse.
Le plus grand, le plus beau des romans de Conrad.
Nouvelle traduction établie par Roger Hibon.