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Un jeune carbonaro piémontais, colonel de hussards, riche, beau, noble, pur et naïf (tous les atouts ; c'est là qu'est le jeu), réfugié en France à la suite d'un duel politique, retourne dans son pays en traversant le choléra de 1838 qui désole la Haute Provence entre Aix et les Alpes. La contrée est plus couverte de morts qu'un champ de bataille. Le jeune homme confronte sans cesse ses qualités et sa passion à la passion des autres qui est ici l'égoïsme à l'état pur.
(Sauf pour un seul personnage qu'il manque). Dans cette admirable roman, le chef-d'oeuvre peut-être de Jean Giono, on ne voit qu'un jeune hussard qui voyage au milieu de mille drames, mais ce jeune homme a un tel caractère, ses actions sont si enthousiasmantes et le tout est raconté avec un tel art, qu'on se dit que Stendhal et Balzac ont trouvé leur successeur.
Le hussard sur le toit
L'épopée d'Angelo, hussard piémontais opposé à l'oppression autrichienne que subit son pays, et donc exilé en France. Il se retrouve dans la région sud en plein milieu d'une épidémie de choléra et se débrouille comme il peut pour survivre, et pour se comporter selon ses idéaux de liberté et surtout sa haute idée du courage. Il est un peu compliqué dans sa façon de penser, il est assez comique en fait, à toujours analyser chacun de ses gestes, tout ce qu'il fait. Pas simple l'Angelo. Au cours de son périple, il va rencontrer des personnages qu'il va s'efforcer d'aider (le petit Français, la nonne, l'institutrice, Pauline) en se remettant en question sans arrêt.
Un livre un peu répétitif donc: des descriptions de cadavres, les barrages de soldats, les quarantaines...
Dans l'ensemble, donc, un bon livre malgré des répétitions pardonnables puisqu'inhérentes au contexte.