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Il est l'incarnation vivante de la persévérance et de l'amour de la littérature. Il s'est créé un univers dans lequel rien d'autre ne compte, à part ce que l'Homme à apprendre de la vie et ce qu'il doit enseigner aux autres.
Il s'agit de
l'illustre écrivain Jean Giono. Ses ouvrages sont, pour la majorité, axés sur la vie en province et dépeignent une grande imagination ainsi qu'un penchant certain pour la civilisation grecque.
Sa plume, il l'a dévouée à défendre la seule cause qui lui tenait vraiment à cœur, l'humanité et les enjeux moraux auxquels elle doit faire face. C'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles, on n'a jamais pu le confiner dans un courant littéraire précis.
Présentation générale
Jean Giono voit le jour le 30 mars 1985 à Manosque. Sa famille est originaire du Piémont, en Italie, très modeste mais il y mène une enfance assez heureuse. Les revenus de ses parents ne suffisant plus à subvenir aux besoins (son père étant cordonnier et sa mère repasseuse), il interrompt ses études à l'âge de 16 ans pour commencer à travailler.
Poussé par l'envie d'apprendre, Jean perfectionne son instruction sans l'aide de personne, tout en assumant les fonctions de portier dans une banque.
Après avoir vécu toutes les atrocités de la guerre lors de sa mobilisation en 1915, il commence à rêver d'un monde pacifique. Cela restera sa seule doctrine jusqu'à sa mort. Elle lui vaudra, d'ailleurs, bien des ennuis avec les autorités.
L'année 1920 est témoin de deux événements importants dans la vie de Jean Giono ; la mort de son père et son union avec Élise Maurin, de laquelle naîtront ses deux filles.
Le parcours littéraire de Jean Giono
Ses débuts
Les premiers essais de Jean Giono sont des poèmes qu'il publie dans plusieurs revues. Son roman Naissance de l'Odyssée ne paraitra que tardivement mais les trois ouvrages qui marquent officiellement ses débuts dans l'écriture sont : Colline, Un de Baumugnes et Regain datant de 1929 à 1930.Cette trilogie célèbre le dieu Pan en tant que symbole du fusionnement de la nature en un être sacré.
Cette dernière est toujours au cœur de ses premiers livres aux côtés du panthéisme qu'il évoque dans certains d'entre eux.
Les livres et romans de Jean Giono
Ce qui est frappant dans la façon dont Giono décrit la nature dans ses récits, c'est qu'il la perçoit comme étant magnifique mais impitoyable, dévastatrice et épuratrice à la fois. Cela est visible dans le roman « Hussard sur le toit », paru en 1951, dans lequel il raconte l'horreur causée par le choléra et la façon dont elle ravage la Provence sans aucun égard pour les considérations politiques des hommes.
Le talent de Giono a donné naissance à de nombreuses autres œuvres qui ont marqué des générations entières, tels que « Le Chant du monde » en 1934, « Que ma joie demeure » en 1936 et « Batailles dans la montagne », en 1937.
Les lecteurs ont également pu profiter de toute l'expérience personnelle et du vécu de Jean Giono en lisant « l'Eau Vive », publié en 1943, « Ennemonde », en 1964, « Le Déserteur », en 1966 et « L'Iris de Suse », en 1970.
L'une des nouvelles les plus célèbres de Giono est « l'Homme qui plantait des arbres »,publiée en 1953. C'est à un concours pour le magazine Reader's Digest que nous devons l'existence de ce texte, devenu actuellement un point de référence pour les défenseurs de l'environnement. Il jeta, en fait, les bases de l'écologie telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Avec une histoire très simple, mais aussi très émouvante, Giono a complètement bouleversé la vision que l'Homme avait de la nature et des liens qui les unissent. Le héros de la nouvelle est un berger nommé Elzéard Bouffier qui entreprend de reboiser sa campagne provençale.
Récompenses
Giono est récompensé notamment par le prix littéraire Prince-Pierre-de Monaco en 1953, puis un an plus tard, il rejoint l'académie Goncourt. En 1961, il préside le jury du festival de Cannes.
Le prix américain Brentano lui est décerné pour son livre Colline, en 1929 et en 1930, il se voit attribuer le prix Northcliffe pour son roman Regain.
Jean Giono s'éteint dans la quiétude de son sommeil, dans la nuit du 8 au 9 octobre 1970. Il était accoudé à la table qui l'avait vu s'exprimer pendant tant d'années. Son dernier manuscrit est intitulé : De certains parfums. Il est enterré à Manosque.