Voilà un très bon roman policier qui, à côté de l'enquête, nous plonge dans la culture chinoise. L'inspecteur Chen met autant de passion dans son enquête que dans l'écriture de ses poèmes et, grande qualité à mes yeux, il a également un bon coup de fourchette et nous fait découvrir tous les trésors de la cuisine chinoise.
"Et il était témoin du miracle: omelette aux palourdes d'eau douce, boulettes de viande aux quatre bonheurs, anguille de rizière frite, tomates farcies aux crevettes décortiquées, riz aux huit trésors, soupe d'ailerons de requin, tortue entière à la sauce
brune et tofu farci à la chair de crabe".
Voilà, j'espère vous avoir mis l'eau à la bouche....En tout cas, je suis impatiente de lire la suite des aventures de l'inspecteur Chen.
Mort d'une héroïne rouge
Que c’est agréable de suivre une enquête policière parsemée de vers des plus grands poètes chinois.
J’en ai appris également beaucoup sur la cuisine chinoise, au point de me dire que, si un jour je visite ce pays, je ne manquerai pas d goûter à tous ces plats qui ont l’air succulents.
Revenons à la trame du roman : l’action se déroule peu après les événements de la place Tienanmen, dans un pays qui commence à s’ouvrir à l’économie de marché, au mois du côté de Hong-Kong (pas encore revenu dans la Chine communiste).
L’héroïne rouge qui est retrouvée morte dans le canal est une fière vendeuse magasin d’Etat n°1 qui ne compte pas ses heures de travail et ses conférences aux différents Congrès du Parti. Sauf que ce n’est que la façade.
Une enquête fort bien menée en poésie et autour de bonnes tables.
L’image que je retiendrai :
On mange à toute heure en Chine, dans des petites boutiques ou même dans la rue.
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/07/12/mort-dune-heroine-rouge-qiu-xiaolong