Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Je me demandai s'il pouvait exister une chance de vie pour les lâches, les résignés. Je compris que je ne pouvais rien pour elle, qu'elle ne pouvait...
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Résumé
" Je me demandai s'il pouvait exister une chance de vie pour les lâches, les résignés. Je compris que je ne pouvais rien pour elle, qu'elle ne pouvait rien pour moi, que c'était précisément là notre chance de vie et que c'était pour cela qu'elle était revenue parce qu'il n'y avait plus rien à faire et qu'il était désespérément inutile de parcourir le monde avec une valise ou de chercher à en décrypter le sens depuis un bureau. Tout juste pouvions-nous désormais empêcher que ne s'installe une nouvelle première seconde de solitude ". Le constat du narrateur de " Dès la première seconde de solitude " n'est pas un aveu d'impuissance. Ni l'expression d'un pessimisme définitif. Il dit au contraire la fragilité de l'existence et la nécessité de jouir de la vie à tous les instants. Tel Georges Danton, le héros historique de " N'oublie pas de montrer ma tête au peuple " qui, quelques minutes avant d'être décapité, est pris d'une irrésistible fringale... Même prise de conscience chez Marie, antihéros du " Journal de Marie ", que la vie n'a pas épargnée : quotidien dans une cité, sordide, tentative de suicide, viol collectif. Lorsqu'elle accouche, à quatorze ans, ce qui pourrait être un nouveau drame sera vécu comme l'événement annonçant le bout du tunnel C'est vrai que j'ai une famille bien spéciale, plutôt bancale. Mais c'est la mienne et je l'aime. Pour tous les protagonistes, la situation est souvent grave mais jamais désespérée ! Pour éviter le gouffre, un pas de côté semble toujours possible. A condition de prendre son destin en main et surtout de se méfier de cette " première seconde de solitude " où tout peut basculer... Douze nouvelles qui allient richesse d'imagination et diversité des tons.
Ce volume contient N'oublie pas de montrer ma tête au peuple par Hugo Boris, Le journal de Marie par Sarah-Jane Le Devedec, Portrait de la femme par Frédéric Adrian, Moi, notre vie, leur oeuvre par Quentin Evariste, Le cahier par Baptiste Ledan, Faire le canard par Hélène Pujol, Dès la première seconde de solitude par Alexandre Boldrini, La nonne et le moucheux par Claire-Marie Guerre, Un passeur par Pascal Lecloux, Chinook par Mélanie Vincelette, Sous le signe du serpent par Hilaire Dovonon et Je ne veux pas ! par Aline Wiame