André Gide et le premier groupe de la Nouvelle Revue Française - Tome 2, L'âge critique, 1911-1912 - Grand Format

Note moyenne 
Auguste Anglès - André Gide et le premier groupe de la Nouvelle Revue Française - Tome 2, L'âge critique, 1911-1912.
Entre les deux guerres La Nouvelle Revue Française était devenue, selon l'image de François Mauriac, la «rose des vents» de notre littérature. Mais... Lire la suite
30,20 € Neuf
Expédié sous 3 à 6 jours
Livré chez vous entre le 17 mai et le 21 mai
En librairie

Résumé

Entre les deux guerres La Nouvelle Revue Française était devenue, selon l'image de François Mauriac, la «rose des vents» de notre littérature. Mais comment avait-elle été créée, quelques années avant 1914, et pourquoi s'était-elle imposée dès cette première phase de sa longue existence ? De ces questions est née l'importante étude à laquelle Auguste Anglès s'est livré pendant de longues années. Elle suit les cheminements des six futurs fondateurs, leurs rencontres et les tentatives de leur «groupe invisible» qui aboutirent, à la fin de 1908 et au début de 1909, au «faux départ», puis au «vrai départ» de la N R F.
Grâce aux correspondances qu'échangeaient avec prodigalité les hommes de cette époque, on ne voit pas seulement s'élaborer une revue au mois le mois, on découvre aussi un réseau de relations qui s'étend à maints secteurs de la vie intellectuelle et de la vie tout court. L'idée même du groupe reste la clé de voûte de la N R F, et l'on pourra conclure l'étude de ces six années dans ce sens, en citant Auguste Anglès : «Admirons que malgré l'usure des uns, l'évolution des autres, les fluctuations de leurs rapports entre eux, les apports et interventions de l'extérieur, sa résistance sur l'essentiel ait été somme toute exemplaire.
Au commencement avait été l'amitié, et à la fin, après tant de fortunes diverses, subsistait l'amitié.»

Caractéristiques

  • Date de parution
    02/04/1986
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    2-07-070588-9
  • EAN
    9782070705887
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    624 pages
  • Poids
    0.67 Kg
  • Dimensions
    14,0 cm × 22,5 cm × 3,6 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

L'éditeur en parle

Après deux années d'apprentissage, les hommes de La Nouvelle Revue Française entrent dans une période probatoire : dissensions, dissentiments, errements, erreurs, le groupe en marche cherche sa place dans l'espace littéraire des années 1911-1912. La revue s'étoffe, les abonnements augmentent, on se préoccupe de l'équilibre financier de l'entreprise et de sa pérennité. Quelques passes d'armes, dont l'affaire Variot, viennent ébranler André Gide et ses amis en les mêlant aux rivalités littéraires du temps.
Tout en s'efforçant de garder entre eux les meilleurs liens et de conserver l'amitié d'écrivains aussi exigeants que Paul Claudel et Alexis Léger, les hommes de la N. R. F. tiennent à s'assurer le concours de nouveaux collaborateurs. Les correspondances montrent les manoeuvres opérées pour attirer cet hôte difficile que sera André Suarès, dont la "capture" menée par le nouveau directeur Jacques Copeau est fêtée comme une victoire.
Plus discrètement, on invite Albert Thibaudet, qui deviendra, et pour longtemps, un des collaborateurs les plus réguliers de la N. R. F. Très attentif au charisme des hommes, Auguste Anglès dresse en filigrane d'une analyse à la fois thématique et chronologique une série de portraits entremêlés : Copeau, Rivière, Ghéon, Suarès, l'image exacte d'un groupe qui reste très indifférent, en matière de littérature, au fait social et politique, et ce face à d'autres écrivains avec qui La Nouvelle Revue Française est en rapport, Péguy, Barrès, Paul Desjardins.
Si pour très peu d'années encore la N. R. F. reste une revue d'esthétique, ses intérêts vont en se diversifiant, la création d'un comptoir d'édition et l'expérience pratique du théâtre lui donnent une nouvelle dimension, sans que l'on renonce aucunement aux règles d'éthique qui avaient présidé à la fondation de la revue. Mais à côté du théâtre et de la poésie, de ces formes issues du Symbolisme, la question déterminante reste celle du roman.
Dans ce domaine, les ressources du groupe sont faibles, et le regard porté sur la production du temps pour le moins critique : on sait aussi qu'à cette date la N. R. F. n'a pas voulu considérer Marcel Proust. Quête d'hommes, quête de la forme romanesque, affinement d'une méthode critique, La Nouvelle Revue Française cherche encore les mécanismes qui lui permettront de s'inscrire dans la longue durée.
L'année 1913, qui occupera la plus grande partie du troisième volume de l'oeuvre d'Auguste Anglès, marquera l'aboutissement de ce travail de réflexion mené dans les années 1911-1912.

Du même auteur

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

30,20 €