Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
J'imaginai une femme jeune, jolie, riche, Marquise Santorini. Un hasard lui fait arracher des mains de la police d'Athènes, où son mari est diplomate,...
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J'imaginai une femme jeune, jolie, riche, Marquise Santorini. Un hasard lui fait arracher des mains de la police d'Athènes, où son mari est diplomate, un jeune communiste, Michel Boutros. Margot Santorini devient amoureuse de Boutros. Quelle qualité peut-elle donc aimer dans cet homme qui la froisse dans tous ses préjugés ? C'est un beau garçon ? Oui, mais l'explication est insuffisante, car Margot est une femme difficile. Elle croit deviner en lui un homme d'avenir qui deviendra un grand chef et avec qui elle courra une forte aventure.
Boutros, de son côté, aime Margot, mas il devine ses mobiles. Très exactement, il comprend que si Marot l'aime, c'est parce qu'il est demeuré le bourgeois qu'il était avant de devenir communiste. Il s'en effraie.
Le nœud de mon livre est donc là : est-ce que Boutros, inspiré par l'antique Pythie qu'il va avec Margot consulter à Delphes, acceptera cette loi que la femme, toujours imprégnée d'un puissant réalisme, ne peut aimer un homme que pour sa force et son prestige ?