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Par un froid matin de janvier 2006, la police de Hudiksvall, dans le nord de la Suède, fait une effroyable découverte. Dix-neuf personnes ont été massacrées à l'arme blanche dans un petit village isolé. La policière Vivi Sundberg penche pour l'acte d'un déséquilibré. Mais la juge de Helsingborg, Birgitta Roslin, qui s'intéresse à l'affaire car les parents adoptifs de sa mère sont parmi les victimes, est persuadée que ce crime n'est pas l'oeuvre d'un fou.
Elle mène une enquête parallèle à partir d'un ruban de soie rouge trouvé sur les lieux qui raconte une tout autre histoire et l'entraîne dans un voyage vers d'autres époques et d'autres continents, et surtout en Chine, cette nouvelle superpuissance en pleine expansion sur la scène mondiale. A son insu, Birgitta Roslin est prise dans l'engrenage d'une machination géopolitique qui finira par mettre sa vie en danger.
Quelque chose ne fonctionne pas.
Depuis quelques années, H. Mankell oscille dans sa production littéraire entre les polars qui l'ont fait connaître et des romans centrés sur le malaise sociétal ou de personnes malades ou vieillissantes. Avec "le Chinois", il tente une synthèse des deux genres. Ce n'est malheureusement pas très convaincant.
L'enquête policière reste à la marge et n'apportera aucune explication à l'hallucinante scène de crimes. L'histoire de la juge mêlée à l'affaire s'avère sans intérêt.
En revanche, le périple des chinois mêlés bien malgré eux à la construction du chemin de fer californien est passionnante .
On comprend les mobiles de la vengeance mais pas les raisons du choix de ce village suédois en particulier. On reste sur un flou, une impression que quelque chose échappe, ne fonctionne pas.
Pas le meilleur Mankell...