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La mondialisation n'est autre que l'expansion planétaire de l'économie capitaliste et de ses règles de fonctionnement. L'entreprise s'affiche comme entité globale ; la finance gangrène la production de richesses ; les conditions de travail et de vie quotidienne sont calquées sur les fluctuations brutales des indices boursiers ; l'environnement se dégrade inexorablement. Le démantèlement de l'Etat-providence et les assauts contre le pouvoir populaire, la défaillance du citoyen, facilitent le libre mouvement du capital.
L'Etat devient l'outil de formation d'un espace géoéconomique mondial pour la réalisation inconditionnelle de profits. Mais tous les états ne se valent pas. Le libéralisme américain donne le " la " à l'organisation mondiale de l'activité économique. Les institutions internationales, sous l'emprise de la première puissance du monde, tentent de réglementer la conquête de l'Ouest, de l'Est, du Nord et du Sud.
Observant que la mondialisation est source de ségrégation sociale, d'incertitude économique et de conflits militaires effectifs ou latents, les auteurs (universitaires, politiques, syndicalistes) s'intéressent aux effets sociaux du néo-impérialisme et discutent des formes de résistance et des alternatives politiques pour une mondialisation citoyenne.