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Un été au bord de la mer. Deux familles apparemment sans histoires se prélassent au soleil : Roz et Lil, deux femmes mûres mais encore belles, leurs fils, deux hommes séduisants dans la force de l'âge, et leurs charmantes petites-filles tout occupées à leurs jeux d'enfants.
Depuis toujours Roz et Lil sont aussi inséparables que des sours jumelles, et l'affection qu'elles se portent s'est doublée peu à peu d'un amour pour le moins trouble de chacune pour le fils de l'autre.
Ce jour-là les règles du jeu vont changer. Mais qui a vraiment les cartes en main ?
À 86 ans, Doris Lessing signe un texte sulfureux et dérangeant sur des amours scandaleuses. Roman du non-dit et de la dissimulation, Les Grand-mères fait résonner haut et fort la plume de la grande dame des lettres anglaises.
Inabouti et gênant
Grâce à l'adaptation ciné, même si on ne l'a pas vue, ce qui est mon cas, on connaît le sujet. Je me demande comment on a pu faire un film d'un livre si court, qui se contente de tout survoler, sauf bien sûr ce qui est fait pour choquer, ces deux relations auxquelles franchement on ne croit pas. C'est très froid, clinique presque. On sent bien qu'elle veut choquer et parfois, ces trentenaires selon le roman (mais pour qu'elles aient des enfants en âge de les faire frétiller, il faut qu'elles approchent de la quarantaine tout de même) qui batifolent avec des ados, ça m'a gênée.