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Grand Corps Malade nous raconte dans ce petit livre son séjour dans un centre de rééducation à la suite d'un accident qui l'a laissé « tétra incomplet ». Il nous plonge dans le difficile quotidien des personnes en situation de handicap et nous fait part de ses doutes, de ses progrès mais aussi des ses rencontres avec les autres pensionnaires. Grâce à son témoignage, il nous ouvre la porte d'un monde mal connu ! Vous ne resterez pas indifférent à son récit !
Magnifique témoignage qui relate avec beaucoup de tendresse et de justesse le séjour de Fabien Marsaud alias Grand Corps Malade dans un centre de
reéducation suite à son accident, une chute dans une piscine. Patient est un livre rare. « Plus jamais dorénavent je ne jugerai une personne handicapée à la vue seule de son physique ». Ses rencontres avec les autres patients en situation de handicap, temporaire ou permanente, la gestion de l'immobilité, les progrès de la reéducation, mais aussi les incertitudes sur son avenir, tout est noté avec sensibilité.
Un personnage simple malgré la médiatisation et qui raconte un accident "bête", comme ceux qu'on fait lorsqu'on a 20 ans et qui marquent une vie à tout jamais. Car malgré la rééducation, Grand corps malade reste handicapé. Quand on a subi un accident aux conséquences si terribles, les rêves qu'on fait pour son avenir sont bien peu ambitieux au regard de ceux qui ne sont pas handicapés. Dans ce texte émouvant, Grand corps malade nous fait partager les espoirs et les souffrance de ses copains de chambrée et notamment ceux qui n'ont pas eu la chance de s'en sortir.
On ne peut pas oublier la lecture de ce livre. Ce sont souvent des accidents (moto, AVC, …) qui ont amené les handicapés dans ces centres. Nous n'en sommes pas à l'abri. Mais ce livre n'est pas triste, il se lit facilement. À lire pour mieux comprendre et à méditer.
Phrase du livre : "Plus jamais dorénavant je ne jugerai une personne handicapée à la vue seule de son physique."
J ai adoré lire le livre de grand corps malade.
Il se lit à une vitesse tellement on est plongé dans le milieu du handicap avec de jolies touches d humour.
Merci pour ces moments agréables de lecture
J'ai de la chance. Oui, j'ai toujours un truc de travers, je suis en kit, mais je ne suis pas handicapée. Pas encore du moins car qui peut savoir ? Et je touche du bois comme on dit pour que cela dure. Mais comme Fabien, je suis en galère dans tous les modes de transport (plus ou si peu d'oreille interne que voilà). Donc dès les premières lignes de ce livre qui nous dévoile ses souvenirs d'une période difficile, je suis en totale empathie avec lui.
Le suite sera plus terrible encore. On n'imagine pas tout ce qu'implique tel ou tel handicap. Fabien nous le dira, sans détour car il
faut bien appeler un chat, un chat. Cependant, ses propos ne sont jamais trop abruptes. Ils sont parfois directs, un peu crus, mais ce sont les faits qui sont brutaux, la réalité qui est dure.
Reste que l'humain est comme toute créature vivante très tenace, pugnace et entêtée. Il finit par s'adapter quoiqu'il advienne. Pas de manière aisée, non. Cela reste un parcours du combattant. C'est difficile, compliqué, on se cogne contre des murs, on brise bien des rêves, mais on est toujours là, vivant. Amoindri peut-être, mais là.
Ce récit autobiographique est un hymne à la vie.
On n'est pas dans le pathos. On voit à travers les yeux de Fabien, on vit aussi un peu cette expérience même si c'est juste un instant. On sourit aussi car la prose est facétieuse. Il paraît qu'il vaut mieux en rire qu'en pleurer. Certes, pourquoi pas. La pilule est amère, reste que cela passe tout de même bien. La vie est ainsi faite, pas rose bonbon, mais multicolore avec aussi des nuances de gris, voir plus sombre encore.
Patients ?
Oui ils le sont tous car pris en charge par des équipes médicales.
Ils sont aussi des êtres dotés d'une patience qu'ils ont dû apprivoisé.
Lecture qui remet bien les idées en place.
PS : Allez voir le film qui sort le 1er mars.
Wow, comment critiquer ce livre sans en dire trop ? Mission du jour, bonjour !
Fabien Marsaut, beaucoup plus connu sous son nom de scène, Grand Corps Malade nous raconte son histoire dans cette autobiographie fabuleuse.
Un plongeon dans une piscine pas assez remplie et voilà… C’est le drame. Fabien deviendra « tétraplégique incomplet ». Lui qui a tout juste vingt ans, qui rêve de devenir sportif de haut niveau. Malheureusement, sa vie prend une toute autre tournure. Dans ce livre, il nous raconte, de manière oh combien merveilleuse, son transfert du service de réanimation où
il était un des seuls conscients, à son centre de rééducation où il passera un an. Il nous racontera du coup ses progrès, même s’il sait que rien ne sera comme avant. Il va retrouver petit à petit, à la suite de ses efforts, l’usage de ses jambes et de son bras, qu’il avait perdu. Il nous raconte sa petite vie au centre et tout ce qui en dépend, par la même occasion.
Grand Corps Malade, on pourrait penser que c’est un mec comme tout le monde, et pourtant ! Quel homme, mais quel homme ! Je connaissais le slameur avant de connaître l’auteur, mais je connaissais aussi son histoire, donc je savais déjà, avant de commencer le livre, ce qu’il allait raconter. Je me suis demandé si je n’allais pas m’ennuyer du coup, en achetant ce livre, mais c’était plus fort que moi, il fallait que je le lise, moi, qui étais « amoureuse » de ses textes. Quelle magnifique surprise. J’ai trouvé qu’il était aussi bon slameur, qu’auteur !
Il a une facilité à écrire hors du commun je trouve. Il écrit simplement, et pourtant, ses mots sont comme des coups de poignard en plein cœur ! On pourrait penser que c’est un témoignage comme on peut en lire des centaines, mais non, celui-là est différent, unique. Il raconte, avec beaucoup de sincérité, d’humilité, d’humour, ce qui a changé sa vie à tout jamais. Il tourne à la dérision certaines choses qui auraient pu me mettre les larmes aux yeux, tout en ayant un sens du respect incroyable. A aucun moment dans le livre, je n’ai eu l’impression de pratiquer du voyeurisme. Bien au contraire.
J’ai beaucoup rigolé durant cette autobiographie, au risque d’en choquer certains. Si je me suis permis de rire, c’est que je connais très bien ce milieu, ces centres de rééducation qui ne nous laissent jamais indifférent, même en tant que patient. Parce qu’en arrivant en centre de rééducation, le patient sait qu’il ne va sans doute pas retrouver totalement ses facultés qu’il avait avant (si c’est un accident), il sait qu’il va en sortir changer, mais il sera changé aussi mentalement par ce passage qu’il le marquera à tout jamais.
Je trouve qu’il change totalement le regard des personnes « valides », même si je n’aime pas employer ce mot, envers les personnes handicapées et pour cela en plus de tout ce qui fait qu’il est un homme bien, il est encore plus respectable. Je suis donc loin d’être déçue ou de m’être ennuyée, cette autobiographie est un véritable coup de cœur pour moi.
Je termine cette critique par une parole de Grand Corps Malade, qui signifie beaucoup pour moi :
« J’ai des cicatrices plein la peau et quelques unes dans mes souvenirs » tirée de sa chanson, Mental.
Fabien Marsaud nous offre donc une plongée dans l'univers des centres de rééducations, vus du côté patient.
Car il faut être patient, rien en sert de s'énerver. Et de toute façon, vous ne pouvez pas, physiquement parlant. Cette vie dans un lit est l'apprentissage de ce mot.
L'auteur revient tout de même, après sa "sortie", voir ses anciens amis qui eux, ne remarcheront jamais.
Et pourtant, leur envie de vivre est toujours la plus forte.
L'image que je retiendrai :
Celle du compain, sur le ventre sur son brancard, et qui ne parvient pas à passer la porte de la chambre
pour entrer.
Avec émotion et humanité, Fabien nous prend par la main et nous entraîne dans cet univers parallèle que nous redoutons. Son ton, incisif, parfois drôle et toujours touchant, nous enveloppe d'une chaleur humaine incomparable et nous raconte l'impossible : la patience, la souffrance, la rééducation...
Autant de sentiments ressentis et partagés qu'il nous offre sans misérabilisme. Une plongée sans souffle dans cet univers médical qui, même s'il s'avère être souvent difficile et lourd, n'en demeure pas moins le quotidien de nombreuses personnes. Une façon de comprendre, d'écouter
et d'apprendre. Une raison pour changer nos regards et apprendre à écouter. Un livre qui raconte son combat quotidien mais aussi sa renaissance.
http://art-enciel.over-blog.com/patients-de-grand-corps-malade
Après un grave accident, Fabien Marsault plus connu sous le pseudo de Grand Corps Malade est déclaré «tétraplégique incomplet ». Avec ce livre-témoignage, il nous raconte son séjour d’un an dans un centre de rééducation après un mois en réanimation.
Ce livre est un hommage fort et unique aux patients qui souffrent d’un handicap lourd suite à un accident de la vie et qui sont en phase de reconstruction. Il y a beaucoup de pudeur et d’optimiste dans ce livre écrit avec le cœur. Les chapitres sont courts et efficaces. Agréable à lire, nous entrons en terre inconnue où
nous rencontrons Farid, Toussaint, Steeve, Eric, Eddy …, compagnons de chambrées et des virées nocturnes en fauteuils roulants aux vies fracassées. Le point d’honneur de ce livre est que GCM ne s’apitoie jamais sur son sort. Aucune pitié mais juste suffisamment d’optimisme pour nous faire apprécier l’ambiance particulière qui règne dans un centre de rééducation et les phases de progrès des uns et des autres (lorsqu’elles existent).
Avec ses mots, GCM rend hommage également aux soignants des centres de rééducation qui font un travail formidable et se révèlent être de véritables héros des temps modernes avec cette mission singulière qui mériterait une totale reconnaissance de la société, celle de réparer les gens.
Un livre choc et de prise de conscience sur l'autonomie.
Extrait :
« Alors j’ai découvert de l’intérieur un monde parallèle,
Un monde où les gens te regardent avec gêne ou avec compassion,
Un monde où être autonome devient un objectif irréel,
Un monde qui existait sans que j’y fasse vraiment attention »
in Sixième sens
Dans la vie nous faisons parfois des rencontres fondamentales. De celles qui font basculer irrémédiablement nos destinés. Elles ne se présentent souvent qu’une seule fois. Si vous les ratez vous passez à coté de ce qui deviendrait pourtant l’évidence même du reste de votre vie. Elles peuvent prendre plusieurs formes. Individu bien entendu mais aussi évènement heureux ou tragique, objet en tout genre, œuvres diverses, film, chanson, livre. Comment les reconnaître ? Il n’y a pas de méthode. Quand vous les subissez vous les reconnaissez naturellement. Ce qui paraissait auparavant
incongru, inutile devient alors légitime, essentiel.
10 mars 2007. Un samedi soir dans le canapé, devant la télé. A priori pas de rencontre de prévue. Et pourtant.
Sur la deux, c’est la grande messe de la musique française. C’est moins marrant que l’Eurovision mais ça permet de se remettre à niveau. Et puis y’a rien d’autre à regarder.
Ce soir là c’est le sacre de Bénabar et d’Olivia Ruiz.
23H00 On va se coucher me demande Madame ?
C’est à ce moment là qu’un grand garçon un peu dégingandé prend la scène. Il vient de recevoir sa seconde breloque. (Artiste révélation scène et album révélation de l’année). Il entonne son titre phare Midi 20.
Une réflexion :
- "un peu facile quand même, maintenant quand on ne sait pas chanter, on essaye même plus, on se contente de réciter. "
Ce soir, c’est pourtant l’avènement d’un nouveau genre, le slam puisque qu’un autre slameur, Abd Al Malik remporte la victoire de l’album de musique urbaine de l’année.
J’étais tellement à coté de la plaque. Je vais me coucher… pendant plus d’un an.
31 mars 2008. Sortie du second album de Grand Corps Malade, Enfant de la ville.
Ah oui je me souviens, les Victoires de la musique l’année dernière. Mais pourquoi suis-je tellement attiré par ce truc ? Avec le recul, je dirais l’intuition d’une rencontre…
J’ose donc. Des années que je n’avais pas acheté un CD. Rentré à la maison je m’empresse de transférer tout cela sur le baladeur et puis rapidement vais (encore) me coucher, je suis un gros dormeur...
La dernière nuit de mon ancienne vie. J’exagère à peine.
Le lendemain matin c'est la fin d’hiver. Mon bus arrive. Pas envie de courir, je lance tranquillement Enfant de la ville dans les écouteurs. En quelques secondes, j’ai tout compris. Quelques notes de piano. Une voix aux intonations de baryton africain. De la poésie. Je jette un œil sur l’écran du baladeur, le titre s’intitule 4 saisons. Je prend une grande gifle puis une autre et encore une. J’arrive au bureau les joues rouges.
- Ca va A…. ?
- Oui très bien je viens de faire une rencontre... dans le bus.
- A ouai et tu sais comment elle s’appelle ?
- Heu… Fabien…
Depuis, cette rencontre en a engendré bien d’autres et a changé le cours de ma vie.
Fabien Marsaud alias Grand Corps Malade a lui aussi fait une rencontre fondamentale. Avec le fond d’une piscine que l’on avait oublié de remplir. J’ai beaucoup entendu dire que si Fabien n’avait pas eu cet accident, il ne serait pas devenu ce qu’il est aujourd’hui. J’aime à le penser mais je n’en sais fichtrement rien. Le slam serait-il venu à lui tout de même ? A cette question lui-même ne sait pas vraiment quoi répondre. Il écrivait déjà avant l’accident, mais y aurait-il mis la même énergie en continuant son rêve de devenir sportif de haut niveau ?
Vous ne trouverez pas la réponse dans son livre Patients. Vous n’y trouverez pas non plus d'explications sur sa découverte du slam. Dans ce récit Grand Corps Malade y décrit son année passée dans un centre de rééducation après son accident, de son entrée totalement paralysé, victime d’une tétraplégie, à sa sortie.
Je vous vois venir, c’est encore un livre de star de la chanson écrit par un nègre et qui doit n’avoir que peu d’intérêt littéraire. Et bien si c’est le cas détrompez-vous. Sinon, précipitez vous dans votre librairie préférée.
Vous aurez alors l’occasion de découvrir un témoignage poignant au abord si dramatique écrit pourtant avec légèreté, auto-dérision, truffé d’humour et d’un réalisme qui donne l’impression d'avoir été écrit à l’intérieur du centre, à la manière d’un reporter.
Grand Corps Malade a intitulé son livre Patients. Choix tellement judicieux. Ce titre, il nous l’explique dès les premières pages, revêt en fait, deux dimensions. Car il faut l'apprendre, la patience, lorsque l’on se retrouve patient de médecin de ce type d’établissement. En y entrant, votre autonomie tutoie le néant et chaque geste du quotidien, du plus habituel au plus intime, repose sur la bienveillance du personnel de rééducation.
Fabien, Grand Corps Malade n’existait pas encore, entre au centre en état de tétraplégie incomplète. Cela signifie qu’il demeure un espoir. Que quelque part en dessous du cou, un muscle répond encore. Pour lui c’est l’orteil gauche. C’est en s’accrochant à cet infime espoir, que Fabien, va alors lentement, recouvrir l’usage de ses jambes. Pourtant, c’est dans un moment d'euphorie que l’on choisi de lui faire comprendre qu’il ne deviendra jamais le basketteur professionnel dont il rêvait. Il ressortira debout et c’est déjà pas mal quand pour la plupart de ses condisciples, il n’y a déjà plus de d’espoir. Alors, plutôt que de réjouissance, l’on apprend la pudeur voire la culpabilité de parvenir à s’en sortir.
Fabien y aborde également le thème du suicide, à la fois porte d’entrée au centre mais aussi porte de sortie potentielle pour ceux qui ont perdu l’espérance d’une issue acceptable.
Vous doutez encore, je vous offre deux passages du livre pour finir de vous convaincre :
Page 44 :
C’est ici qu’un jour, tous les deux, on a eu cette discussion sur le concept de « gâcher » un moment de sa vie.
Je ne sais plus comment c’est venu, mais on a imaginé un mec qui, en allant à une soirée, tombe en panne d’essence et, au lieu de passer le bon moment qu’il a prévu, attend qu’on le dépanne pendant plusieurs heures. Le mec se dit alors : « Putain, j’ai vraiment gâché ma soirée… »
Après, on a parlé du mec qui, la veille de sa semaine au ski, se casse la cheville en jouant au foot avec ses potes. Il peut alors légitimement se dire : « Putain, j’ai vraiment gâché mes vacances… »
Ou encore le sportif qui se déchire les ligaments du genou à l’aube de sa saison et qui se plaint : « Putain, j’ai vraiment gâché mon année… »
Ben nous, avec Toussaint, on a pris un peu de recul sur notre situation, et en se marrant, mais avec un grand silence derrière, on s’est dit : « Putain, on a vraiment gâché notre vie… »
Page 120 :
Personne d’autre ne sait mieux que moi aujourd’hui qu’une catastrophe n’arrive pas qu’aux autres, que la vie distribue ses drames sans regarder qui les mérite le plus.
Mais, au-delà de ces lourds enseignements et de ces grandes considérations, ce qui me reste surtout de cette période, ce sont les visages et les regards que j’ai croisés dans ce centre. Ce sont les souvenirs de ces êtres qui, à l’heure où j’écris ces lignes, continuent chaque jour de mener un combat qu’ils n’ont jamais l’impression de gagner.
Si cette épreuve m’a fait grandir et progresser, c’est surtout grâce aux rencontres qu’elle m’aura offertes.
Ah oui les rencontres…
AL
http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2013/03/patients-de-grand-corps-malade.html
J'ai lu le livre en un soir. On a un aperçu du combat qu'il a du mener pour s'en sortir. Il peut être très intéressant de le lire quand on est aide soignante, infirmière,... auprès de personnes en situation de handicap. On peut remettre sa pratique (geste, attitude avec la personne,...) en question. Il permet d'être vigilant, pour ne pas oublier qu'ils sont des être humains avant tout.
Voilà ma critique de Patients de Grand Corps Malade:
http://tribulationsdunevie.blogspot.fr/2013/01/patients-grand-corps-malade.html
La prose est moins belle que dans ses slams mais le sujet à le mérite de mettre le doigt là où ça fait mal. Je crois même qu'en tant que valides nous sommes encore loin de ce que ces hommes et ces femmes dont nous parlent Grand Corps Malade ressentent.
Une "belle" leçon de vie.
On est comme happé par les premières lignes de ce roman, qui s'avère malgré tout assez inégal. Un récit malgré tout poignant dans le monde parallèle qu'est un centre de rééducation pour tétraplégiques et paraplégiques, bien loin du film Intouchables.
Belle leçon de vie !
Grand Corps malade ne "larmoie" pas, il explique !
Son histoire nous percute donc de plein fouet ! Mais l'histoire finie bien !
Après un bête accident dans une piscine le jeune Fabien se retrouve tétraplégique ( paralysé des quatre membres )...
Il ne pourra plus jamais accéder à son souhait de devenir professeur de sport !
Il nous raconte ici les différentes étapes de sa reconstruction physique et mentale et aussi celle de ses compagnons d'infortune, la vie au centre de rééducation, les moments d'abattement, les espoirs et bien d'autres choses encore... dans un style réaliste et touchant !
Ce témoignage reste longtemps en mémoire !