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Benjamin Wood signe un roman magistral sur les frontières entre génie et folie, la manipulation et ses jeux pervers - qui peuvent conduire aux plus extravagantes affabulations, à la démence ou au meurtre.
Cambridge, de nos jours. Au détour d'une allée de l'imposant campus, Oscar est irrésistiblement attiré par la puissance de l'orgue et des chants provenant d'une chapelle. Subjugué malgré lui, Oscar ne peut maîtriser un sentiment d'extase.
Premier rouage de l'engrenage. Dans l'assemblée, une jeune femme attire son attention. Iris n'est autre que la sour de l'organiste virtuose, Eden Bellwether, dont la passion exclusive pour la musique baroque s'accompagne d'étranges conceptions sur son usage hypnotique. ?Bientôt intégré au petit groupe qui gravite autour d'Eden et Iris, mais de plus en plus perturbé par ce qui se trame dans la chapelle des Bellwether, Oscar en appelle à Herbert Crest, spécialiste incontesté des troubles de la personnalité.
De manière inexorable, le célèbre professeur et l'étudiant manipulateur vont s'affronter dans une partie d'échecs en forme de duel, où chaque pièce avancée met en jeu l'équilibre mental de l'un et l'espérance de survie de l'autre.
L'auteur du Complexe d'Eden Bellwether manifeste un don de conteur machiavélique qui suspend longtemps en nous tout jugement au bénéfice d'une intrigue à rebonds tenue de main de maître.
Benjamin Wood, né en 1981, a grandi dans le nord-ouest de l'Angleterre.
Amplement salué par la critique et finaliste de nombreux prix, le Complexe d'Eden Bellwether est son premier roman.
C'est officiellement mon nouveau livre préféré !
Je ne sais même pas par où commencer pour vous dire à quel point il est merveilleux...
Eden Bellwether souffre du « complexe de Dieu » : il est persuadé que sa musique peut soigner les gens. Sa destinée dangereuse s'accélère quand sa soeur se met à fréquenter un aide-soignant, Oscar, un jeune homme sceptique mais fasciné par cette famille issue de la haute bourgeoisie et apparemment douée pour tout ce qui touche à la musique classique.
L'écriture est douce et fluide, mais aussi intelligente et mesurée. Il n'y a rien à jeter.
Je suis encore sous le charme...