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À découvrir
Une jeune femme, Nola disparait dans une petite ville américaine dans les années 70. 30 ans plus tard son cadavre refait surface et le suspect numéro 1 est un écrivain connu et adulé...Un jeune écrivain en mal d'écriture dont il avait été le mentor décide de prouver son innocence...
Joël Dicker arrive à recréer avec justesse l'atmosphère de l'Amérique des années 70, des petites villes, de la police. Il excelle aussi à décrire les relations entre les habitants d'une petite ville et à en souligner toute la complexité, l'amour, le désir et la jalousie restant les moteurs principaux
de toute action. Son roman est aussi un roman de passation entre deux écrivains, un questionnement sur l'élaboration de l'écriture, une réflexion sur le monde de l'édition mais aussi sur l'intrusion des lois du marché dans la littérature. Entre roman policier et satire sociale, un roman à découvrir!
Ça y est : j’ai enfin lu le phénomène littéraire dont tout le monde a parlé cet automne et qui a reçu deux prix : celui de l’Académie française et celui du Goncourt des lycéens. Et bien, je dois dire que sans être transcendante, ma lecture fut plutôt agréable et plaisante. Certes, on est loin du chef d’oeuvre qui réconcilierait exigence littéraire et goût populaire comme le proclament certains ; toutefois, le livre est plutôt bien ficelé. Il s’agit d’un thriller avec ce qu’il faut de rebondissements pour tenir le lecteur en haleine – à ce titre, la fin du roman,
pendant laquelle nos soupçons sur le meurtrier changent de minute en minute, est un modèle du genre. On enchaîne vraiment les pages s’en sans rendre compte, ce qui montre que la construction de l’intrigue est efficace. Ce n’est pas très bien écrit, certains passages sont très caricaturaux (on pense notamment aux dialogues entre Marcus Goldman et sa mère, assez risibles), les incohérences sont légion, mais on excuse facilement ces défauts en général pour ce type d’ouvrage dont l’unique prétention est de nous faire passer un bon moment.
Attention toutefois de prendre le roman pour ce qu’il n’est pas sous peine de grande déception – cela explique je pense les mauvaises notes attribuées sur ce site à ce roman. À en croire la quatrième de couverture, La vérité sur l’affaire Harry Quebert serait "une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et les médias". Rien n’est moins faux ! Sauf si l’on considère que des phrases telles que "le monde entier est en train de devenir un McDonald’s monsieur Goldman" ou bien "les utilisateurs de Facebook ne sont que des hommes-sandwichs qui travaillent gratuitement [pour faire de la publicité]" qui parsèment le roman brillent par leur analyse profonde et leur pertinence...
Il y a quelques années, Stephen King, dont j’apprécie certains romans, disait très justement qu’il était l'equivalent du Big Mac en littérature américaine. J’ai trouvé le Giant de la littérature francophone ! C’est Joël Dicker !
Si vous ne pouviez acheter qu'un livre cette année, ce serait celui là! Prix de l'Académie française et Prix Goncourt des Lycéens.
C'est l'histoire de Marcus Goldman, écrivain, qui après le succès de son premier roman a du mal a écrire un nouveau livre.
Il va rejoindre dans le New hampshire son mentor Harry Québert, qui fût son professeur de littérature et son ami,afin de profiter de ses conseils.
C'est alors qu'on découvre le cadavre de Nola Kellergan dans le jardin de la maison de Harry Québert; cette jeune fille de quinze ans avait disparu 30 ans auparavant.
Harry est rapidement
accusé du meurtre et Marcus va mener l'enquête afin de disculper son ami ; ce qu'il va découvrir alors est surprenant! De multiples pistes vont surgir et jusqu'à la dernière page on ne saura pas qui a tué Nola.
Exceptionnel!
Une histoire très bien ficelée. On s'attache très rapidement au personnage de Marcus dont on suit avidement les péripéties pour découvrir "la vérité sur l'affaire Harry Quebert". A peine commencé, je n'ai pas réussi à décrocher et j'ai lu le romaine d'une traite, en une nuit!
Je découvre un peu au hasard Joël Dicker suite à une recommandation. J'achète donc La vérité sur l'affaire Harry Quebert avant le confinement. J'attaque ce (gros) roman et c'est la surprise! une histoire captivante dans laquelle on est happé, une énigme qui tient en haleine jusqu'à la dernière page. Quelles difficultés que de devoir poser ce chef-d’œuvre le soir pour dormir... ah non! en fait, on ne peut pas le poser! une nuit blanche à terminer ce roman, avec un fin géniale!
Idéal pour attendre le train pendant les grèves ! Un épais petit roman à suspens qui se laisse lire sans haine mais sans passion, écrit à l'arrache, des lieux communs, des redites, des bons sentiments, du convenu, des rebondissements artificiels...mais l 'Hauteur adore ce qu'il écrit !
Pour mes goûts de lecture, j’ai énormément apprécié ce livre, où tous les maillons se mettent en place petit à petit. Un régal
Marcus, devenu célèbre avec son premier roman, se laisse vite emporter par la gloire, et se repose ainsi sur ses lauriers. Mais très vite il est rappelé à la réalité, étant lié par un contrat avec sa maison d'édition, s’il ne veut pas se retrouver sur la paille il n’a pas d'autre choix que d'écrire un livre : celui qui va le propulser au plus haut.
Marcus nous transporte avec lui, raconte sa rencontre avec Harry, comment ils ont lié une amitié si particulière. C'est avec beaucoup d'émotion et de sentiments qu'il raconte son histoire. Il nous transporte à travers elle et cette
amitié qui les unit, qui n'a pas de limite quand elle est sincère.
Mais il n'y a pas que cette histoire d'amitié il y a aussi l'amour entre Harry et Nola. Nola dont le corps a été retrouvé près du jardin de Harry Québert en 2008…
Que s'est-il passé réellement ?
C'est ce que Marcus fait passer comme message en voulant aider son ami Harry à démontrer qu'il est innocent des deux meurtres commis.
On retrouve donc Marcus en route dans le New Hampshire à la recherche de la vérité.
Une histoire pleine de rebondissements, de secrets révélés, d’amour, d’émotions, de tristesse mais aussi n'oublions pas cette intense amitié entre Harry et Marcus.
J'ai beaucoup aimé ce roman, on est bien pris dans l'histoire et j'adore la plume de Joël Dicker.
Par contre, j'ai vraiment préféré La disparition de Stéphanie Mailer (que je n'ai pas pu lâcher). Je trouve que celui-ci est un peu plus "lent" au niveau du rythme et j'ai trouvé les personnages sympathiques mais je m'y suis moins attachée que dans l'autre.
Dommage car on a plus tendance à plébisciter ce livre-ci alors que j'ai trouvé l'autre plus intéressant !
Il n'en reste pas moins que c'est un très beau roman, une belle enquête policière comme sait si bien faire Joël Dicker.
Le roman type du bavardage inutile, des redites (parfois même texto sur un paragraphe entier). L'art de tirer habilement à la ligne, celui des digressions oiseuses :ainsi l'héroïne a-t-elle 15 ans, nous est-il rappelé bien 200 fois. Un roman étouffe-chrétien. Si l'auteur a un bon niveau de langue, il n'a en revanche aucun style. A périr d'ennui.
Lien vers ma chronique: http://www.lesmiscellaneesdepapier.com/la-verite-sur-laffaire-harry-quebert-de-joel-dicker/
Le mot de la fin : Les réflexions dont regorge le bouquin, en sont ses plus grandes qualités. Joel Dicker dépeint avec brio cette société des apparences avec ses diktats et ses faux-semblants. Que ce soit la vie familiale, la justice, les médias, la religion aucune composante sociétale n’est épargnée. Il passe le secteur éditorial au vitriol en critiquant vivement l’hypocrisie ambiante et les logiques marketing derrière la qualité intrinsèque de la littérature,
un peu dans la même veine que cadavre exquis. L’histoire sous forme de thriller permet de ne pas vouloir la lâcher, et ses plus de six cents pages se lisent vite. Toutefois, les nombreuses redondances et les rebondissements incessants lassent. Je n’ai pas cru deux secondes non plus l’histoire d’amour, on sent que l’auteur n’a jamais été une fille de 15 ans. Ça reste une agréable lecture dans l’ensemble et j’ai énormément apprécié le développement sur le travail de l’écrivain. Enfin, la mère de Marcus m’a fait énormément sourire dans un moment ou ma vie perso est un peu compliquée ça fait du bien quand la vie littéraire remonte tout ça.
Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/03/la-verite-sur-laffaire-harry-quebert.html#more
Extrait de mon avis: "Oh oh oh, eh bah ça alors !!" C'est mot pour mot ce que j'ai dit dans les secondes qui ont suivi la fin de ma lecture. Autant vous dire que je ne suis pas prête d'oublier cette histoire écrite avec une grande intelligence, ni de passer à côté d'un roman de Joël Dicker dans les années à venir.
La vérité sur l'affaire Harry Quebert est un roman policier avec une intrigue absolument remarquable combiné à quelque chose qui nous parle, à nous lecteurs, puisqu'il
évoque les difficultés qu'un auteur peut ressentir à l'écriture de son roman.
Le début de l'histoire est assez simple, nous faisons la connaissance de Marcus Goldman, un écrivain d'une trentaine d'années qui est atteint du syndrome de la page blanche. On sait tous ce que cela veut dire : l'auteur a du mal à trouver l'inspiration et à mettre des mots bout à bout afin de nous écrire un beau et bon roman. Marcus se sent démuni et reprend contact avec son "maître", celui qui lui a donné les meilleurs conseils et le plus grand soutient lors de l'écriture de son premier livre (qui lui, a connu un succès énorme) cette personne est son ancien professeur et il se nomme Harry Quebert. Marcus pensait retrouver auprès de son mentor l'envie d'écrire, mais un événement inattendu va chambouler les retrouvailles des deux hommes : un cadavre va être retrouvé dans le jardin d'Harry.
L'intrigue est toute trouvée : Marcus doit découvrir la vérité, toute la vérité sur le passé de son ami et il n'est pas au bout de ses surprises... [...]
Lire la suite sur mon blog www.leslecturesdelily.com
Excellente histoire, un livre une fois commencé, on ne peut plus lui échapper.
Super bouquin avec une fin renversante et un hero attachant.
N'hésitez pas a le retrouver dans Le livre des baltimores ou même a lire le premier livre de Joel Dicker, ils sont tous a mettre dans la catégorie " à lire".
Mathilde
«Un roman d’envergure tout simplement éblouissant» - 5 étoiles
Au cœur de l’Amérique profonde un écrivain est rattrapé par son passé : il est accusé d’avoir assassiné une jeune fille. Ce roman est unique car très différent de ce que l’on a pu lire jusqu’ici. Il est inclassable car il allie le suspens d’une enquête policière et des réflexions sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice, sur les medias et sur la vie en général. Joël Dicker unit une finesse d’écriture à une histoire très prenante, et on se laisse emporter tout
au long des 855 p de son récit. C’est un livre d’une originalité rare où les retournements de situation se retrouvent jusqu’à la dernière page. J’ai lu que certains critiques n’ont pas apprécié l’attribution du Prix de l’Académie française à ce roman parce que « trop facile à lire » mais pourquoi ce prix devrait-il n’être accessible qu’à une élite intellectuelle restrictive ? Si «Un bon livre est un livre que l’on regrette d’avoir terminé » alors ce roman mérite réellement cette récompense. Il rend aussi hommage aux écrivains car Joël Dicker sait véritablement jongler avec les mots. Lorsqu’on a terminé la lecture, on trouve ce livre trop court et on en voudrait encore et encore. Bref, c’est un des meilleurs romans que j’ai pu lire depuis très longtemps.
Qu'est ce qu'on s'ennuie a la lecture de ce livre il ne se passe rien pendant 200 pages , l'histoire est abracadabrantesque , l’écriture est d'une faiblesse incroyable , bourrées de lieu commun , un pave de 800 pages pour du vent , je me demande encore comment je suis parvenu a la fin , enfin bref a fuir!!!!!!!!!!!!!!
Qu'il est bon de plonger en apnée dans 800 pages pendant 2 jours non-stop !
Ce roman est un puzzle doublé d'un mille-feuilles savamment construit, qui exploite avec ingéniosité les croisements de regard des témoins, des écrivains, les supports divers (épistolaires, journalistiques, romanesques et historiques).
On enfile les questions comme des perles sur un fil et on boucle la boucle quand toutes les questions reçoivent leur réponse.
L'aventure de l'écriture est aussi un des aspects (le centre ?) de ce roman décoiffant !
Un bon livre qui fera de vous une véritable marionnette jouant avec vos certitudes jusqu'à la fin. Facile et plaisant à lire. Idéal pour la plage !
Un roman captivant! Un récit sous forme de poupée russe... une révélation en amène une autre, entraînant le lecteur de rebondissement en rebondissement. Mais ce n'est pas seulement une enquête policière, on plonge également dans le quotidien d'un écrivain à succès souffrant du syndrome de la page blanche.
Beaucoup de critiques divergentes pour ce livre. Pour ma part, j'ai pris beaucoup de plaisir à le dévorer en deux jours durant mes vacances. Un polar "américain" écrit avec brio par un jeune auteur suisse. Une intrigue bien menée, certes parfois avec des coups de théâtre un peu rocambolesques, des pointes d'humour, notamment avec la mère juive du narrateur, qui ponctuent le récit, une description d'une certaine société américaine sur fond de changement en marche (élection de Barack Obama), l'histoire d'une amitié et fidélité profonde entre un élève et son maître qui va au delà des préjugés et des mensonges de notre société de consommation ou le paraître est souvent plus important que la réalité ... Un bon moment !
J'accorde 2 étoiles car c'est quand même le genre de livre qu'on lit jusqu'au bout pour en connaitre le dénouement....néanmoins je ne le recommande pas: style trop simpliste, des dialogues qui ne tiennent pas la route, des rebondissements rocambolesques...ce livre n'est pas au niveau de l'intérêt médiatique qu'il a suscité....
Super bien "ficelé", se lit très rapidement car on veut aller le plus rapidement jusqu'au bout. Idéal pour les vacances ! Je le conseille vivement !
Je viens de terminer le "phénomène littéraire" de ces derniers mois, et mon sentiment sur ce roman demeure en demi teinte. Comme beaucoup, j'ai dévoré cette histoire pleine de rebondissements en moins d'une semaine. Malgré, l'intrigue bien ficelée et l'envie de le terminer au plus vite pour connaître le fin mot de l'histoire, trop d'éléments jouent en défaveur de ce livre qui, à mon humble avis, est largement surestimé. Tout d'abord, le style littéraire n'est pas à la hauteur, très simpliste et sans aucune forme (les pages extraites du "chef d'oeuvre" de Harry Quebert donnent envie de rire). Ensuite, les nombreux dialogues amoureux entre Harry et Nola sont d'une niaiserie affligeante (certaines pages paraissent copiées-collées d'un Harlequin lambda et je n'exagère pas). Enfin, le plus choquant dans cette lecture restera le traitement des personnages féminins : naïves, irrascibles, idiotes et toutes sans aucun forme de profondeur... Les personnages masculins (heureusement prépondérants) sauvent la lecture. Je le recommande quand même, à lire pendant l'été pour un moment distrayant, pas plus.
Nola, une jeune fille de 15 ans, disparait en 1975 à Aurora aux Etats Unis. En 2008, on retrouve ses restes dans le jardin d'Harry Quebert, célèbre écrivain. Son élève, Marcus Goldman, lui-même écrivain, va refaire l'enquête pour essayer de le disculper et surtout pour retrouver l'inspiration. Tous les habitants ont un mobile. Intrigues, coups de théâtre, retrounements de situation, tout y est...
Ce roman, publié en septembre 2012, est littéralement encensé par la critique. Il reçoit d’ailleurs en novembre 2012 le Grand Prix du roman de l’Académie Française ainsi que le Prix Goncourt des Lycéens.
Tout d’abord, l’histoire. C’est un roman sur un roman. Même deux.
En trame de fond : la campagne présidentielle américaine de 2008. Marcus Goldman est un jeune écrivain talentueux dont le premier roman a été le succès de l’année dans les librairies. Il qui est en quête d’inspiration pour son prochain livre mais est, hélas, victime du syndrome de la page blanche
et n’arrive pas à produire un nouveau livre : c’est le premier roman.
Pour remédier à cela, son mentor Harry Quebert l’invite venir passer quelques semaines dans sa propriété en bord de mer à Aurora, dans le New Hampshire. Ce dernier, la soixantaine, est son ancien professeur de fac, son meilleur (et seul) ami, mais il est aussi considéré comme l’un des écrivains les plus doués de sa génération grâce à son roman Les Orgines du Mal, paru en 1975 : c’est le second roman.
Après quelques semaines non productives à Aurora, Marcus Goldman rentre à New York. C’est à ce moment que l’élément perturbateur fait son apparition. On retrouve dans le jardin d’Harry Quebert les restes du corps de Nola Kellergan, une jeune fille disparue à l’âge de 15 ans en août 1975. C’est louche … très louche pardi ! D’autant plus qu’il s’avère que Harry (la trentaine à l’époque des faits) et Nola ont vécu une histoire d’amour passionnelle et terriblement compliquée (on se demande pourquoi !) avant que celle-ci ne disparaisse. Louche, vous dis-je !
Marcus Goldman, persuadé de l’innocence de son ami (oui, franchement, si on commet un méfait, on évite d’en garder des preuves dans son propre jardin, c’est trop évident) décide de se rendre sur place et de fouiller dans le passé …
C’est donc à partir de ce fil conducteur que l’auteur, Joël Dicker, dévoile peu à peu les événements qui ont eu lieu à Aurora en 1975.
En soi, c’est le roman idéal pour les vacances. Nombreuses sont les critiques qui disent que l’on est incapable de le lâcher, je ne suis pas exactement de cet avis. Attention, c’est un excellent roman, je ne dis pas le contraire ! Mais je n’ai eu aucune peine à le fermer et à le poser sur ma table de nuit. Il faut dire que depuis Harry Potter et les reliques de la mort, le monde littéraire me semble bien triste…
Bref, le roman qui convient à tout le monde ! Les adolescents comme les adultes, les femmes comme les hommes, les travailleurs comme les personnes en recherche d’emploi y trouveront une histoire prenante, avec quelques rebondissements, des personnages à la psychologie complexe et au passé trouble, le tout raconté par un auteur de talent sans aucune fausse note.
De plus, les nombreux référentiels temporels (dont la campagne pour l’élection présidentielle américaine) inscrivent le récit dans le quotidien du lecteur, ce qui est particulièrement appréciable.
Le seul « reproche » que l’on puisse faire à ce roman, c’est qu’il a quelques longueurs où l’on se demande où toute cette histoire nous mène. Une petite centaine de pages auraient pu être supprimée avant la chute du récit : à vouloir entretenir le suspens, l'auteur nous perd l'espace de quelques chapitres.
Bon roman policier qui traite avec beaucoup de finesse la complexité des rapports humains au sein d'une petite bourgade américaine. L'intrigue est captivante jusqu'à la fin où le gros sac de nœuds se défait enfin !
Chroniquer mes lectures n'est nullement une obligation pour moi car je ne pose pas mes mots sur chacune d'elle, je ne m'en sortirai jamais. Mais certains livres ne me laissent pas le choix, tant ils me bouleversent ou me laissent songeur. La vérité sur l'affaire Harry Quebert en fait parti. Ce titre n'est pas simplement un thriller, il va bien au-delà, il retranscrit la vie des hommes, de sa beauté à sa part la plus sombre, nul n'est exempt de reproches malgré toute sa bonne volonté.
Marcus Goldman est un auteur ayant connu le succès avec son premier ouvrage, malheureusement pour lui
le second ne veut toujours pas venir, le syndrome de la page blanche. Quoi de mieux que retourner auprès de Harry Quebert, l'homme qui lui a tout appris pour se ressourcer. Comble de malchance, au même instant son mentor est accusé du meurtre de Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans avec qui il aurait eu une aventure. Marcus est certain de l'innocence de son mentor, il fera tout pour découvrir la vérité.
Une des grandes questions est peut-on faire aveuglément confiance à ses amis? Ou se forcer à les croire pour que notre monde ne s'écroule pas? Marcus a fait son choix, au fil des pages et de son enquête les certitudes de notre jeune écrivain seront chamboulé.
Marcus est encore un enfant, faible face à l'avenir, imbu de lui-même, il a peur de l'inconnu comme la plupart des êtres humains. Harry Quebert éduqua Marcus intellectuellement et humainement lorsqu'il était son professeur, mais l'apprentissage de la vie ne se fini jamais. Marcus le comprendra davantage au fil de son enquête, où il apprendra à voir au-delà des yeux, et comprendre ce que les mots et les paroles peuvent cacher.
L'important dans La vérité sur l'affaire Quebert n'est pas de connaître le dénouement,le nom du coupable. Le plus important est le rapport humain entre tous nos protagonistes.Tout n'est pas aussi simple qu'on pourrait le croire, il n'y a pas le blanc et le noir, le bien et le mal. On découvre dans cet ouvrage l'amour, l'amitié,l'espoir, la rêverie, la faiblesse des hommes, celle des femmes également. Joël Dicker nous offre des personnages complexes, atrocement humains grâce à leurs faiblesses, il nous oblige à nous poser de nombreuses questions, qu'aurait-on fait si cela devait nous arriver? Sous ses airs de lecture de thriller La vérité sur l'affaire Harry Quebert nous livre une profondeur sur les relations humaines hors du commun. Je vous laisse découvrir par vous-même ce qu'il c'est passé dans cette joyeuse petite ville.
J'ai attendu quelques temps avant de publier une critique sur ce livre afin de savoir si quelques mois après je me souviendrais bien de ce roman, (marque de bon livre chez moi!) Et bien oui!
J'avais peur d'être déçu avec toutes les critiques que j'avais entendu sur ce livre et heureusement non, un bon bouquin avec tout ce qu'il faut pour rester accroché : une intrigue, des rebondissements, une écriture fluide et plein de rythme! Allez tous le découvrir!
J'ai beaucoup aimé cette immersion dans une petite ville américaine. Par contre, j'ai trouvé l'intrigue un peu lourde. On a parfois envie de dire à l'auteur "allez, finissons-en !"
Un des meilleurs policier que j'ai lu depuis longtemps ! Entre suspense, fou rire, nostalgie et histoire d'amour on passe un super moment et on arrive pas à décrocher.
Les critiques de ce livre s'opposent à 180° : encensé par les jurys des prix littéraires (Goncourt des lycéens et prix du roman de l'Académie française), conspué par d'autres. Je crois qu'il faut surtout s'interroger sur le thème de ce roman .
Il s'agit principalement d'une satire de la littérature et de la société américaines.
Bien entendu, il y a la disparition de la jeune Nola Kerrigan et l'enquête ré-ouverte 30 ans après suite à la découverte de son corps. Les rebondissements multiples rendent d'ailleurs le livre palpitant, difficile de le poser quelques heures (et
pourtant il y a 650 pages ...).
Cependant, il y a également une histoire d'amitié quasi indéfectible entre deux hommes (le maître et l'élève) qui subit quelques heurts et surtout une caricature de la société américaine et de l'antagonisme entre une ville moyenne où personne n'est complètement innocent et de la mégalopole où la solitude est reine.
Ce qui est particulièrement intéressant, c'est la construction et l'architecture de ce livre, une vraie maîtrise pour un si jeune écrivain.
L'écriture, quant à elle, si on peut comprendre qu'elle soit appréciée par des lycéens, n'est quand même pas à la hauteur pour l'Académie.
En synthèse, une très bonne lecture à ne pas bouder par excès d'élitisme.
Une plongée dans l'Amérique "puritaniste" sur fond d'affaire de viol sur mineure, tout ça avec (parfois) une pointe d'humour : le défi n'était pas évident, il est pourtant impeccablement relevé. On regrettera peut-être un peu trop de rebondissements ; tellement qu'on en perd parfois le fil. Tous n'étaient utiles.
J'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai trouvé très bien écrit et avec beaucoup de suspense même si ce n'est pas un livre policier mais plus une intrigue journalistique. Je suis rentrée dans le livre tout de suite et l'ai fini en quelques jours, trop envie de savoir la fin :-)
La multiplicité des rebondissements et autres effets en lien avec la forme tels que le découpages des scènes, les allers-retours narratifs, ne parviennent pas à masquer la médiocrité littéraire de l'écriture, la manque de consistance de la psychologie des personnages et la tiédeur de cette soit disant grande histoire d'amour.
Au fil des pages le lecteur se trouve captif des artifices de la recette "comment faire un roman qui marche et se vende très bien".
le procédé est détestable, irritant et très honnête.
L'attribution du prix de l'académie Française reste pour moi
une énigme. Si quelqu'un peut me répondre?.....merci d'avance.
Ecrire un livre américain n'est pas un défi facile pour un auteur européen. C'est réussi!
L'auteur a très bien su épouser les standards de la littérature américaine.
L'esprit WASP, que je croyais être une légende colportée par nos professeurs d'anglais de lycée, et dont j'ai malheureusement constaté l'absurde réalité sur place, est bien présent.
Sur l'histoire: Malgré le fait qu'il parait un peu absurde que Nola et Quebert n'aient jamais parlé de leur correspondance et ainsi découvert la vérité, j'ai apprécié de me faire ballader d'un suspect a l'autre par les multiples
rebondissements et sorties de squelettes du placard.
L'auteur a su mettre en valeur la relation atypique entre Nola et Harry, sans jamais tendre vers le trash.
Enfin, j'ai aimé le fait que Nola soit décrite non par ses traits physiques, mais plus subtilement, par ce qui se dégage d'elle: en apparence une forte vitalité, une joie de vivre; elle donne l'impression d’être sensible a la beauté des choses et d’irradier le bonheur autour d'elle....
C'est tout cela qui fait qu'elle exerce une puissante attraction sur son entourage, jusqu’à en devenir dangereuse. Alors que sa personnalité recèle en réalité des recoins plus sombres, pleine d'aspérités.
Marcus Golman est un auteur à succès qui n'arrive pas à écrire un nouveau roman. Son éditeur lui met la pression et le menace de le poursuivre s'il n’écrit pas un livre avant la date fixée.
Son ancien professeur Harry Quebert qui est également son ami et écrivain est accusé d'avoir assassiné Nola une jeune fille de 15 ans avec qui il aurait eu une relation.
Marcus convaincu par l’innocence de son ami, va mener son enquête. Il décide d'écrire la vérité sur cette affaire.
L'histoire est très bien ficelée, pleins de rebondissements/retournements de situation, pas de temps
morts, l'auteur nous manipule entre plusieurs suspects pour garder tout le suspense, tout ce que j'aime! Construction du livre originale. Il mérite bien les récompenses qui lui ont été donné : prix académie française 2012 et prix Goncourt lycéens 2012
Un bon thriller sur l'imposture! Ce roman est écrit simplement mais l'intrigue est bien ficelée avec un bon suspens, aux rebondissements multiples et où les suspects pleuvent. On prend aussi plaisir à découvrir certaines perversités de l’espèce humaine. La fin de l’histoire est bien amenée et ne déçoit pas. Roman très divertissant.
L'histoire policière n'est qu'un prétexte. Je suis de plus en plus persuadée que ce livre est un livre sur l'écriture. Et pas seulement parce que les personnages principaux sont des écrivains !
Sans qu'on s'en rende compte, c'est la même histoire qui est racontée, à chaque fois enrichie, et donc transformée, par un élément nouveau de l'enquête. En rajoutant par dessus les réflexions des deux protagonistes sur l'écriture, voilà un livre que j'ai eu bien du mal à lâcher... Et preuve supplémentaire que c'est un bon livre : j'ai été triste de quitter cette univers quand je l'ai
terminé ! Car "Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé"
La Vérité sur l'affaire Harry Quebert est un polar machiavélique. De ceux que vous ne pouvez poser, qu'après l'avoir terminé. Récompensé par le prix Goncourt des lycéens et par le Grand Prix du roman de l'Académie Française, il narre l’enquête de Marcus Goldman, venu à la rescousse de son mentor, l'un des écrivains les plus célèbres des Etats Unis, Harry Quebert, dans le jardin de qui a été retrouvé, enterré, le cadavre de Nola Kellerman, une jeune fille de 15 ans disparue il y a plus de trente ans. Le problème étant qu'Harry Quebert a eu une liaison avec elle, ce qui en
fait le principal suspect. S'en suis un longue enquête aux nombreux rebondissements et qui permettra à Marcus Goldman, de trouver le sujet idoine pour son nouveau roman. A priori rien de bien innovant et pourtant, nous sommes déjà très nombreux à avoir été happé par ce roman. Un début d'explication vient peut-être du fait que ce thriller à l'américaine fut écrit en langue française, sans passer par le prisme de la traduction, qu'il revêt cette saveur si particulière.
En filigrane de l'intrigue, élément qui est sans doute passé comme secondaire pour nombre de lecteurs, se trouve une vrai interrogation sur les affres de la création littéraire, Joel Dicker débutant chaque chapitre par les conseils d'écriture d'Harry Quebert prodigués à son protégé Marcus, lorsqu'il était son professeur de littérature à l'université.
Ces conseils, que l'on peut prendre initialement pour des évidences voire des lapalissades, ou au contraire trouver certains d'entre eux très énigmatiques, s'avèrent pourtant, pour la plupart, extrêmement judicieux et, pris à la lettre, peuvent être d'un immense intérêt pour l'apprenti écrivain. Croyez-moi, de nombreux d'entre eux peuvent s'entendre dans les meilleurs ateliers d'écriture, imaginez l'économie de temps et d'argent que vous aller pouvoir en tirer.
Pour les découvrir:
http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2013/06/la-verite-sur-laffaire-harry-quebert-ou.html
Une dernière chose, ces conseils, remis dans le contexte du roman, en sont surement encore plus profitables, étant étayés par le chapitre, ou un de ses éléments, q"ils précèdent.
Ne vous épargnez donc surtout pas la lecture de La vérité sur l'affaire Harry Quebert même si vous avez pris connaissance des secrets d'Harry, celui-ci étant, par ailleurs, un excellent roman...
AL
http://blowawaydandelion.blogspot.fr/2013/06/la-verite-sur-laffaire-harry-quebert-ou.html
Un récit passionnant qui nous embarque et ne nous lache pas. On a envie d'aller au bout, on dévore le roman pour enfin savoir. Le seul bémol : les dialogues entre Nola et Quebert qui ressemblent plus à des stéréotypes qu'à de vrais dialogues d'amour.
Le suspens est très bien ficelé, l'écriture agréable. Je crois avoir lu une histoire de plagiat sur internet pour ce livre...;je n'en sais rien...mais c'est un bon livre
C'est à l'occasion du challenge Livra'deux pour Pal'Addict 5 organisé sur Livraddict que je me suis enfin lancée dans ce roman qui traînait dans ma PAL depuis quelques mois. Un grand merci à Licorne de l'avoir choisi pour moi parce que très franchement, j'aurais sans doute attendu des lustres pour me lancer, et c’eut été une erreur ! Je ne sais pas très bien ce qui me retenait. Peut-être juste le fait que je ne suis pas très « littérature contemporaine », et que je percevais plus cette histoire comme telle que comme un thriller.
Toujours est-il que je l'ai dépoussiéré et
que je ne le regrette pas une seconde. La vérité sur l'Affaire Harry Quebert, c'est une enquête policière contemporaine, mais c'est aussi une magnifique histoire d'amitié, celle d'un jeune écrivain pour son mentor accusé à tort de meurtre, et qu'il va tout mettre en œuvre pour innocenter, au mépris même de sa propre sécurité. C'est aussi le récit d'une histoire d'amour bien réelle mais impossible entre un homme de 30 ans et une adolescente de 15 ans. C'est, enfin, une histoire d'écrivain confronté au syndrome de la page blanche.
Une lecture qui s'est avérée passionnante ! J'ai adoré m'immerger en même temps que Marcus dans cette petite communauté en apparence calme et tranquille, mais où les fantômes du passé sont sur le point de se réveiller. Joël Dicker navigue avec habileté entre 1975 et 2008, il nous ballade d'un suspect à l'autre, et quand enfin on pense avoir compris ce qui s'est réellement passé et qui a tué Nola Kellergan, c'est pour mieux découvrir que la vérité est encore ailleurs. Car les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, se retrouvent bientôt tous avec une « bonne » raison d'avoir tué Nola, une jeune fille solaire dont la part de ténèbres est plus importante qu'il n'apparaît de prime abord.
Il y a beaucoup de choses dans ce roman. C'est tout à la fois une chronique d'une certaine Amérique rurale et puritaine, et un polar, mais c'est aussi un bel hommage au métier d'écrivain. J'ai adoré cet aspect-là : la manière dont l'auteur décrit le désespoir du manque d'inspiration quand on a connu une gloire fulgurante avec une première publication ; comment les scrupules finissent par fondre comme neige au soleil, et l'imposture par devenir une solution envisageable ; et comment la réalité se mêle à la fiction au paradis des écrivains.
Un excellent moment de lecture. Et à ceux qui seraient rebutés par la couverture peu attrayante ou le nombre assez élevé de pages de ce roman, je ne saurais trop conseiller de se lancer car c'est un voyage captivant qu'on nous propose ici.
Que dire de plus qui n'est déjà été dit sur ce roman ?
J'ai bien aimé l'aspect "recherche du suspect" qui entraîne le lecteur sur de nombreuses fausses pistes : un auteur est dangereux, qui vous fait croire ce qu'il veut. Et n'oublions pas que "Tout le monde ment" (décidément, je ne m'en sors pas ces derniers temps).
J'ai moins aimé le côté "Comment écrire un bon roman en 31 leçons".
Un roman riche et foisonnant qui parle, à mon humbre avis, d'abord et avant tout d'amour. Le VRAI, l'amour d'une vie - celui qui se fait attendre - celui qui ne sait pas s'exprimer - celui qui
tente de sauver son enfant - celui d'un presque père pour son presque fils.
J'ai bien aimé le jeu de mot avec le personnage de Nola : No-là, l'insaisissable.
Les personnages sont bien campés et touchants à différents égards.
Sans oublier le célèbre "Lolita" en toile de fond.
Le côté critique sur la justice et les médias m'a moins intéressé ; plus celui sur le mode de l'édition.
Au final, j'ai passé un très bon moment avec ce roman aux multiples rebondissements.
L'image que je retiendrai :
Celle de la boîte en fer "Souvenirs du Maine" contenant des miettes pour les mouettes.
Très bon moment, une histoire bien ficelée, un livre que l'on ne décroche pas, un polar qui amène son lecteur jusqu'au bout, mais... je m'attendais à un roman beaucoup plus profond pour un livre ayant obtenu le prix de l'Académie Française. Soit les membres de cette académie ne savent plus lire, soit ils ont été payés pour voter celui-ci !
L'histoire est bonne certes ! Mais le fond est creux. La lecture est fluide, facile et rapide à lire. Pas de doute, on reste accroché au livre pour connaître la suite. Seulement... j'ai trouvé les dialogues d'une certaine médiocrité, le vocabulaire
extrêmement pauvre... sans parler du roman épistolaire de Harry Quebert, les Origines du Mal qui est juste une grosse blague dans la niaiserie, mielleuse et d'un banal... à croire que Joël Dicker n'a jamais été amoureux de sa vie ou lu "Elle et Lui" de Georges Sand... Peut-être aurait-il dû se documenter un peu plus sur les romans d'amour épistolaires au lieu de nous sortir un roman plagié de "La Tâche" de Philip Roth, avec des personnages aux profils psychologiques des séries B Américaines dont aucun ne vous donne une émotion telle quelle soit.
Bref... un prix académique pour un livre à la hauteur de Musso et Levy, ça me fait mal au coeur pour les autres auteurs qui ont vraiment du talent !
Cependant, je ne dis pas que le livre est mauvais, je pense juste qu'il ne mérite pas toutes les louanges que l'on peut y faire.
J'ai littéralement dévoré ce livre dès que je l'ai eu entre les mains. Je l'ai fini en un peu moins de deux jours.
On ne peut pas décrocher. Il est ... Captivant.
On est tout de suite emporter par l'histoire. Il y a quasiment un rebondissement à chaque chapitres. Le suspens est très bien tenu.
Ce qui est remarquable c'est que les personnages sont un coup "méchants" et le chapitre d'après on comprend qu'ils sont "gentils". Personnellement, je n'aime pas trop ce procédé, ça m'énerve plus qu'autre chose. Parce que ça donne vraiment l'impression que l'auteur veut excuser ses personnages,
pour qu'on garde une bonne image d'eux, même s'ils font des choses horribles. C'est irritant.
Joël Dicker ne ménage pas son lecteur en rebondissements sur cette "drôle" d'affaire. On s'y perd ? Pas le moindre du monde et bien au contraire, le style est fluide et on se laisse porter par la plume de l'auteur. Une affaire un peu sordide au départ, une relation amicale qui devient bancale, un amour interdit, des voisins un peu curieux, une Amérique tout ce qu'il y a de plus typique, ... tous les ingrédients sont réunis pour faire un sacré bon bouquin. Tant est si bien que l'on a du mal à le lâcher (je me suis endormie à 1h30 jeudi soir car je voulais savoir la fin). La patience du lecteur est mise à dure épreuve mais la fin justifie les moyens dit-on ! A ne pas louper donc !!!
Un jeune écrivain, Marcus Goldman, après avoir eu un véritable succès auprès du public pour son premier roman, se doit d'écrire un deuxième livre. Mais c'est la "panne de l'écrivain". Il n'arrive pas à écrire une seule phrase.
Alors son ancien professeur Harry Quebert, écrivain lui aussi, l'invite chez lui dans le New-Hampshire à Aurora. Mais Harry est arrêté pour meurtre. Un cadavre a été découvert dans son jardin. Il s'agit de Nola Kellergan, 15 ans, disparue depuis plus de trente ans.
Harry âgé à l'époque d'une trentaine d'années, et Nola avaient eu une liaison.
Marcus,
persuadé de l'innocence de son ami va mener son enquête.
- Qui a tué Nola ?
- Que s'est-il vraiment passé dans cette petite ville du New-Hampshire durant cet été 1975 ?
- Comment fait-on pour écrire un roman à succès ?
Trois questions auxquelles Marcus va devoir répondre.
Installez-vous confortablement dans votre fauteuil car de découvertes en rebondissements, ce superbe roman vous prendra et vous emportera jusqu'à la dernière page !
Extrait: " Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé".
Avec ce roman, ce n'est pas "un instant", mais bien longtemps après, que vous continuerez à penser à ce que vous aurez lu tout au long de ces 659 pages!
Je viens de finir ce livre aprés quelques jours de lecture assidue oubliant mari et enfants! Ce livre est surprenant, il tient en haleine jusqu'au bout! Que de rebondissements. Je n'aime pas tellement en règle général les livres"qui n'en finisse plus de finir", mais là je me suis laissée prendre par l'intrigue et par Marcus que j'ai trouvé fort amical!
Alors si ce n'est pas déjà fait bonne lecture!
13h environ, c'est le temps qu'il m'a fallu pour lire ce roman de Joel Dicker. Une enquête passionnante que l'on a du mal a quitter quand on commence à la lire.
Plein de rebondissements, et de quelques longueurs je dois avoué par honnêteté, ce livre mérite vraiment d'être lu.
Je n'en dévoilerai rien car le "spoiler" est le vider de sa substance.
Mais vous y trouverez assurément une très belle histoire, de nombreux bouleversements, qui vous pousseront à ne pas le lacher.
Ce n'est peut être pas de la très grande littérature, mais je vous conseille assurément ce livre, et plutot
2 fois qu'une!
Bonne lecture à tous
Excellent roman autant polar que réflexion sur l'angoisse de la page blanche et la difficulté d'écrire LE roman de sa vie. Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire lors de l’été 1975 ? Comment écrire un roman à succès ? Marcus Goldman, jeune écrivain a connu le succès avec son premier livre mais n'arrive pas à trouver l'inspiration pour le suivant. De son côté, son ami et mentor le grand écrivain Harry Quebert se retrouve accusé d’avoir assassiné trente ans auparavant la jeune mineure Nola Kellergan avec laquelle il entretenait une relation intime secrète... Doit-il utiliser les secrets de son ami pour écrire le livre de sa vie ?
J'ai pesté chaque fois que je devais lâcher ce bouquin pour d'autres occupations, puis je l'ai regretté après l'avoir lu, c'était tellement passionnant ! Ce n'est pas tous les jours qu'un roman me happe ainsi, que l'intrigue ne se devine guère avant les 30 dernières pages, que l'humanité drôle, affligeante ou violente des personnages m'empoigne à chaque chapitre. Heureusement que je l'ai fini pour passer un peu plus de temps avec mon mari et mes enfants maintenant ;-))
Un grand moment de lecture! Je me sens déjà triste à l'idée d'avoir refermé ce livre génial! C'est avec curiosité que l'on plonge dans l'histoire sombre et mystérieuse de Nola Kellergan. Très vite, je me suis attachée au narrateur qui nous décrit en même toutes les turpitudes de la vie d'écrivain.
L'écriture est vraiment bien maîtrisée, ménageant le suspense jusqu'à la dernière page.
Ne laissez pas échapper un roman si agréable à lire!
Marcus Goldman doit livrer son deuxième roman à son éditeur, mais qu'écrire après un best-seller ? Confronté à l'angoisse de la page blanche, il décide d'aller passer quelques jours chez son ancien prof, son ami et son mentor. Tout semble s'écrouler lorsque ce dernier est arrêté pour meurtre. Marcus va alors mener sa propre enquête pour découvrir le passé de son ami et notamment sa relation avec la jeune Nola, retrouvée enterrée dans son jardin.
Un roman à l'écriture fluide, au cœur de l'Amérique, où chaque chapitre apporte un rebondissement et où tous les personnages se
trouvent emmêlés dans une affaire qui les dépasse.
J'avais recommandé cet ouvrage pour lequel on passe un bon moment très captivant. Et je re -recommande pour pouvoir tenter le jeu et gagner un exemplaire dédicacé (oh oui oh oui!!)
1 - Genève
2 - Les derniers jours de nos pères
3 - Vue d'Orléans, d'Edward Hopper
Allez je croise les doigts !
J'ai adoré ce livre. Je n'ai pas pu m'en détacher. De la première à le dernière page ce n'est que rebondissement sur rebondissement.
C'est l'histoire d'un écrivain face à la page blanche, c'est l'histoire d'un écrivain face à l'amour impossible. Bref, c'est l'histoire de deux écrivains dont l'amitié va être mise à rude épreuve par la survenue d'une enquête policière.
voici mon commentaire et mes réponses au jeu : 1 : Genève 2 : Les Derniers jours de nos pères 3 : View of Orleans de Hooper
a bientot
Très bien écrit, de rebondissements en rebondissements ...
Accrochée au livre pour en connaitre la fin qui est
surprenante et inattendue.
a présentation bien léchée de la Grande Librairie m'avait mis l'eau à la bouche. J'ai reçu La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, en cadeau de Noël.
Ce livre a été écrit comme un thriller à l'américaine ( à la manière de: Paul Auster, Douglas Kennedy, John Grishman…) dont il épouse toutes les conventions et développe tous les poncifs. Personnages assez WASP, un peu "people", universitaires et écrivain célèbres, argent roi, belle maison, nombre impressionnant de pages… L'écriture mélange les genres, articles de journaux, récit, flashs back. Elle est propre, sans surprise
ni style particulier.
De mon point de vue, le roman démarre vraiment qu'après la 120ème page, il est un peu trop long, un peu tiré à la ligne (beaucoup de répétitions), l'intrigue est bien mince, le suspens existe mais ne donne guère froid dans le dos, les rebondissements qui s'emboîtent sont nombreux (trop pour que ce soit crédible) mais ils jouent leur rôle, on continue à lire comme on continuerait à fumer ou à boire du café. Un effet addictif.
Des moments hilarants (les conversations téléphoniques entre le narrateur et sa mère juive.) Il y a également en filigrane une vraie réflexion sur l'Amérique (son côté bien pensant, politiquement correct), sur les travers de la société post-moderne, sur la littérature à succès et l'édition, la justice et les médias d'outre-atlantique. L'auteur est-il amusé de ces travers ou agacé ?… On n'en saura rien car ce n'est pas le sujet du livre. Mais au fait quel est le sujet du livre ??
Ceci dit c'est lisible et ça occupe. La littérature n'est pas toujours profonde et le succès de ce livre montre que la pub et le marketing bien fait peuvent transformer un livre somme toute, assez quelconque, en best-seller. Relisez donc Paul Auster et Toni Morrisson…
Toute critique mise à part le livre est agréable à lire. Il suffirait de presque rien pour que ce soit vraiment un bon livre. Peut-être quelques 200 pages en moins pour lui donner du rythme et que l'on ne sente pas trop que l'auteur tire à la ligne. Et surtout que l'on nous épargne les pseudo-citations qui cassent toutes possibilités de croire que les deux écrivains sont effectivement des écrivains importants. On a finalement l'impression qu'il s'agit d'auteurs de récits pour midinettes, style arlequin. Et puis l'addition de rebondissements plus ou moins crédibles fait que l'on y croit de moins en moins.
Objectivement parlant, on ne peut pas dire que ce livre soit tellement bien écrit. Le style est assez neutre, le vocabulaire tout ce qu'il y a de plus banal. La construction, en revanche, est assez originale et au final, comme beaucoup, je me suis laissée embarquer dans cette histoire avec passion, au point de ne plus pouvoir lâcher le livre avant de savoir ce qu'il est véritablement arrivé à Nola Kellergan. C'est très bien fait, Joël Dicker sait indéniablement raconter des histoire et relancer le suspense quand il le faut. La première partie du roman est un peu longuette mais une fois lancé, plus moyen de s'arrêter et ça, c’est du beau boulot ! J'ai aussi beaucoup aimé le roman parallèle de l'écriture du roman de Goldman, avec ses doutes, ses failles et ses fulgurances.
Aout 1975, Nora Kellergan, 15 ans, disparait sans laisser de trace après avoir été aperçue en sang dans un bois.
Printemps 2008, les restes de la jeune fille sont retrouvés dans le jardin d’Harry Québert qui est immédiatement arrêté.
Marcus Goldman abandonne tout pour aller dans le New Hampshire afin de prouver coute que coute l’innocence de celui qui fut son mentor.
Logeant dans la maison d’Harry, Marcus va découvrir petit à petit que son enquête ne fait pas que des heureuse, l’impensable concernant Harry (il aurait eu une liaison avec une jeune fille) et enfin que
le métier d’écrivain n’est pas une sinécure.
Au fil des pages, on s’aperçoit que Nora aurait pu être tuée par n’importe quel habitant de la ville d’Aurora, ils apparaissent tous comme des suspects potentiels.
Et Harry, dans tout ça ? Il passera d’écrivain de renom à assassin pervers. Il perd tout son nom, sa carrière, sa renommée. Est-il coupable ? Et si oui, l’amour est-il un crime ?
L’auteur, au travers de cette enquête, nous montre que le milieu de l’édition et des écrivains est un miroir aux alouettes. Vous écrivez un best-seller ? C’est très bien mais un seul livre ne fait pas tout, les lecteurs et votre éditeur vous attende au tournant.
L’écrivain subit toute sorte de pression : son éditeur, ses lecteurs, son entourage et même sa propre pression.
Voici donc un beau roman de 664 pages qui se lit tout seul, une intrigue et des personnages qui tiennent la route et un auteur très prometteur.
Marcus Goldman essaye pendant deux ans d'écrire son second roman mais il fait un blocage. Il a le syndrome de la page blanche car il veut écrire un best-seller. Il se rend chez son mentor Harry Québert pour prendre quelques conseils. Deux semaines après le corps de Nola, disparue depuis 33 ans, est retrouvé dans le jardin de Harry. Marcus veut découvrir la vérité et innocenté son ami.
Marcus Goldman apparait un peu comme un double de Joël Dicker qui signe ici son second roman, devenu un best-seller. L'auteur mélange les genres, la chronologie pour vous tenir en haleine. Voilà un
livre que vous aurez du mal à lâcher et une tristesse à quitter lorsque vous le refermerez.
Ouf ! ai-je dit en refermant la dernière page de ce livre ! Car ce « pavé » de 667 pages commençait à peser vraiment lourd entre mes mains, menée de découvertes en rebondissements, d’indices en preuves et enfin de compassion en impatience, projetée sans cesse dans le temps par l’alternance soutenue de flashbacks sur quarante années, il était temps que cela se termine. Je me suis laissée le temps de le digérer, d’en assimiler toutes les finesses et les subtilités, d’en apprécier l’écriture simple, limpide, aux descriptions précises, imagées et poétiques, assumant le
grand écart entre les développements de journalisme d’investigation et le lyrisme romantique. Résumer ce livre est impossible car c’est trois romans en un, la vie de trois personnages en quatre décennies et une enquête policière compliquée et ficelée de mains de maître. C’est une peinture sociétale de la seconde moitié du XXème siècle en Amérique du Nord mais ce pourrait-être n’importe où car les personnages d’Harry, de Marcus et de Nola sont universels : une part de folie, une autre de romantisme et une dernière de passion dans chacun d’eux. C’est un livre passionnant qui mérite la reconnaissance qui lui est faite et son succès reconnu. //
Je suis assez surprise que des lecteurs n'est pas accroché à ce livre car moi je m'y suis investi pleinement en voulant découvrir la fin au plus vite. Les multiples rebondissements que certains jugent ridicules m'ont vraiment mis en haleine. Les allers retours avec le passé rendent l'histoire encore plus vivante. Bref, chacun ses goûts, mais pour moi ce livre là est à lire !
J'ai lu ce roman car j'en ai beaucoup entendu parler mais j'ai pas été totalement conquise, il est tes long et il y a des rebondissements a ne plus en finir dans les 150 derniers pages , mais qu'est ce que le début a été long.
Oui!
Bien sûr que vous plaisantez quand vous dites avoir aimé ce roman!!!
Un premier rebondissement à la page 550 !!! En effet quel récit haletant!
C est particulièrement mal écrit , les personnages sont creux et peu crédibles . Les relations entre l écrivain et son mentor ne riment à rien.
Mais le pire c est le personnage central de Nola. L auteur réussit l exploit de construire une histoire d amour fou autour d un personnage qu il ne se donne même pas la peine de décrire !
On sait qu elle est blonde et que quand elle est heureuse elle tourne sur elle même et que sa jupe vole.
Un
peu maigre pour 650 pages de soit disant passion .
Tant de beaux personnages féminins nous ont été décrits dans la littérature que l auteur a dû penser que ce n était pas la peine de se casser la tête à nous dire la forme de ses yeux , de sa bouche, l angle de son cou , ses doigts fins - peut être -. Bref un minimum de matière qui aurait pu aider à nous interesser à ce personnage.
Ce livre a été primé à plusieurs reprises, cela me laisse pensif .
J'ai du mal avec ce livre. J'ai passé un bon moment jusqu'aux 150 dernières pages ! Là on tombe dans des rebondissements à n'en plus finir. C'est limite une fin "scoubidou".
C'est bien dommage car la fin c'est ce qui reste d'un livre.
Bon, je ne suis pas une grande lectrice de roman policier, j'ai peur vite peur de mon ombre... donc, dès le premier chapitre, j'avais la trouille mais j'avais accroché le livre. J'ai vite été rassurée, ce n'est pas un policier qui fout la trouille mais il nous tient en alerte et on se demande ce qui peut bien se passer, jusqu'au bout ! Un livre comme j'aime penant lequel on vit avec les personnages, et qu'on a pas encore de quitter... l'ambivalence : on veut avancer dans la lecture et à la fois on voudrait se maintenir longtemps dans l'ambiance du livre. Une jolie réflexion sur les relations d'amitiés... sur ce que l'on connait de l'autre ou croit connaitre... des personnages attachants, quelque soit leur passé...
Best seller inattendu de la rentrée littéraire, je me suis décidée à lire ce livre.
A la fois, roman policier, roman dans le roman, il est vrai qu’on est accroché par cette histoire et on aimerait savoir ce qui est arrivée à la petite Nola.
Nola a disparu, il y a trente ans, dans une petite ville tranquille américaine, Aurora. Un écrivain avait alors écrit cette histoire. Harry Quebert, le personnage du titre du roman, est un écrivain reconnu, professeur d’université et on va apprendre à le connaître par l’intermédiaire d’un de ses élèves.
Un jour, le corps de Nola
est découvert dans sa propriété, ce qui va relancer l’enquête, trente and plus tard.
Le jeune homme va alors décider de faire sa propre enquête et tenter de découvrir, trente ans plus tard, ce qui s’est passé ce fameux 30 août 1975.
Nous sommes alors face à une enquête policière mais aussi face au questionnement d’un auteur et sur le rôle de l’écriture dans la vie quotidienne.
L’auteur décrit très bien la vie de cette petite ville typiquement américaine, nous découvrons une multitude de personnages. Des pages décrivent très bien la vie quotidienne d’une petite ville américaine, la vie d’un écrivain et ses doutes face à ses pages blanches, les mécanismes de l’édition américaine et le rôle des agents et éditeurs, la justice américaine, l’université américaine. Un roman qui décrit très bien la société américaine que ce soit dans les années 70 ou de nos jours, puisqu’il situe son roman juste avant la première élection de Barack Obama…
Était-il nécessaire de faire un roman de 600 pages avec 31 paragraphes et avec des retours incessants sur les événements. Bien sûr, nous restons en suspense et souhaitons connaître la vérité sur cette affaire, mais j’ai été agacée par d’incessants retours en arrière et de rajouter du suspense. On avance dans l’énigme, on revient en arrière…L’auteur a voulu peut être mettre trop de questionnements dans ce roman.
Il faut tout de même aller jusqu’au bout car bien sûr vous connaîtrez la vraie histoire dans les dernières pages !!!!
Hormis le fait que la couverture me plaisait bcp, c.est plutôt le titre qui m'a attire, un titre journalistique pour un roman.
Complètement prise par le livre, il me tenait en haleine tous les soirs. Hâte de connaître la vérité.
Pas déçue du tout mais un peu long sur la fin.
Après, c.est bien écrit mais c'est pas non plus le nirvana.
A 28 ans, Marcus Goldberg a connu la gloire grâce au succès de son premier livre. Riche, célèbre et courtisé par tous, il a vécu sur ses lauriers sans se soucier du lendemain. Deux ans plus tard, le jeune écrivain est au pied du mur. Son éditeur réclame un deuxième livre et Marcus est incapable de produire une ligne. Tout naturellement, il se tourne vers celui qui a été son mentor: le grand écrivain Harry Quebert, qui l'invite chez lui à Aurora. Une grande maison au bord de l'océan, un charmant village du New-Hampshire et les conseils d'un vieil ami, toutes les conditions devraient
être réunies pour relancer l'inspiration de Marcus. Pourtant sa plume reste sèche et il se résigne à affronter son échec et le procès dont le menace son éditeur. De retour à New-York, il est recontacté par Harry qui l'appelle depuis un poste de police. Des jardiniers ont trouvé le cadavre de Nola Kellerga sur sa propriété, une adolescente disparue en août 1975 et il est accusé de meurtre. Convaincu de l'innocence de son ami, Marcus revient à Aurora, bien décidé à faire toute la lumière sur ce crime.
Il y a des livres dont on sait dès les premières lignes qu'on ne pourra pas les lâcher jusqu'à leur dénouement et La vérité sur l'affaire Harry Quebert est de ceux-là.
Une enquête pleine de rebondissements, l'histoire d'un grand amour, une peinture de certaines dérives de la société américaine, un humour salvateur quand la situation devient trop sombre, le ping-pong entre un écrivain reconnu et son jeune apprenti, la difficulté d'écrire, le tout porté par une écriture fluide, facile, entraînante, voilà les secrets d'un livre parfaitement réussi. C'est d'ailleurs tellement parfait que parfois on a l'impression que Joël DICKER a respecté un cahier des charges ou qu'il a suivi scrupuleusement "Le Guide pour réussir un best-seller en 10 leçons". Mais après tout, si ça marche.... Car le fait est là, on veut savoir ce qu'il s'est passé en 1975, on veut savoir qui a tué Nola, on veut savoir si Marcus pourra écrire à nouveau, bref on veut tout savoir et on lit avidement même si parfois les ficelles sont un peu grosses.
Un roman exemplaire, maîtrisé et efficace qui fera hurler les lecteurs exigeants mais ravira ceux qui souhaitent juste passer un bon moment de détente avec une histoire qui tient la route, un suspense habilement mené et en prime la description des tourments de l'écrivain.
Depaysement , et plongée intégrale dans le monde des apparences et de la respectabilité glacée ......Cependant l'auteur secoue les personnages et le scénario prend feu . Les masques tombent , une bonne étude de la société américaine sous fond de thriller ......on court , on court ;
J'ai passé un très bon moment à la lecture de ce polar. L'écriture est simple, sans fioriture, efficace. Le début est somme toute assez classique puis le rythme s'accélère. Les 250 dernières pages sont très bien ficelées et l'on passe avec plaisir d'un suspect à l'autre. Par contre, je n'ai pas vu la réflexion sur " l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias " promise par la quatrième de couverture. Il ne faut pas s'attendre à autre chose qu'à la lecture d'un très bon polar.
Des clichés, une syntaxe parfois approximative, des incohérences, des redites et des longueurs, pourtant c'est un livre qu'on ne lâche pas jusqu'à la fin.
C'est bête à dire, mais je me suis ennuyée... je n'ai pas accroché du tout. Peut-être parce que je venais d'être embalée par le tout nouveau et formidable "L'enfant du vitrail"...
J'ai adore. C'est un roman captivant. Je ne l'ai pas lâché une seconde. Il est extrêmement structuré. Je ne sais pas s'il restera dans les annales mais c'est un très bon roman que j'ai préfère au Goncourt
Je vous fais une confession ... j'ai abandonné !!! 70 pages
( d'habitude, en cas de difficulté je me donne 100 pages d'effort) d'ennui profond écrites dans un style infantile.
Le narrateur en plein syndrome de la page blanche aurait mieux fait d'en rester là !!!
Un bon livre c'est un livre qu'on a envie d'acheter dès qu'on en entend parler, qu'on a hâte de lire, qu'on ne lâche pas malgré l'heure qui tourne, et qu'on termine avec regret.
La vérité sur Harry Quebert est, à tous point de vue, un bon livre.
Certains esprits chagrins critiquent l'histoire, le style. Moi je ne vois qu'une chose: j'ai passé un excellent moment, je suis passée par toute une série de sentiments, et c'est tout ce qui compte!
Je me suis rué sur "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" de Joël Dicker, appâté par le Goncourt des lycéens qui depuis quelques années se trompent rarement dans leurs choix et fortement poussé par mes libraires préférés qui me promettaient une nuit blanche à la lecture de ce qui fait figure cette rentrée d'événement.
Après avoir lu, j'ai bien dit lu et pas dévoré, les quelques 650 pages de ce polar, je peux dire que Marc Lévy et Katherine Pancol ont du mouron à se faire, un jeune auteur suisse vient jouer dans leur cour pourtant soigneusement gardée. Bienvenue au pays
de Candy en Amérique, car, à mon avis, ça se situe à ce niveau là, du côté du roman facile à lire pour lecteur peu exigeant. Joël Dicker est un romancier ( qui a encore des progrès à faire pour arriver au niveau des précédemment nommés) pas un écrivain et cela se sent dès les premières pages. Phrases courtes, rapides directes, sans fioritures, dialogues simplistes et frôlant le minimum syndical, le tout au service d'une histoire pas tellement originale mais bien tarabiscotée jusqu'à l'invraisemblance.
Nous avons Marcus, jeune romancier à succès, en panne d'inspiration, qui va demander conseil à son ami Harry Quebert, écrivain culte dont le deuxième livre "Les origines du mal" figure au programme de toutes les universités US. Mais voila que l'on va trouver dans le jardin d'Harry les ossements d'une jeune fille prénommée Nola et disparue trente-trois ans plus tôt. Harry sera accusé du meurtre de celle qui fut l'amour de sa vie. Marcus ne croyant pas à la culpabilité de son mentor mènera l'enquête pour l'innocenter et du coup retrouvera l'inspiration.
C'est un polar qu'a couronné l'Académie Française et elle ne doit pas être grande lectrice du genre pour avoir été épatée par celui-ci. L'intrigue de départ n'est pas originale mais durant 400 pages les rebondissements s'enchaînent sans faillir. Un joyeux mélange de quiproquos, de clichés, de retournements, de révélations, de mystères tissés allègrement mais sans talent particulier que celui de l'accumulation, retiennent le lecteur. Plaisant au début, l'indigestion gagne très vite car l'intrigue n'est jamais soutenue par l'écriture qui peine à donner un semblant de profondeur à des personnages grossièrement stéréotypés. Le plus pénible restent les 250 dernières pages qui s'essoufflent à détricoter les 400 précédentes en explications de plus en plus lourdingues, pour finir par aboutir à un dénouement fort décevant (mais arrivé à ce stade, je ne m'attendais à rien de bien extraordinaire).
Plus sur le blog
http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/11/la-verite-sur-laffaire-harry-quebert-de.html
Fait partie de ces livres qui regonflent votre envie de lire! A conseiller à ceux qui boudent la lecture, ou à offrir pour Noël les yeux fermés!
Que dire sur ce roman qui n’a pas encore été dit : un roman époustouflant qui m’a totalement bleffé. Et ce n’est pas peu dire.
Marcus Goldman a publié un premier roman qui a connu un succès fulgurant et maintenant tout le monde attend la suite et notamment son éditeur. Les mois passent mais Marcus reste bloqué devant une page blanche qu’il ne parvient pas à noircir. Mais le délai pour rendre sa copie approche à un grand pas.
C’est alors que son mentor et ancien professeur, Harry Québert auteur multi récompensé, est accusé du meurtre d’une jeune fille dont le corps
a été retrouvé dans son jardin. Le meurtre remonterait à trente-cinq et se pourrait être le corps de la jeune Nola Kellergan disparue à la même époque.
Les choses se compliquent pour Harry quand celui-ci avoue avoir eu une relation avec la jeune fille de quinze ans l’été de sa disparition.
Afin de laver l’honneur de son ami et faire la vérité sur cette affaire, Marcus mène l’enquête auprès des autorités. Une enquête qui par la force des choses va se transformer en roman.
Durant toute ma lecture, une seule question me taraudait l’esprit : qui a bien pu tuer cette pauvre fille ?
L’utilisation du roman dans le roman donne à l’histoire, une dimension plus vivante. J’ai souvent eu l’impression d’être une mouche posée sur l’épaule de Marcus et qui le suivait un peu partout. Ce procédé permet également aux lecteurs de ne jamais relâcher sont attention. Les rebondissements sont très bien pensés aussi et toujours placés à ou il faut. J’en arrivais à retarder le moment de retourner travailler pour ne pas avoir à le lâcher trop vite. J’aurais presque voulu qu’il ne se termine pas.
Voilà bien longtemps que je n’avais eu un tel coup de cœur. Un vrai régal à consommer sans modération.
Maintenant tout ce que je lis me parait fade…
Ce polar est vraiment réussi. J'en ai lu beaucoup et celui là restera dans les annales.
Joël Dicker raconte l'Amérique des années 60-70, et nous fait découvrir les coulisses du monde de la littérature autour d'une intrigue parfaitement menée.
Des solutions ou des réponses semblent apparaître et finalement disparaissent au gré d'évènements toujours surprenants.
Lorsque l'on pense tenir les personnages et avoir cerné leurs motivations, on comprend que finalement ce sera plus complexe qu'il n'y paraît.
Bref, un livre que l'on ne peut plus poser une fois qu'il est commencé !
L'auteur voulait un roman pour lecteur exigent mais aussi pour lecteur hésitant. Pari gagné ! Ces 670 pages se dévorent, et le style est à la hauteur. Mais ce roman c'est avant tout un grand moment de plaisir. On suit Marcus auteur d'un 1er roman à succès qui sèche sur son prochain livre. Lorsqu'un meurtre vieux de 30 ans mettant en cause son ami, professeur et écrivain Harry Québert lui remet le pied à l'étrier. Roman mordant sur l'Amérique contemporaine, réflexion sur la littérature et sur la question "comment construit-on un bon roman?", il y a du Philip Roth dans la critique
de l'Amérique, il y a du John Irving dans la description des jeunes années universitaires du héro. Le livre est construit comme un feuilleton. On regrette de l'avoir terminé tant on a eu plaisir à la retrouver. Magistral ! Addictif !
Nous sommes à Aurora New Hempshire, petite ville paradisiaque de la côte est des Etats Unis. Harry Quebert, la soixantaine, enseignant et considéré comme un des plus grands écrivains de son temps, y mène une vie paisible.
Enfin ça c'est ce que l'on croit avant de découvrir dans son jardin le cadavre de Nola, jeune fille de 15 ans, disparue 30 ans plus tôt.
Un de ses anciens élèves Marcus Goldman, écrivain lui aussi, va lui venir en aide et mener sa propre enquête.
Joel Dicker nous dépeint ici une Amérique un brin caricatural mais c'est tellement jubilatoire ! Les personnages
sont parfois tellement ridicules mais si attachants (le summum revient à la mère de Marcus Goldman qui me fait mourir de rire ).
Pour les fans de Twin Peaks : J'ai même parfois l'impression de replonger dans l'atmosphère de cette série culte de David Lynch!!!
Ce livre est tout simplement génial! Moi qui suis fan de thriller et de romans bourrés d'intrigues, cela faisait longtemps que je n'avais pas dévoré un livre de cette façon.
Ces derniers temps, j'avais pas mal délaissé la lecture, probablement car je n'avais pas bien le temps de lire, plutôt je ne prenais pas le temps de lire.... et ce livre a été une vraie "bombe" pour moi, je me suis empressé de lire les premières pages le dimanche soir où on me l'a offert et de quelques pages, c'est passé tout de suite à quelques dizaines de pages pour en arriver sans m'en rendre compte à
près de 120 pages. J'ai du me résigner finalement à laisser en suspens l'intrigue passionnante car mes paupières se fermaient mais pendant les jours qui ont suivis, je n'avais qu'une envie, ré-ouvrir ce formidable livre et continuer à en découvrir toujours plus sur les trois personnages principaux de ce livre, à savoir, Marcus Goldman, Harry Québert et Nola Kellergan.
Ce livre m'a réellement redonné l'envie de PRENDRE le temps de lire et si je n'ai qu'un conseille à donner aux gens qui ne l'ont pas encore lus, c'est de s'empresser de l'acheter et de lire les premières pages...vous ne serez, je le pense sincèrement, pas déçus du voyage!
Intelligent, prenant, haletant, déroutant, ce gros pavé de 650 pages se lit comme un (très) bon polar américain, mais c'est bien plus que ça. Peinture de l'amérique des années 70, portrait au vitriol du milieu de l'édition et des médias, critique de notre société... Joël Dicker écrit notre monde, cisèle ses personnages, emmène le lecteur, et le retourne comme une crêpe. MAGNIFIQUE !
Quel livre ! Un mélange des genres d'une grande virtuosité. Un livre dans le livre, un thriller américain, une magnifique histoire d'amour...ce livre est diabolique.
La meilleure surprise de la rentrée littéraire 2012, lisez-le, conseillez-le. Nous sommes plusieurs à lui prédire un grand avenir, succès populaire et critique et pourquoi pas un prix d'automne ?
Quand un roman n'en finit plus !
États-Unis, 2008, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est en panne d'inspiration et a très peu de temps pour rendre son manuscrit. Il part rejoindre son ancien mentor, Harry Quebert un grand auteur, et trouver l'inspiration. Malheureusement, le passé rattrape l'ancien écrivain et Harry se retrouve accusé du meurtre de Nola Kellerman, assassinée en 1975, avec laquelle il aurait eu une liaison. Un roman inspirant qui n'en finit plus avec des rebondissements dignes d'un trhiller.