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//SPOILERS SUR TOUTE LA TRILOGIE//
Dans le premier tome, Tris découvrait qu’elle était divergente et qu’elle ne rentrait pas dans les cases prédéfinies par la société (qui définit les gens et détermine leur comportement selon un système de 5 factions). Chassés pour leur singularité et leur mode de pensée non conforme, les Divergents étaient la plupart du temps assassinés. Pour échapper à un sort funeste et pour suivre les élans de son cœur, Tris a renié les siens (Les Altruistes) et a rejoint les Audacieux. Pour sauver sa vie et déjouer un complot des Érudits qui vise
à prendre le pouvoir par les armes, Tris s’associe à ses amis Audacieux (dont Quatre, son instructeur ténébreux) et bouscule les codes établis. Ensemble, ils évitent le massacre de centaines d’Altruistes (actuels dirigeants du gouvernement).
Dans le tome suivant, les Érudits prévoient toujours d’instaurer un régime de terreur en assouvissant les autres factions & en tuant les Divergents. Leur leader, Jeanine Matthews, garde un secret qui pourrait bouleverser tout leur monde. Ce second volet est LE volet bourré d’action de la trilogie. Bravant les interdits, Tris & ses amis sont rejoints par des membres d’autres factions & des sans-factions (ceux qui vivent en marge de la société et qui n’ont pas pu/voulu se conformer au système des factions). Finalement, les Érudits sont défaits et les sans-factions s’emparent du pouvoir. Malheureusement, le monde qu’ils souhaitent créer s’apparente lui aussi à une tyrannie.
Dans ce dernier tome, Tris & sa bande doivent à nouveau lutter contre l’instauration d’une nouvelle dictature, cette fois menée par les sans-factions et leur leader, Evelyn Johnson (la mère de Quatre, soi-disant morte). Or, à la fin d’ « Insurgent », une vidéo d’Edith Prior (une ancêtre de Tris) était révélée : la ville n’était qu’une implantation destinée à servir de test pour trouver un système politique idéal. Il existe donc un autre monde derrière la Clôture, peuplé de gens qui vivent autrement.
Pour venir en aide à leurs proches et sauver leur ville en proie à de nouveaux conflits (entre les sans-factions & les résistants qui souhaitent revenir au système de factions), Tris, Tobias, Christina, Uriah, Caleb, Peter & Cara décident d’aller s’aventurer au-delà de la Clôture. Le monde qu’ils découvrent est vaste et très différent du leur (il est plus proche du nôtre d’ailleurs).
Loin de découvrir LA vérité et une solution à leurs problèmes, nos héros voient leurs conventions ébranlées et leurs espoirs anéantis.
Mon résumé est un peu répétitif et ne rend pas du tout justice à la trilogie « Divergente ». Il s’agit bien d’une saga fascinante, pleine de rebondissements et en révélations. L’univers qu’a construit Veronica Roth est riche et fourmillant de détails. On arrive sans mal à se plonger dans cet univers et à vivre à l’unisson des personnages (qui sont, pour moi, le point fort de ces livres). L’auteur développe à parts égales personnages principaux et personnages secondaires, nous permettant de découvrir (et d’apprécier) leurs forces, leurs faiblesses, leurs failles. Chacun d’entre eux grandit et évolue à sa manière, selon son caractère et les événements qui lui arrivent.
Veronica Roth a une écriture efficace et nous présente une société à la dérive, aux mœurs proches de la nôtre, pleine d’aberrations. On se sent à la fois très concernés et à la fois dépaysés (« Divergente » reste une dystopie malgré tout).
Des trois volets de « Divergente », « Allegiant » est celui que j’ai le moins aimé :
• J’ai su anticiper pas mal des révélations.
• L’action se met en place (trop) lentement.
• Tobias m’est apparu trop faible, trop discrédité, lui qui était l’incarnation même de la force et de l’intelligence dans les deux premiers tomes (même si l’alternance entre son point de vue et celui de Tris est rafraîchissante). Je trouve que « Divergente raconté par Quatre » est, à mon sens, plus enrichissant si vous souhaitez découvrir les multiples facettes de Quatre.
Malgré cela, « Allegiant » offre une belle continuité avec les tomes précédents et se conclue de manière logique (connaissant la propension de Tris au sacrifice). Je n’ai donc pas été surprise ni en colère lorsque j’ai lu la fin du livre. J’ai terminé cette trilogie vidée : j’ai été touchée, déchirée par les rapports conflictuels entre Tris et Tobias (surtout sachant ce qu’il va arriver à Tris), révoltée par les mœurs aberrantes, émues par les relations amicales et familiales entre les personnages. Et j’ai surtout été frustrée : la mort de Tris m’a semblé évidente mais je me suis insurgée contre la façon dont elle a été racontée. Veronica Roth passe si vite sur son décès qu’on a presque l’impression que Tris n’a pas existée, que ses actions n’ont pas compté. J’aurais aimé voir Tobias & Christina davantage faire leur deuil. Du coup, je n’arrive pas à faire le mien ! Mais je peux entrevoir pourquoi l’auteur a fait ce choix : pour laisser une note d’espoir et faire entendre qu’on peut se reconstruire en tant qu’individu malgré les moments tragiques que l’on est amené à vivre.
Découvrez enfin ce qu'il y a "Au-delà du Mur"
//SPOILERS SUR TOUTE LA TRILOGIE//
Dans le premier tome, Tris découvrait qu’elle était divergente et qu’elle ne rentrait pas dans les cases prédéfinies par la société (qui définit les gens et détermine leur comportement selon un système de 5 factions). Chassés pour leur singularité et leur mode de pensée non conforme, les Divergents étaient la plupart du temps assassinés. Pour échapper à un sort funeste et pour suivre les élans de son cœur, Tris a renié les siens (Les Altruistes) et a rejoint les Audacieux. Pour sauver sa vie et déjouer un complot des Érudits qui vise à prendre le pouvoir par les armes, Tris s’associe à ses amis Audacieux (dont Quatre, son instructeur ténébreux) et bouscule les codes établis. Ensemble, ils évitent le massacre de centaines d’Altruistes (actuels dirigeants du gouvernement).
Dans le tome suivant, les Érudits prévoient toujours d’instaurer un régime de terreur en assouvissant les autres factions & en tuant les Divergents. Leur leader, Jeanine Matthews, garde un secret qui pourrait bouleverser tout leur monde. Ce second volet est LE volet bourré d’action de la trilogie. Bravant les interdits, Tris & ses amis sont rejoints par des membres d’autres factions & des sans-factions (ceux qui vivent en marge de la société et qui n’ont pas pu/voulu se conformer au système des factions). Finalement, les Érudits sont défaits et les sans-factions s’emparent du pouvoir. Malheureusement, le monde qu’ils souhaitent créer s’apparente lui aussi à une tyrannie.
Dans ce dernier tome, Tris & sa bande doivent à nouveau lutter contre l’instauration d’une nouvelle dictature, cette fois menée par les sans-factions et leur leader, Evelyn Johnson (la mère de Quatre, soi-disant morte). Or, à la fin d’ « Insurgent », une vidéo d’Edith Prior (une ancêtre de Tris) était révélée : la ville n’était qu’une implantation destinée à servir de test pour trouver un système politique idéal. Il existe donc un autre monde derrière la Clôture, peuplé de gens qui vivent autrement.
Pour venir en aide à leurs proches et sauver leur ville en proie à de nouveaux conflits (entre les sans-factions & les résistants qui souhaitent revenir au système de factions), Tris, Tobias, Christina, Uriah, Caleb, Peter & Cara décident d’aller s’aventurer au-delà de la Clôture. Le monde qu’ils découvrent est vaste et très différent du leur (il est plus proche du nôtre d’ailleurs).
Loin de découvrir LA vérité et une solution à leurs problèmes, nos héros voient leurs conventions ébranlées et leurs espoirs anéantis.
Mon résumé est un peu répétitif et ne rend pas du tout justice à la trilogie « Divergente ». Il s’agit bien d’une saga fascinante, pleine de rebondissements et en révélations. L’univers qu’a construit Veronica Roth est riche et fourmillant de détails. On arrive sans mal à se plonger dans cet univers et à vivre à l’unisson des personnages (qui sont, pour moi, le point fort de ces livres). L’auteur développe à parts égales personnages principaux et personnages secondaires, nous permettant de découvrir (et d’apprécier) leurs forces, leurs faiblesses, leurs failles. Chacun d’entre eux grandit et évolue à sa manière, selon son caractère et les événements qui lui arrivent.
Veronica Roth a une écriture efficace et nous présente une société à la dérive, aux mœurs proches de la nôtre, pleine d’aberrations. On se sent à la fois très concernés et à la fois dépaysés (« Divergente » reste une dystopie malgré tout).
Des trois volets de « Divergente », « Allegiant » est celui que j’ai le moins aimé :
• J’ai su anticiper pas mal des révélations.
• L’action se met en place (trop) lentement.
• Tobias m’est apparu trop faible, trop discrédité, lui qui était l’incarnation même de la force et de l’intelligence dans les deux premiers tomes (même si l’alternance entre son point de vue et celui de Tris est rafraîchissante). Je trouve que « Divergente raconté par Quatre » est, à mon sens, plus enrichissant si vous souhaitez découvrir les multiples facettes de Quatre.
Malgré cela, « Allegiant » offre une belle continuité avec les tomes précédents et se conclue de manière logique (connaissant la propension de Tris au sacrifice). Je n’ai donc pas été surprise ni en colère lorsque j’ai lu la fin du livre. J’ai terminé cette trilogie vidée : j’ai été touchée, déchirée par les rapports conflictuels entre Tris et Tobias (surtout sachant ce qu’il va arriver à Tris), révoltée par les mœurs aberrantes, émues par les relations amicales et familiales entre les personnages. Et j’ai surtout été frustrée : la mort de Tris m’a semblé évidente mais je me suis insurgée contre la façon dont elle a été racontée. Veronica Roth passe si vite sur son décès qu’on a presque l’impression que Tris n’a pas existée, que ses actions n’ont pas compté. J’aurais aimé voir Tobias & Christina davantage faire leur deuil. Du coup, je n’arrive pas à faire le mien ! Mais je peux entrevoir pourquoi l’auteur a fait ce choix : pour laisser une note d’espoir et faire entendre qu’on peut se reconstruire en tant qu’individu malgré les moments tragiques que l’on est amené à vivre.