Aurélie Thépaut : Après avoir travaillé quelques années en Bretagne comme journaliste, Aurélie s'est expatriée en Corse où elle a rejoint la rédaction d'un quotidien d'actualités régionales. A la fermeture du journal, une maison d'édition bretonne lui a proposé d'écrire un guide sur l'île de Groix - une île quelle connaît par coeur, dans tous les sens du terme. Puis elle est partie s'installer à Marseille au moment même où la ville s'apprêtait à vivre son année phare, de Capitale européenne de la culture.
Une année intense au cours de laquelle elle vit en direct le changement de physionomie du Vieux-Port ainsi que des événements, inoubliables, comme le Champ harmonique de la compagnie Lieux Publics aux Goudes, une installation d'instruments sur le Cap Croisette utilisant le vent comme musicien ou encore une soirée du OFF dans la piscine couverte de Frais- Vallon, vidée de son eau pour l'occasion. Si l'année 2013 est passée depuis longtemps, Marseille continue de la surprendre, avec ses nouveaux lieux qui bougent (notamment dans le quartier Saint-Victor), ses anses cachées sous la Corniche, ses petits ports de bouts du monde (La Madrague-de-Montredon, Les Goules...) et la spontanéité de ses habitants nouvellement installés ou ancrés ici depuis toujours.
Aurore Chaffin : Après avoir parcouru à pied, à vélo, en train et même en voiture les routes du nord de la France - de la Bretagne à la Bourgogne en passant par la capitale -, en avoir abondamment testé les bonnes tables, savouré les histoires de terroir et les avoir racontées dans des guides de voyages, des encyclopédies et des chroniques gastronomiques, Aurore s'est installée il y a une dizaine d'années en Provence.
Elle arpente depuis avec le même enthousiasme les marchés du Vaucluse, les étals des Capucins, les brasseries de La Plaine ou les caves de Gigondas à Cassis. Les venelles des villages perchés du Lubéron, les placettes du Panier, les cabanons des Goudes ou encore les dernières pierres de la capitainerie de l'Arsenal lui murmurent des histoires de cotonnades, d'amphores d'huile d'olive, de paysans et de marins...
qui vous sont ici restituées. Emilie Malcorps : Photographe professionnelle basée à Nice depuis 2011, Emilie travaille en free-lance sur la région Provence pour la presse et se q . déplace dans toute la France pour les publications Croque-Monde. Elle a commencé sa carrière en s'intéressant à ce qu'il peut y avoir de spécial dans ce qui, de prime abord, semble banal. En effet, depuis qu'elle est toute petite, Emilie voyage et son envie de fixer les souve nirs de toutes les merveilles qu'elle découvre est prétexte à prendre des photographies.
Elle capture la beauté et l'essence de ces nouveaux endroits et de ce monde qui évolue sans arrêt. En devenant photographe de voyage, elle a fait de cette passion son métier et ne sen lasse pas. De son expérience marseillaise, elle dit : "Marseille est une ville pleine de surprises et il m'est difficile de choisir un quartier parmi toutes les ambiances de la ville. Je connaissais déjà le Vallon des Auffes - un petit port de pêcheurs pittoresque au sein de la ville -, mais j'ai découvert l'anse de Malmousque et j'ai été séduite.
C'est un véritable havre de paix caché dans la ville où le temps s'écoule à un autre rythme, au fil de l'eau. Les alentours sont magiques, surtout quand on est amoureux de la mer comme moi. Les calanques sont époustouflantes, mais mon coup de coeur va à une toute petite calanque de la Côte bleue, Niolon. Ce village de pêcheurs respire la tranquillité et la simplicité. Un vrai dépaysement à côté de Marseille la géante ! En ce qui concerne les restaurants, j'ai passé un moment très agréable au Grand Bar des Goudes.
Avec sa vue magnifique sur le port, son accueil chaleureux et sa cuisine délicieuse, c'est un sans-faute !"
