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À découvrir
Après l’excellent « Ken Games », Robledo et Toledano livrent un polar situé au pays du soleil levant où le tatouage tient une place prépondérante. On y suit un jeune membre de gang qui tente « d’effacer » son passé de délinquant en travaillant pour un maître tatoueur. Le lecteur est instantanément immergé une ambiance nippone et mafieuse où la modernité se dispute à la tradition.
Superbement servie par des dessins dynamiques aux teintes flashys, voilà un polar dépaysant qui mérite toute votre attention !
Le vieil O’Neil et sa fille Dora vivaient une vie paisible, installés dans une station service en bordure de la route 666… jusqu’à ce qu’une bande de Streamliner décide de s’y installer pour organiser une course illégale. Rapidement, ce qui devait être une petite compétition entre amis devient un événement d’ampleur nationale.
‘Fane nous plonge dans une dans un western mécanique aussi divertissant que jubilatoire au sein d'une Amérique des années 60 fantasmée. Jouant avec assurance des clichés, ce récit plein de testostérone et de belles mécaniques bénéficie d’une
mise en scène cinématographique et de dessins modernes et dynamiques. Une lecture addictive dont on attend le deuxième et dernier tome avec impatience !
Avec « De Rien », Geoffroy Monde nous a concocté un savoureux délice drôle et absurde. Au fil des histoires courtes on découvre un style graphique étonnant et un univers délirant et jouissif. Ne cherchez pas de cohérence dans cet album, ici, il est juste question de rire de rien mais surtout de tout… et en particulier de notre risible univers.
Vous avez adoré l’humour absurde de « Zaï Zaï Zaï Zaï » ? Ruez-vous sur « De Rien » !
Lorsqu'on associe deux grands noms de la BD comme Mathieu Lauffray et Wilfrid Lupano sur une série aussi réputée que "Valérian" on s'attend forcément au meilleur... et c'est bien le cas.
Plus qu'un hommage à la série culte, cet album se pose comme une version modernisée et déjantée. On retrouve les dialogues et l'humour fin de Lupano qui se moque des travers de notre société aidé par la finesse et le dynamisme des dessins de Lauffray.
On est immédiatement séduit par le ton délirant de cette aventure qui garde l'esprit de la série mère (plus que le film...). Rythmé, créatif
et intelligent, cet album se pose comme un incontournable qu'on aime "Valérian", la science-fiction, l'humour ou, tout simplement, les bonnes bandes-dessinées !
Embarquez sur l’Odysseus aux côtés d’un artiste qui a perdu sa muse et de la capitaine d’un navire, à la recherche du peintre Ammôn Kasacz. Ces deux personnages voguent sur les océans en quête d’eux-mêmes, dans un voyage teinté de mythologie qui fait écho au mythe d’Ulysse.
Forcément, avec Emmanuel Lepage et René Follet aux pinceaux, les planches sont magnifiques et empreintes de poésie et on croirait sentir les embruns nous couvrir le visage.
« Les Voyages d’Ulysse » est une parenthèse dépaysante qui ravive la part de matelot qui sommeille en chacun de nous !
Alors qu'il n'est âgé que de 12 ans, Jésus est condamné à 7 ans prison pour le meurtre de son frère, meurtre qu'il n'a pas commis.
Forcément, un centre pénitentiaire n'est pas l'endroit le plus accueillant pour un jeune adolescent et Jésus va avoir droit à une éducation très alternative...
Run revient avec un Spin-off de Mutafukaz' qui se pose comme un récit initiatique ultra-violent en milieu carcéral (qui se lit d'ailleurs tout à fait indépendamment de Mutafukaz').
Puissant, cet album dépeint l'Amérique des oubliés dans tout ce qu'elle a de plus révoltant et impitoyable.
La
collaboration de Run et Neyef au dessin offre un résulat cinématographique avec des planches dynamiques et pleines de détails qui viennent donner un surplus de force à un récit qui n'en manquait déjà pas.
"Puta Madre" se déguste comme un crochet en pleine figure.
Depuis que la jeune Sangre a vu sa famille se faire massacrer par des pillards, elle ne rêve plus que de vengeance. Accueillie par un orphelinat où on lui a appris à maîtriser ses pouvoirs, la jeune fille a ensuite été rejetée par les autres pensionnaires pour finir à la rue. Pas de quoi l’empêcher de faire payer ceux qui ont ruiné sa vie.
Un ton adulte, un trait sobre et élégant et un personnage principal sombre et atypique … des ingrédients qui font de ce premier tome de Sangre une excellente entrée en matière pour une série d’Heroic Fantasy qui s’annonce prometteuse.
Lorsque Loisel revisite le personnage phare de la maison Disney le résultat est aussi surprenant qu’explosif. Dans un format à l’italienne, l’auteur livre un Mickey ambiance Grande Dépression des années 30. Le récit plein de rythme, de rebondissements et d’humour est admirablement bien servi par des planches dynamiques et colorées. Voilà un ouvrage qui se pose comme un indispensable pour tous les amateurs de bandes dessinées.
L’inspectrice Tabares et son adjoint Sotillo sont chargés d’une enquête sensible : un tueur en série sévirait dans les rues de Madrid, ne s’en prenant qu’à des personnes ayant des liens avec le monde bancaire. Face au nombre de personnes ruinées par les pratiques des banques, les suspects sont nombreux.
Voilà un nouveau polar au scénario maîtrisé et au discours très social. L’intrigue tortueuse est très bien servie par des dessins sobres tout en nuances de gris mais paraît finalement très classique et surchargé par un discours indigné omniprésent. Sans être virtuose,
"Proies faciles" se pose comme un thriller social classique et efficace.
Vous reprendrez bien un peu de récit post-apocalyptique…
La saison des démons est proche et le seul moyen de s’en protéger est d’atteindre le Shrine … mais cela a un prix. Pour rentrer dans ce sanctuaire, il faut faire une offrande suffisante à ses gardiens. Forcément, les brigands se frottent les mains en voyant tous ces civils chargés de richesses sur les routes...
Surfant sur la mode du post-apocalyptique, « Le Règne » reprend les codes habituels du genre à cela près que l’univers est ici peuplé par des animaux anthropomorphiques. Pour le reste, ce premier tome paraît très classique et ne surprend jamais… Heureusement les magnifiques planches d’Olivier Boiscommun viennent rehausser le niveau et donnent un surplus d’âme à cet album qui en manque cruellement. Espérons que la suite saura nous surprendre !