Le "sentiment esthétique" réaffirmé dans son universalité, et l'ouverture à tous, du ravissement devant la beauté, ont-ils vraiment besoin d’être démontrés ? C’est que tant d'expertises, philosophique, anthropologique, sémiologique, littéraire, toujours clairement offerte par l’auteure, sont aujourd’hui les armes nécessaires d’une reconquête après tant d’années de confusion : - le refoulement de l’expérience commune à tous les hommes, par le dit "art contemporain - son déni tyrannique par les sciences sociales du refus du sens comme de l'émotion esthétique.
Autre
originalité du livre, adossée à ces compétences dont l'explicitation claire sera précieuse à tout lecteur comme à l'étudiant ou au jeune chercheur, J-A Deniot, spécialiste respectée de la voix et du chant (Edith Piaf à la BNF en 2015) ose exposer à la première personne sa propre implication émotive puisée dans l'enfance et dans sa vie. Elle s’inscrit ainsi en parité modeste avec tout lecteur, tout humain, refusant l'inégalitarisme des sociologies de la domination sans retour, et l'anti-humanisme de l'objectivation pure.
Après son apport reconnu sur les voix de femmes, elle consolide l'avènement tellement espéré d'une nouvelle science sociale, dés-idéologisée, empathique et compréhensive, à la fois impressionnante pour le savant et le chercheur et participant de l'expérience commune redécouverte et réhabilitée.
Ce livre est à lire et à garder comme un durable viatique car, dans l'Etat culturel comme dans les media, voire l'Université, les (mêmes) négateurs nihilistes de l'exigence anthropologique universelle du beau, et les (mêmes) instaurateurs dans le registre esthétique comme dans tous les autres, d'une inégalité absolue entre "dominants" et "dominés", restent les monopolisateurs quasi exclusifs de toute parole légitime diffusée.
L'émotion esthétique est commune à tous les hommes
Le "sentiment esthétique" réaffirmé dans son universalité, et l'ouverture à tous, du ravissement devant la beauté, ont-ils vraiment besoin d’être démontrés ? C’est que tant d'expertises, philosophique, anthropologique, sémiologique, littéraire, toujours clairement offerte par l’auteure, sont aujourd’hui les armes nécessaires d’une reconquête après tant d’années de confusion : - le refoulement de l’expérience commune à tous les hommes, par le dit "art contemporain - son déni tyrannique par les sciences sociales du refus du sens comme de l'émotion esthétique.
Autre originalité du livre, adossée à ces compétences dont l'explicitation claire sera précieuse à tout lecteur comme à l'étudiant ou au jeune chercheur, J-A Deniot, spécialiste respectée de la voix et du chant (Edith Piaf à la BNF en 2015) ose exposer à la première personne sa propre implication émotive puisée dans l'enfance et dans sa vie. Elle s’inscrit ainsi en parité modeste avec tout lecteur, tout humain, refusant l'inégalitarisme des sociologies de la domination sans retour, et l'anti-humanisme de l'objectivation pure.
Après son apport reconnu sur les voix de femmes, elle consolide l'avènement tellement espéré d'une nouvelle science sociale, dés-idéologisée, empathique et compréhensive, à la fois impressionnante pour le savant et le chercheur et participant de l'expérience commune redécouverte et réhabilitée.
Ce livre est à lire et à garder comme un durable viatique car, dans l'Etat culturel comme dans les media, voire l'Université, les (mêmes) négateurs nihilistes de l'exigence anthropologique universelle du beau, et les (mêmes) instaurateurs dans le registre esthétique comme dans tous les autres, d'une inégalité absolue entre "dominants" et "dominés", restent les monopolisateurs quasi exclusifs de toute parole légitime diffusée.