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À découvrir
Les 500 pages de ce roman d’espionnage de 1979 se dévorent, tant l'écriture est millimétrée et le propos assez inédit et captivant. Une construction du récit en parallèle, magnifiquement menée, qui nous fait alterner de Washington au Pays Basque, en passant par Shanghai et le Japon. On s’attache à Nicholaï Hel, tueur élevé dans la quête du Shibumi, subtil équilibre japonais fait de perfection et de minimalisme.
C’est le genre de livres que j’adore : drôle, captivant, humain... Pete Fromm a vécu de manière plus ou moins volontaire une transposition contemporaine du Walden de Thoreau, sur une période moins longue (6-8 mois) mais beaucoup plus rude (en plein hiver, coupé de la civilisation). Le récit est écrit de manière hyper fluide, difficile de s’arrêter avant la fin. Énorme Coup de cœur !
La Peste en confinement
J’ai lu La Peste pendant la période de confinement, et ce roman frappe par la justesse des situations et comportements qui s’enchaînent dans une société repliée sur elle-même. J’avoue ne pas savoir si Camus a connu une telle période de confinement, mais il a certainement bien perçu les conséquences sur les humains. En revanche, à part quelques phrases lumineuses, j’ai été un peu déçu par le style très froid, un sentiment de distance par rapport aux personnages, qui ont du mal à prendre forme humaine.