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Maxime A. - 2 n'a pas encore complété son profil
Premier volume d'une nouvelle pentalogie par la reine du genre, Suzuran renoue avec la sensibilité touchante des précédents romans de Shimazaki. L'action est cette fois située dans une petite ville japonaise de la côte ouest, face à la Corée et au pied d'une montagne. Chassé-croisé amoureux entre deux soeurs qui s'échangent à leur insu leurs amants, le roman gagne en précision narrative ce qu'il perd en subtilité - la métaphore sexuelle du four à poterie n'étant pas des plus heureuses. Un début très prometteur toutefois pour cette nouvelle pentalogie, qui se termine sur une note inattendue à vous crever le coeur.
Les trente premières pages sont sublimes, à couper le souffle. Le roman est très bref et dévore en moins d'une heure, il transpire un amour inconditionnelle de la sagesse et de la poésie nippone, on croirait se balader dans une estampe de soie. Seul défaut, les scènes de sexe crues et brutales qui témoignent d'un imaginaire amoureux daté (même si référencé lui aussi dans l'art japonais) qui viennent tâcher d'un sang impur la neige immaculée du reste.
Concerto pour une voix
Dans ce bref est difficile texte conçu pour la scène (une comédienne le lit ou le déclame sur une création sonore), Haenel tente de retrouver non pas le verbe de l'origine mais celui du néant, comme si nous assistions en direct à une métempsychose paniquée à voix haute.
En annexe, un bref texte de l'auteur explique sa démarche.