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Avalon n'a pas encore complété son profil
Je m’attendais à un ouvrage qui expliquait un peu plus ce qu’est le rugby, pas forcément les règles en détail mais tout de même un peu de développements. Certes, l’auteur et illustratrice reprend les grands moments forts d’un match de rugby tel que la mêlée, le fait de marquer un essai, les plaquages, l’ambiance pendant une rencontre… Cependant, je dois tout de même tirer mon chapeau à Olivia Decorte car en une seule phrase, elle passe beaucoup d’émotions, le frisson d’un match… Certaines ont un côté poétique (Savoir enlacer son adversaire le moment venu ; Se donner
tout entier à son équipe…).
Malheureusement, les illustrations ne sont pas à la hauteur. Elles sont même plutôt moches. On dirait de dessins d’enfants. Parfois, j’ai même eu l’impression que c’était des gribouillis. Tout est dans les tons de noirs et rouges. Je ne les ai vraiment pas trouvés beau et ils ne rendaient pas justice à ce magnifique sport.
A travers Charlie, Stephen Chbosky aborde des thèmes qui sont propres à cette période de notre vie. Il y a les difficultés du passage à l’âge adulte, les amours que ce soit autant familial que l’amitié ou les premières relations amoureuses, le viol et la drogue, l’homosexualité… Le tout est très bien traité, tout en finesse et sensibilité. Il faut dire que le personnage de Charlie est quelqu’un de sensible et de légèrement naïf. Pour autant, c’est vraiment quelqu’un d’attachant. Il est touchant dans sa maladresse.
Dès les premières lettres, le lecteur sent
qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec lui. Nous pouvons notamment le sentir à travers les souvenirs que Charlie nous livre au fur et à mesure. Cependant, c’est vraiment à la toute fin que nous apprenons pourquoi ce dernier n’est « pas raccord » avec les autres élèves. A ce moment-là, j’avoue avoir versé quelques larmes. C’est terriblement fort et touchant. Il y a des très beaux passages également, plein de poésie, de tendresse et de sensibilité.
Une nouvelle série passionnante
J’ai tout de suite été happée dans l’histoire d’Ingrid et de Freya. Il y a une bonne dose de mystères et de magie qui m’a absolument ravie. Le suspense se construit petit à petit, les révélations se faisant au compte goutte, pour mieux me tenir en haleine. Je l’ai dévoré mais j’avoue que quelques passages sont un peu plus lents et un certain ennui se fait ressentir. Cependant, l’auteur rebondit tout de suite et le rythme s’accélère à nouveau.
La fin est un peu rapide à mon goût, surtout par rapport au reste du roman. Elle donne une impression d’avoir été trop vite expédiée. C’est vraiment dommage car le livre finit sur une note un peu plus mitigée. Certes, le prologue finit sur un magnifique cliffhanger qui donne envie d’avoir tout de suite le deuxième tome. Je le lirai avec joie car la révélation finale est incroyable. Cela change tout.
Les Sorcières de North Hampton propose un monde totalement différent mais tout aussi fouillé et riche en détails que Les Vampires de Manhattan. Maintenant que je sais comment l’auteur fonctionne dans la mise en place de son intrigue. Des indices sont donnés au fur et à mesure. J’apprécie vraiment le fait qu’elle se base sur des mythes et légendes intéressants et qui ont marqué nos sociétés. Cependant, je m’attendais tout de même à retrouver plus ou moins le même univers que dans sa série parallèle.
Or, l’auteur a choisi un tout autre univers mythologique. En effet, elle s’inspire, pour cette fois, des légendes nordiques. Je ne m’y connais pas vraiment. En effet, à part Thor et Loki, le Ragnarok, et ce, grâce aux films, mes connaissances sont très limitées alors qu’un certain nombre d’éléments auraient pu être prévus à l’avance si j’en savais un peu plus. Bon, ce ne fut pas non plus tellement grave car Melissa de la Cruz essaie tout de même de donner le maximum d’indications, de descriptions de son monde, sans pour autant devenir totalement ennuyeux.
Cependant, et c’est le seul véritable reproche que je dois faire au roman, c’est que certains aspects auraient mérité d’être plus amplement développés. En fait, c’est surtout le cas pour ce qui concerne la Restriction. J’ai trouvé qu’il manquait un peu d’explications sur ce point alors qu’elle est constamment évoquée et que beaucoup de choses en découlent. J’espère vraiment que, par la suite, on n’en saura un peu plus.