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9 Note(s) et avis
À la fin du premier tome, Mydria a perdu tout espoir de récupérer un jour le trône d’Edrillon, bien qu’elle soit l’héritière légitime des Darcer. Elle et Orest survivent grâce à de menus larcins, mais se mettent ainsi de nombreuses guildes à dos. À l’autre bout du pays, à Liett la capitale, la cour est en ébullition. La mystérieuse disparition de Keagan n’est pas du goût de tout le monde. Si les nobles d’Edrillon espèrent pouvoir choisir le futur souverain, la Reine de La Déléane elle ne compte abandonner la mainmise qu’elle a sur ce Royaume.
Mydria pensait finir
sa vie dans l’anonymat, en compagnie de l’homme qu’elle aime. Sauf que son ascendance va encore une fois la rattraper, l’entraînant dans une aventure dangereuse et surtout qui lui réservera, à elle et ses compagnons, de nombreuses surprises (plus ou moins bonnes).
J’avais eu un peu de mal avec le premier tome, mais heureusement la fin m’avait donné envie de lire la suite. Ce deuxième tome m’a totalement conquise. Encore une fois, l’auteur n’est pas tendre avec ses personnages. A aucun moment elle ne choisit la facilité, aucun obstacle ne leur est épargné. C’est quelque chose que j’apprécie tout particulièrement. D’autant plus qu’il y a beaucoup d’actions et de rebondissements, le lecteur n’a vraiment pas le temps de souffler, il n’y a aucun temps mort.
Les chapitres alternent les points de vue entre ce qui se passe à la capitale et ce qui arrive au groupe de Mydria. Cela permet de donner du rythme à l’histoire et surtout de suivre l’avancée des différents camps.
En conclusion, j’ai dévoré ce deuxième tome et j’ai hâte de me jeter sur la suite. J’ai beaucoup apprécié de retrouver Mydria et ses compagnons. D'autant plus que les nouveaux personnages qui apparaissent sont très intéressants et ont du potentiel. La tournure que prennent les événements ne cesse de nous surprendre, ce qui est bien agréable !
Dans ce deuxième tome, on retrouve America et les cinq autres prétendantes. La fin de la compétition est proche et cela se sent. Il faut dire que l’enjeu est de taille : devenir Princesse d’Illéa en épousant Maxon. Oui mais voilà, America n’est pas sûre d’elle et du choix à faire. D’un côté, elle pense avoir des sentiments pour le Prince, mais de l’autre il y a Aspen… son amour de jeunesse toujours bien présent. La voilà donc qui hésite entre les deux, ne sachant qui choisir. De plus, elle doute : est-elle taillée pour être Princesse ? L’animosité et le dédain
du Roi à son encontre ne l’aide pas non plus à faire ce choix. Dans le même temps, les Renégats se font plus féroces et téméraires…
Dans ce tome l’intrigue n’avance pas beaucoup plus que dans le premier tome… America hésite plus que jamais entre Maxon et Aspen. Ce qui est très agaçant. Elle fait sa girouette, avance des arguments qui n’en sont pas… D’autant plus, qu’elle ne comprend que très tardivement que c’est une compétition. C’est-à-dire que ses concurrentes ne sont pas là pour faire amie-amie avec elle, mais bien pour gagner le cœur de Maxon. Si certaines sont honnêtes et jouent le jeu, d’autres sont moins scrupuleuses… Si la naïveté d’America l’honore - elle ne souhaite que du bien à ses homologues - il n’en reste pas moins que cela la fait passer pour une sacrée bécasse ! Heureusement, elle semble se réveiller à la fin du roman. J’espère donc que la compétition sera bel et bien acharnée dans le dernier tome.
L’intrigue ne semble pas beaucoup avancer, mais mine de rien au gré des péripéties et rebondissements, on en apprend un peu plus sur le monde d’America. Sur la constitution du royaume d’Illéa, sur son histoire. Et paradoxalement, plus on en sait, plus le mystère s’épaissit. Une foule de questions nous vient et il faut malheureusement attendre le troisième tome pour avoir (peut-être) les réponses.
En conclusion, ce deuxième tome semble faire du sur place et pourtant il se dévore. En tournant la dernière page, on a qu’une seule envie : lire la suite. Bien que l’héroïne et le trio amoureux m’agacent, et malgré les envies de meurtres, je me suis attachée à leur histoire et j’ai envie d’avoir le fin mot de l’histoire.
Voilà un roman qui se lit très rapidement. Au fil des contes et légendes, on découvre la Corse et son folklore. Les contes sont très variés bien qu’il y est un personnage récurrent : le berger et son troupeau. Signe de son importance en Corse sans doute.
Le premier conte explique l’origine du nom de la Corse. On croise ensuite des personnages hauts en couleurs. Une femme-fée, un homme qui défit fièrement la mort, des sorcières, un seigneur fou qui court à sa propre perte…
Quoiqu’il en soit, j’ai passé un très bon moment de lecture. J’ai été surprise et amusée
de reconnaitre en transparence certains contes traditionnels. Un bel ouvrage que je recommande tant pour les petits que pour les grands.
Ichirô a toujours su qu’Hatanaka l’avait adopté. Mais il était loin d’imaginer les évènements qui l’ont amené à devenir orphelin. Lorsque son maître lui révèle la vérité, le jeune homme n’a plus qu’un seul objectif : venger ses parents en tuant le commanditaire de leur massacre. Un daimyo aussi cruel que maléfique… ce ne sera donc pas une tâche aisée. Sur leur chemin semé d’embûches, ils rencontrent différentes personnes, paysan, samouraï, ninja, qui viennent grossir leur groupe.
Ce roman est un véritable page-turner. L’intrigue est intéressante, bien
qu’un peu prévisible car on devine parfois où veut en venir l’auteur. L’univers du Japon médiéval est magnifiquement retranscrit par l’auteur. On a tout simplement l’impression d’y être. La mentalité japonaise est très différente de la nôtre. L’honneur y est primordial - ce qu’un occidental à quelques fois du mal à concevoir - et c’est la base même du roman. Cet ouvrage m’a donc permis de voyager en d’autres temps et en d’autres lieux. Le fantastique n’est pas encore très présent, mais cela promet pour la suite.
Ichirô est un jeune homme attachant. Il nous entraine sans mal dans sa quête de vengeance. Tout comme lui on veut que justice soit faite ! Il lui arrive d’être impulsif et de prendre des risques inconsidérés. C’est toutefois quelqu’un de courageux et de bon. Son sensei lui porte un amour inconditionnel. Plus que tout, il veut la vengeance de feu son seigneur, mais il ne veut pas que son petit protégé mette sa vie en danger inutilement. C’est quelqu’un de calme, de posé et qui sait garder son sang-froid même dans les pires situations… ce qui leur sera bien utile ! Les personnes qu’ils rencontrent en chemin sont quant à elles pleines de surprises…
En conclusion, ce premier tome est prometteur. La fin est prévisible, mais elle n’en reste pas moins mystérieuse. Un vrai cliffhanger. J’ai hâte de pouvoir lire la suite, en apprendre plus sur les différents personnages, retrouver Ichirô et tout le groupe, rencontrer le daimyo maléfique… et connaître le fin mot de l’histoire !
Ce livre vous capture dès les premières pages. On y fait la connaissance de David Raker, ancien journaliste devenu détective par la force des choses. Son quotidien va être bouleversé par la requête de Mary Towne. Cette dernière est certaine d’avoir aperçu son fils, Alex, dans la rue. Pourtant, il est mort depuis un an. D’abord sceptique, David finit par se lancer et enquête sur cette étrange affaire. Plus il avance dans ses recherches, plus le mystère s’épaissit et le danger le guette.
À aucun moment David n’envisage de faire marche arrière ou de baisser les bras. Il souhaite
connaître la vérité et cela au péril de sa vie. Cette affaire va l’obliger à dépasser ses limites et va le changer en profondeur. On ne peut donc qu’admirer son sang-froid, sa persévérance, son courage et sa perspicacité. C’est un personnage très intéressant à suivre. D’autant plus que la perte récente de sa femme en fait un homme vulnérable, brisé. Il se raccroche à ce qu’il peut pour continuer à vivre, c’est pourquoi il se lance à corps perdu dans cette enquête.
J’ai tout de suite été entraînée par l’intrigue. La tension est palpable tout au long de la lecture. Plus on en apprend sur Alex et son histoire, plus on a envie d’en savoir. Tout est crédible, très crédible, ce qui est une grande force du récit. On croit à ce qu’on lit, ce qui fait frissonner de peur le lecteur. Angoisse et appréhension sont bien présentes. D’autant plus que le rythme va crescendo : plus on avance dans le roman, plus les évènements s’enchaînent et donnent une impression de « perte de contrôle » de la part du détective. Jusqu’à ce qu’il retombe sur ses pattes, comme un chat.
En conclusion, un thriller que je vous recommande. On a le droit à une intrigue solide, qui tient la route. Ce qui donne une enquête passionnante et captivante, si bien qu’on s’y laisse prendre très facilement. Pour ne rien gâcher, le personnage principal est attachant et touchant.
Quelle déception, quel ennui. Clairement, j’ai trouvé le temps long. Pourtant cette période historique me passionne. Mais ce roman souffre de nombreuses longueurs, ce qui rend la lecture laborieuse et assommante. Pourtant, le sujet a tout pour être passionnant. La montée en puissance de Thomas Cromwell, roturier, fils de forgeron… autant dire une personne insignifiante pour les grands du pays. Et pourtant, avec détermination et intelligence il se hisse au plus près du Roi et donc du pouvoir. Les nobles qui le dénigraient la veille, deviennent - en apparence - affables. Car Cromwell
a l’oreille du Roi, il vaut donc mieux être en bons termes avec lui. Thomas Cromwell avance en terrain miné, entre manipulations, complots et affaires sensibles du Roi.
Oui, mais voilà… le charme n’a pas opéré. J’ai eu beaucoup de mal avec le style de l’auteur. Le récit se fait à la troisième personne du singulier. Cela met de la distance entre le lecteur et la scène qui se déroule sous ses yeux, les personnages… Cela jette un froid qui m’a empêchée de me sentir impliquée dans ma lecture. J’étais une spectatrice lointaine et au final, le sort des personnages m’importait peu. De plus, l’auteur use et abuse du « il » pour désigner Cromwell… mais pas que. En effet, lors de dialogues ou de rencontres entre plusieurs personnages le « il » peut désigner n’importe lequel des interlocuteurs, et là, c’est le drame. Confusions, quiproquos… il faut relire le paragraphe ou la page pour comprendre ce qu’il se passe. Dans le même genre - mais là, ce n’est pas la faute de l’auteur, les prénoms sont peu variés. Il y a une multitude de Thomas, de Henri, de Mary, de John, de Jane… Je vous laisse donc imaginer le casse-tête lorsque deux Thomas parlent entre eux et qu’ils sont tous deux désignés par « Il »…
Mon plus grand regret reste tout de même de n’avoir rien appris de nouveau sur le personnage, sur la période, sur les acteurs de ce profond bouleversement de l’Angleterre. Je trouve cela dommage, car du coup ce livre ne m’a rien apporté : ni plaisir de lecture, ni nouvelles connaissances… Le seul point positif que je lui trouve, c’est qu’il semble être d’une grande fidélité à l’Histoire. D’autant plus que l’auteur s’est efforcé de reconstituer la vie de Cromwell, bien qu’il y ait très peu d’informations sur sa vie.
En conclusion, comme vous vous en doutez sans doute, je n’ai pas apprécié ce roman. Ce dernier ne m’a offert qu’une lecture beaucoup trop laborieuse, pleine de longueurs. Le style de l’auteur a été un obstacle en instaurant une distance entre les personnages et moi et en créant d’inutiles malentendus.
Je tiens tout de même à remercier Entrée Livre qui, dans le cadre de leurs « Jeudis Critiques » m’a permis de faire cette découverte.
Vivienne, trentenaire londonienne, aime éperdument Rob. Rob, c’est l’homme de sa vie, son futur mari… enfin presque. Pour la troisième fois, il se dérobe et souhaite repousser le mariage. Il ne se sent pas près à sauter le pas. Pour Vivienne, c’est la fois de trop. Elle décide donc de faire un break, le temps que Rob se rende compte qu’il ne peut pas se passer d’elle et qu’elle est la femme de sa vie. Une formalité, l’affaire de quelques jours. Oui, mais voilà que ce bref break se transforme en semaines puis en mois. Pire, il semble l’avoir oubliée dans les bras d’une
autre…
Malgré cela, notre héroïne a du mal à l’oublier son Rob. Elle l’aime toujours et n’arrive pas à faire une croix dessus. Heureusement, Max – son meilleur ami – est là pour l’épauler et l’aider à traverser cette douloureuse épreuve. Toute la question est de savoir si elle arrivera à refaire sa vie loin de Rob… Celui qu’elle voyait depuis longtemps comme le père de ses futurs enfants.
Cœurs-brisés.com est une comédie romantique comme je les aime. C’est drôle, frais, plein de rebondissements et de situations cocasses. Sincèrement, j’ai passé un excellent moment de lecture et j’ai souri à plusieurs reprises. Pourtant, Vivienne se retrouve dans une posture délicate. Elle pensait que tout s’arrangerait très vite, que ce break aurait l’effet d’un électrochoc sur Rob et qu’il reviendrait en courant, que dis-je, en rampant vers elle. Ce n’est malheureusement pour elle pas du tout ce qu’il se passe. Elle est très vite dépassée par les évènements, se sent perdue et ne sait pas quoi faire.
Je me suis attachée à Vivienne. Je l’ai très vite prise en pitié et ai compati à son malheur, mais cela ne m’a pas empêchée de trouver Vivienne quelque peu égoïste – ce qu’elle vit n’est pas facile mais cela n’excuse pas tout – et tête à claques. Heureusement, elle se reprend très vite et s’aperçoit de ses travers (bien qu’elle reste affreusement naïve à mes yeux !). Ces relations amoureuses sont en premier plan, mais j’ai également beaucoup aimé ses relations amicales houleuses et les rapports qu’elle a avec ses collègues et ses supérieurs.
L’écriture d’Emma Garcia est très agréable. Le rythme du récit ne faiblit pas, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Pour la bonne et simple raison qu’il se passe toujours quelque chose.
Pour ce qui est du site que Vivienne crée (et qui donne son titre à ce roman…), j’ai été un peu déçue car je m’attendais à ce qu’il revête une plus grande importance. Il est bien présent – on en a même des extraits en début de chapitre, ce que j’ai beaucoup apprécié – mais je m’attendais à plus. Il n’a pas un rôle central dans l’histoire. Du moins, pas « central » dans le sens où je l’entends : les personnages auraient échangé via une messagerie électronique cela aurait été pareil.
9 Note(s) et avis
Grosse déception
Avant tout, merci à Entrée Livre, qui dans le cadre des « Jeudis Critiques » m’a permis de faire cette découverte.
Larissa Ione s’empare du thème des cavaliers de l’Apocalypse et le met à sa sauce. La fin du monde arrivera lorsque les sceaux des quatre cavaliers seront brisés. Reseph s’est déjà transformé en Pestilence et il désire accélérer le processus. Pour cela il traque l’agimortus – élément déclencheur qui amène les sceaux des cavaliers à se briser - d’Ares. Cara, une humaine pas tout à fait ordinaire, est embarquée dans cette histoire contre son gré et se trouve du jour au lendemain avec l’agimortus d’Ares. Le problème, c’est qu’étant humaine, cela draine son énergie et l’amène à coup sûr dans la tombe. S’engage alors une course contre la montre. Afin d’éviter la fin du monde, il faut trouver un moyen de la sauver.
Bon, l’histoire ne s’arrête pas là, mais c’est beaucoup trop compliqué à résumer sans en dire trop. L’idée de base est prometteuse, c’est d’ailleurs cela qui m’a poussée à ouvrir ce roman. Malheureusement, j’ai l’impression que pour l’auteur le plus intéressant est la tension sexuelle constante qui existe entre Cara et Ares. Ainsi, la fin du monde imminente passe en second plan et on se retrouve à lire l’histoire de deux nymphomanes. De plus, Larissa Ione fait avancer son histoire en arrière-plan par à-coups, à l’aide de rebondissements. Ce qui donne la désagréable impression que l’histoire ne trouvera jamais de fin. Quand l’histoire est prenante, on accueille les rebondissements avec plaisir, mais ici c’était plutôt une torture.
Il faut reconnaître une chose : certes l’auteur joue sur la tension sexuelle, mais il y a au final très peu de scènes de sexe. Par contre, elle se lâche sur les termes crus et vulgaires qui me refroidissent plus qu’autre chose. Lire sans arrêt « Il sentit sa queue se réveiller », « Je vais te prendre/te baiser », « Femelle », c’est vite lassant et peu érotique.
Pour ce qui est des personnages, Ares est l’archétype de l’homme viril, du guerrier sans pitié et sans remords. Sans surprise, il se révèle pourtant capable de sentiments. Cara évolue tout au long du récit, passant d’un extrême à l’autre… De petite chose vulnérable et effrayée, elle se transforme en jeune femme autoritaire et courageuse (ou inconsciente ?). Mais au final, les personnages que j’ai préférés, ce sont Thanatos et Limos, deux autres cavaliers, frère et sœur d’Ares. Ils me semblent intéressants et pleins de potentiel.
En conclusion, je suis déçue par cette lecture. L’idée à la base du roman est géniale mais malheureusement, l’auteur s’intéresse plus aux tensions sexuelles – en des termes qui ne me conviennent pas – qu’à l’histoire derrière. Ce qui est bien dommage.