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À découvrir
Eve L. - 2 n'a pas encore complété son profil
Pour celles et ceux qui aiment la littérature sentimentale un peu épicée ce 4ème opus d'une série qui a démarré sur les chapeaux de roue se dévore rapidement et avec beaucoup de plaisir. Les héros ont de forts caractères, le rythme est effréné, les actions s'enchainent, le tout saupoudré d'un soupçon d'humour et de scènes libertines. Certes la fin est prévisible, certes il y a les situations tirées par les cheveux toutefois ce n'est pas dérangeant car malgré cela les personnages restent sympathiques et ils nous sont désormais devenus familiers au fil des histoires. Du coup ceux que nous avons rencontrés dans les livres précédents gravitent dans celui-ci et nous les retrouvons avec plaisir. Bref une lecture qui procure de l'évasion et qui est conduite avec punch et détermination, ce qui est déjà beaucoup pour ce genre de livres, aussi le but est atteint, il n'y a ici pas de mensonge sur le produit et c'est tant mieux!
Rares sont les auteurs qui arrivent à conserver l'attention de leurs lecteurs au fil de leur série, Jamie Mcguire est de ceux-là. Encore une fois, elle nous plonge dans la famille Maddox et on se laisse entraîner dans l'histoire de ses personnages au caractère bien trempé dont les failles, les faiblesses et l'humanité trouvent écho en nous. Nous nous prenons d'affection cette fois pour Falyn cette écorchée vive que la vie n'a pas ménagé et pour Taylor un des jumeaux Maddox qui n'a pas peur de prendre des risques. La rencontre entre les 2 est donc du genre explosive pour notre plus plaisir. Lu d'une traite en espérant qu'arrive bien vite le tome sur Tyler....
Avec perte et fracas...
Peu adepte des romans policiers et autres thrillers en tous genres, je me suis laissée convaincre de lire ce premier polar d'une nouvelle auteure. Et tant mieux, bien m'en a pris. L'action se déroule dans un petit village du Bocage où le Commissaire Marsac est venu se ressourcer pour fuir Paris et ses noirceurs. Hélas le crime n'a pas de lieux de prédilection et il se retrouve mêlé malgré lui à l'enquête sur le meurtre d'une vieille femme qu'il a connu dans sa jeunesse. L'auteur nous plonge de la psyché de ses personnages, nous dévoilant un à un comme l'on se dénude, leurs sentiments, leurs secrets, leurs blessures. La notion de perte est ici analysée de la plus juste des façons. La perte des illusions celle qui a fait dire à Hélène Grémillon que ce sont les autres qui nous infligent les pires déceptions, mais que le choc entre la réalité et les emballements de notre imagination est pire encore. Et puis celle plus douloureuse encore d'une partie de notre identité voire même de notre humanité que parfois les chemins de la vie nous enlèvent par lambeaux malgré nous, en ne laissant dans notre âme qu'une coquille vide de sens remplie de peurs et de traumatismes. J'ai beaucoup aimé l'ambiance du roman et l'écriture d'Elsa Roch, l'alternance entre les chapitres courts et ceux plus long, le mélange de style, les citations qui tels des fils rouges jonchent le cours de l'intrigue. Je ne regrette vraiment pas de m'être laissée persuadée et d'avoir plongé dans ce polar.