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À découvrir
À travers le parcours d'immigrés venus à Lyon pour y trouver une vie meilleure, Paola Pigani explore des thèmes aussi variés que l'exil, l'espoir l'amour, l'amitié et la désillusion.
Un roman percutant et engagé servi par par une plume d'une infinie douceur et éminemment poétique.
Qui d'autre mieux qu'un poète, aurait pu dire les vies et la mort de Mike Brant, né Moshe Brand, fruit d'exil et d'amour, de destruction et d'espoir ?
Qui d'autre mieux qu'un alchimiste, pour changer en matière précieuse et en Totem du monde, la vie de celui qui n'est aujourd'hui, pour certain d'entre nous, plus que le vague souvenir d'un chanteur de variété ?
Serge Airoldi a ce talent presque mystique du Mage qui se sert d'une vie pour nous parler du monde et de sa noirceur.
" Et la lumière brille dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l'ont pas comprise. "
Un talent hors
norme, un roman puissant.
Ce n'est pas parce qu'on entre en littérature avec des Nike usées et en écrivant en verlan qu'on n'a rien à dire.
Totalement irrévérencieux, drôle et triste à la fois, mais toujours touchant, Mourad Winter balaie tous nos préjugés.
Son secret : la dérision. De tout, de tous-t-es, et surtout, de lui-même.
Aussi haletant qu'une série Netflix, aussi déjanté qu'un film des Monty Python (rapport au phallus, qu'on se le dise) une vanne toutes les 10 secondes, des tas de réfs par page (les aurez-vous toutes ?) Mourad Winter signe la quête pour "ken" d'un anti-héros 2.0 qui va
tomber sur un avion de chasse.
Lorsque le vie n'a que de la "demer" à nous offrir, on en vient à se foutre de tout, on n'a plus peur de rien. C'est là sans aucun doute l'élégance du désespoir. Et sa puissance.
La langue française est une langue vivante. Et pour ne pas qu'elle meure, faut bien la secouer. Sinon la pulpe, elle reste en bas.
Vous l'avez ?
Il est coutume de dire que les femmes se divisent en trois catégories : les amoureuses, les maîtresses, et les mères.
Notre héroïne n'a aucun goût pour les amours frivoles ou passagères, et n'a jamais ressenti le moindre soupçon d'empathie, d'instinct maternel pour ses deux enfants beaucoup trop encombrants.
Elle, c'est une amoureuse. Elle, elle aime son mari. Éperdument, plus que tout elle l'aime, c'est beau comme elle l'aime, c'est fou comme elle l'aime.
Aveuglément. Impatiemment.
Le problème, c'est que son mari l'aime aussi. Posément. Naturellement. Calmement.
Et ça, c'est
pire que l'enfer ! Aucune notice nulle part, aucun roman pour apprendre à gérer un amour pur et partagé.
Un roman à la fois drôle et presque oppressant sur l'amour et ses affres. Une Ode à l'écrit comme exutoire et à la présence salvatrice des mots.
Comprenons et suivons le fonctionnement d'une campagne électorale à travers le parcours d'un candidat atypique, porteur d'un programme d'une vraie rupture, d'un réel changement de paradigme.
Revenons aux interrogations existentielles, aux remises en questions que le confinement avait induit : pourquoi toujours courir derrière un temps qui nous échappe ? Quelle importance ont ma vie, mon corps, mon existence, si je les épuise à enrichir le Capital ? Que fais-je pour mon bien-être, celui des miens, des autres, de la planète ? De quoi ai-je réellement envie, besoin ? Que me manque-t-il
réellement pour vivre pleinement en harmonie avec celles et ceux, ce qui m'entoure ?
Émilien Long, Prix Nobel d'économie, et son équipe de campagne, construisent, doutent, imaginent et organisent le chemin qui mène à cette utopie pour la rendre réaliste : sortir du dogme du travail comme centre de nos vies et du sur-consumérisme.
Un roman qu'il fait bon lire pour rire, se moquer, douter...et se prendre à rêver.
Rétablir le sens philosophique du concept de Paresse.
Retrouver le goût et le sens des mots Liberté Egalité Fraternité.
En digne trublion des mots, Edouard Baer nous offre un moment de lecture doux et savoureux.
Comédien au détour de soi, il se réfugie dans "Le dernier bar avant la fin du monde" pour s'abreuver à la source de vie : la littérature.
À travers les textes de Malraux, Vian, Camus, Brassens et les voix de Rochefort, Marielle, Gabin, il nous fait revêtir le merveilleux costume de l'enfance, heureuse, de son honnêteté et de son instinct du bien.
Un hommage vibrant aux grands Maîtres des mots, écrivains ou comédiens, à l'universalité des textes et à l'engagement.
Plonger dans l'univers de Robert Alexis, c'est retrouver l'amour des Belles Lettres, des mots choisis, triés sur le volet.
C'est aussi briser les schémas, les habitudes. Se confronter à d'autres points de vues, à une autre manière d'expérimenter le monde.
L'eau forte, c'est une quête spirituelle hors norme, de celles qui vous déforment, reforment, transforment à vie. L'eau forte, c'est le roman de ce qui ne nous tue pas. Celui qui nous fait trembler, vaciller, trébucher et nous relever.
Puisque les habitudes nous avilissent, nous ramollissent, suivons Robert Alexis hors de notre de
confort littéraire sur la piste de la réflexion et du changement de paradigme
Ce recueil de onze nouvelles exceptionnelles nous emmène dans l'exploration de chaque nuance de notre être.
Nous ne pouvons pas vivre le regard figé sur notre propre nombril...d'abord parce que c'est le meilleur moyen de se heurter à tous les murs, ensuite parce que, souvenez-vous, c'est ainsi que Narcisse se noie dans son propre reflet.
La lecture de cette galerie de portraits nous aide à relever la tête, à prendre le risque d'expérimenter le Moi comme une infinité de possibles. À tisser nos propres fils de soie.
Une qualité littéraire imparable, un style d'une grande pureté
au service de la quête de l'Absolu.
Robert Alexis : "Ces nouvelles touchent du bout du doigt le prisme de mon être. On peut s'y retrouver, je crois, pour peu qu'on aime tout et son contraire. Pour ma part, je n'aime rien qui ne puisse d'emblée se noircir de suie ou s'éclairer de rais. "
Un perroquet qui apprend à parler à un scientifique muet. Une poule "Perchée" pas du tout empathique. Une prof de français rock'n roll, fumeuse invétérée et Maîtresse Yogi. Une bibliothécaire qui désherbe consciencieusement les étagères en broyant les mauvais romans à la mode pour ne garder que les Chefs d'oeuvre. Une rivière, un hyper. Le patron de l'hyper, ses enfants hippies. Charly, l'enfant du cru devenu écrivain et "La Bogue" sa mère.
Voici quelques uns des personnages hauts en couleurs qui rythment ce roman drôle et vivifiant.
Mais ne nous méprenons pas.
Véronique
Mougin maîtrise l'art de la simplicité avec la grâce d'une reine, et elle nous offre ici une réflexion sur la transmission. Une lueur d'espoir qui tient dans la solidarité contre l'orgie consumériste. Une salvatrice parenthèse en compagnie des mères de Rimbaud, Proust, Verlaine, Houellebecq...
Une Ode aux mères, à la Terre, à l'humanité.
"C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer..."
Les ultramarins, ce sont les ultras de la mer, ces marins au très très long court qui passent des mois sur des cargos, seuls, au milieu de l'eau.
À bord, ils sont vingt, plus la commandante, réputée pour sa rigueur, son professionnalisme. Elle les a tous choisis, un par un. Elle connaît leurs visages, leurs histoires.
Un jour, elle leur autorise l'inconcevable : une heure de baignade au milieu de nulle part. Cette heure de liberté, ils vont la savourer comme jamais ils n'ont savouré une heure...
À leur retour, elle les compte. Et ce qui devait arriver arriva...il y en a un...en plus.
À partir de ce moment, c'est le grand chambardement.
Mariette Navarro nous offre une parenthèse enchanteresse, magnifiée par la délicatesse de son écriture qui sublime les sentiments humains.