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À découvrir
R-one n'a pas encore complété son profil
Etant particulièrement averti sur le sujet des serial killers et sur la psychocriminologie en général, j'ai lu les trois volumes des level26, et fut déçu. Grand nombre d'incohérence, tueurs ratés, relations interpersonnels caricaturales. Si ce dernier volume de la trilogie bénéficie d'une meilleure "note" de ma part, peut-être est-ce du au soulagement d'avoir terminé ce périple (littéraire?). Périple qui, paradoxalement, et c'est là le tour de force de l'auteur, nous amène vers des rebondissements éculés. En effet, aligner autant d'incohérences scénaristiques sans même réussir à surprendre le lecteur relève sûrement du grand art ou d'une imagination exsangue. Triste pour un scénariste.
Guerre froide et société post-moderne
Enfin lu! Depuis le temps qu'on m'en parlait... Bon, histoire d'Amour OK, effectivement il y en a une Eléa/ Païkan, c'est sympa, agréable à suivre... mais ce roman est avant tout pour moi une double critique: le climat politique de l'époque où il a été écrit (guerre froide), et également la critique de la science et de son incapacité à influer sur le cours des événements. La nature humaine est donc rapidement résumée par le constat d'Hoover, un des personnages principaux du livre, qui souligne que l'humanité répète sans cesse les mêmes erreurs ne cessant de détruire tout ce qu'elle a construit. Comme un fait exprès, le sens de la vie (ou équation de Zoran dans le livre) ne peut être découvert. Le livre de Barjavel est un bon appui pour la philosophie de Lyotard (contemporain de Barjavel) qui "liquide" le concept de raison avec l'avènement de la société post-moderne.
Pour conclure, livre agréable à lire, même si le lyrisme de l'auteur peut paraître parfois désuet, et que la résonance politique s'est amoindri au fil du temps avec la chute de l'URSS, toutefois sa portée philosophique a encore de beaux jours devant elle.