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anne marie amaudric n'a pas encore complété son profil
Fan inconditionnelle d'Anna Gavalda, j'ai eu l'immense plaisir de la rencontrer il y a quelques jours à une séance de dédicace et dès son arrivée, Anna nous a parlé des critiques pleuvant sur Billie et de son attachement à ce personnage.
Je dois avouer que je m'attendais à un récit similaire à "Ensemble c'est tout" où une fois le roman terminé, une sensation de vide et de manque m'était apparue tellement les personnages étaient attachants, forts et cabossés... Mais là, rien de tel, j'ai une impression de texte écrit rapidement qui aurait pu, d'une autre manière faire une histoire
moins décousue, plus intense et chargée émotionnellement. Il y a un je ne sais quoi d'ennuyeux et pourtant les thèmes abordés comme l'enfance maltraitée et l'homosexualité sont des thèmes porteurs et infiniment prolifiques.
Anna Gavalda a pris le parti de parler le langage de Billie, beaucoup d'humour certes mais la lecture n'est pas aisée et bien que l'histoire soit très belle, on n'y croit pas...
Oh Anna! Revenez-nous vite avec vos si beaux textes où l'émotion nous submergeait !!!
1939, Salzbourg, un sanatorium et Otto Steiner, célèbre critique musical d'origine juive dont la froideur, le cynisme et le manque d'empathie ne sont dus qu'à sa maladie qu'il sait incurable (du moins le croyons nous). Aussi décide t'il d'accomplir un acte de vengeance étonnant et inattendu.
Sous la forme d'un journal, ce roman nous plonge dans la noirceur de l'ère hitlérienne et de la peur engendrée par les évènements qui s'enchaînent.
J'ai beaucoup aimé sa tentative d'empoisonnement d'Hitler, sa lucidité face à l'Histoire et sa vengeance très surprenante.
Beaucoup d'humour
noir, de cynisme, très belle écriture pour journal-testament adressé à son fils. A écouter avec les musiques citées dans le texte...
Le Mirage n'a pas eu lieu
Mais où est donc passée la fabuleuse profondeur des romans de Douglas Kennedy? L'homme qui voulait vivre sa vie et autres pépites semblent avoir été englouties dans la torpeur de ce désert où pas grand chose ne nous y attache !!! Le personnage principal, une femme américaine se retrouve au Maroc à la recherche de son époux que toutes autant que nous sommes, aurions fui à toutes jambes tellement il est peu attachant et limite désagréable ... Beaucoup de considérations d'argent, de réservations de billets d'avion, de rencontres providentielles, de personnages patibulaires... A la fin de certains romans de Douglas K, j'ai souvent ressenti un vide, un manque laissé par ces personnages plus qu'attachants mais là... Rien... Dommage car j'adore cet auteur que j'ai rencontré à plusieurs reprises. Je ne retrouve plus cette petite étincelle de magie qui faisait de ses romans de merveilleux moments de lecture... Ressaisis toi Douglas !!!