En cours de chargement...
À découvrir
Vivien Junillon n'a pas encore complété son profil
Victor Hugo nous propose une oeuvre incroyablement dense.
Une histoire de rédemption sur fond de France en pleine métamorphose économique et morale. Les Misérables est une oeuvre qui vît dans son temps, la société françaose du XIX ième. Mais écrite par un génie, ses questions restent intemporelles.
Ma citation préféré qui résume le livre:
"Or peut-on toucher sans cesse, et nuit et jour, à toutes les détresses, à toutes les infortunes, à toutes les indigences, sans avoir soi-même sur soi un peu de cette misère, comme la poussière du travail ? Se figure-t-on un homme qui
est près d’un brasier, et qui n’a pas chaud ? Se figure-t-on un ouvrier qui travaille sans cesse à une fournaise, et qui n’a ni un cheveu brûlé, ni un ongle noirci, ni une goutte de sueur, ni un grain de cendre au visage ? La première preuve de la charité chez le prêtre, chez l’évêque surtout, c’est la pauvreté."
Livre politique, la théorie économique face à une logique philosophique. Une certaine conception des hommes et de la société dans une oeuvre monumentale, majestueuse.
L'histoire est intéressante, originale, on se laisse facilement emporter. Puis l'auteure nous présente ses idées à travers de magnifiques tirades qui se dévorent à la lecture, demandent à être reluent, puis se murmurent du coin des lèvres, avant d'être déclamées comme les plus grands orateurs pourraient les magnifier.
Libre à chacun de se forger sa propre opinion sur les idées lancées par Ayn RAND. L'interêt
du livre est justement qu'il s'oppose à certaines idées ancrées en nous. L'oeuvre nous pousse à la réflexion et revient sur les fondements moraux qui guident nos choix de politique économique.
Je ne suis pas d'accord avec Ayn RAND, mais elle m'a permis de comprendre pourquoi.
Félicitations au traducteur pour le superbe travail accompli.
En un extrait
Oeuvre magistrale.
Rien ne résumera ou ne critiquera mieux le livre qu'une citation;
"Un livre est un fusil chargé dans la maison d’à côté. Brûlons-le. Déchargeons l’arme[…]
Si vous ne voulez pas qu’un homme se rende malheureux avec de la politique, n’allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue sur une question ; proposez-lui-en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun. Qu’il oublie jusqu’à l’existence de la guerre. Si le gouvernement est inefficace, pesant, gourmand en matière d’impôt, cela vaut mieux que d’embêter les gens avec ça. La paix, Montag. Proposez des concours où l’on gagne en se souvenant des paroles d’une chanson populaire, du nom de la capitale de tel ou tel état ou de la quantité de maïs récoltée dans l’Iowa l’année précédente. Bourrez les gens de données combustibles, gorgez les de « faits », qu’ils se sentent gavés, mais absolument « brillants » côté information. Ils auront l’impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement tout en faisant du sur-place. Et ils seront heureux parce que de tels faits ne changent pas. Ne les engagez pas sur des terrains glissants comme la philosophie ou la sociologie pour relier les choses entre elles. C’est la porte ouverte à la mélancolie. "