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À découvrir
Myrddin n'a pas encore complété son profil
Dans ce roman aux allures de polar et se déroulant à l'époque victorienne, l'auteur nous livre une histoire méconnue de nous et peut-être oubliée des anglais, à savoir l'histoire de Monsieur Edalji Georges (à prononcer Eyd'lji), condamné injustement à sept ans de travaux forcés pour des crimes qu'il n'avait pas commis.
Cette histoire aurait pu passer inaperçue à l'époque et se retrouver dans la rubrique des faits divers. Mais l'intervention du père de Sherlock Holmes, Sir Arthur Conan Doyle fera beaucoup de bruit. Célèbre écrivain et médecin de formation, spécialisé en ophtalmologie,
Conan Doyle mettra tout en oeuvre pour innocenter Georges Edalji.
Julian Barnes a fait le choix de ne pas commencer son récit dans le vif du sujet mais plutôt d'installer le décor petit à petit en nous présentant alternativement l'enfance très différente de Conan Doyle et celle de Georges Edalji. On comprend rapidement que ces deux personnes n'auraient jamais dû se rencontrer. Leur milieu social diffère ainsi que leur religion, étude et caractère également.
Le récit se poursuit sur la mascarade tenue au procès de Georges Edlji et sur la détention de ce dernier. Julian Barnes nous décrit avec précision les éléments de preuves, de témoignages et d'argumentations exposés lors du procès. Un travail exemplaire de recherche a été réalisé par l'auteur pour nous présenter cette histoire dans les moindres détails.
On ne peut éprouver qu'un sentiment d'injustice et d'incompréhension en lisant ce passage. Cette accusation ne repose que sur des faux témoignages, des rumeurs et le pire, sur des considérations racistes à l'encontre de Georges Edlji.
Ensuite, le récit continue sur la vie privée du fondateur de Sherlock Holmes. Cette partie est centrée sur sa relation en parallèle avec Touie, son épouse malade et mourante, et avec Jean Leckie, la femme de sa vie qui l'attendra pendant quatorze ans. Il faut savoir que Conan Doyle est issu d'une famille nombreuse dans laquelle son père ne sera pas très présent. De ce fait, un lien très fort se créera entre sa maman - Mam - et lui.
Georges Edlji fera appel à Conan Doyle qui est un des hommes les plus célèbres d'Angleterre pour mettre en lumière son innocence. Cette partie du livre est peut-être la plus intéressante car elle porte sur la contre-enquête menée par Conan Doyle, à la sauce de Sherlock Holmes. On suit avec intérêt le raisonnement et la logique employé par ce dernier pour démonter un à un tous les faits reprochés à Georges Edlji. Au final, Georges Edlji obtiendra la grâce mais ne sera reconnu que partiellement innocent!
On ne peut que saluer le travail réalisé par Julian Barnes pour mettre en jeu tous les tenants et aboutissants de cette histoire. J'ai beaucoup apprécié ce livre dont le style d'écriture est agréable à lire.
J'ai terminé ce livre depuis quelques jours. Je me suis demandée comment j'allais vous faire part de mon sentiment. Je découvre pour la première fois cet auteur avec ce titre. Je sais qu'il y a eu beaucoup de bons échos à son sujet. Mais j'avoue sortir de cette lecture dans un esprit mitigé.
Le roman est court doté d'une écriture délicate, poétique et posée mais j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose. Un ingrédient qui m'aurait permis de m’imprégner davantage. J'ai eu l'impression de survoler cette histoire. Il ne me reste pas beaucoup d'éléments en tête depuis que j'ai
tourné la dernière page.
On découvre la vie de François et de Sophie. J'ai envie de dire que l'on peut comparer cette histoire à un journal personnel. Celui de François. Il nous fait découvrir une partie malheureuse de sa vie.
J'estime que le récit était trop froid. L'auteur se met dans la peau de François mais d'une manière trop lointaine. On n'arrive pas à prendre part au malheur et et à la tristesse du personnage principal. On pourrait même penser que ce qui lui arrive est normal vu son caractère ou sa façon de penser.
A demi-teinte
J’ai lu plusieurs avis positifs sur ce roman. Je m'aperçois que beaucoup de lecteurs aiment cet auteur. Il faut bien dire que c’était un livre plaisant et assez « enrichissant ». Mais ce n’est pas à mon avis une œuvre incontournable
Je n'ai pas pour habitude de lire ce genre d'ouvrage. C'était donc une première rencontre entre Jean d'Ormesson et moi. En conclusion, c'est un rendez-vous manqué...
L'auteur nous raconte plusieurs tranches de sa vie par des faits marquants. Son histoire est articulée autour de trois piliers : la famille, la religion et l'amour. Il se pose un tas de questions philosophiques et morales.
L'ouvrage est organisé avec des chapitres courts pour nous exposer une vue de l'esprit très dirigée mais assez répétitive à mon goût. J'avais un peu l'impression que l'auteur tournait en rond par moment.
J'ai pu sentir une très grande sensibilité à travers les mots de cet auteur. Le récit est bien développé et les descriptions sont justes.
Il veut nous faire passer un message ou simplement laisser une trace dernière lui. Le message est simple en soi; malgré les aléas de la vie, cette dernière mérite d'être vécue.
Je remercie EntréeLivre pour cette découverte.
Devrais je peut être lire ce roman à un autre moment afin de pouvoir l'apprécier à sa juste valeur....