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À découvrir
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Un récit passionnant qui nous embarque et ne nous lache pas. On a envie d'aller au bout, on dévore le roman pour enfin savoir. Le seul bémol : les dialogues entre Nola et Quebert qui ressemblent plus à des stéréotypes qu'à de vrais dialogues d'amour.
Certes, ce roman est noir et même plus noir que noir. C'est sordide. Mais, ça captive, ça émeut, ça rend fou. On le commence et on ne peut plus s'en passer. Une seule envie nous anime : découvrir qui a tué cette jeune fille qui n'avait qu'un seul objectif vain et vide, devenir une star et briller à Hollywood. Elle finira découpée après avoir suivi un parcours chaotique. Elle est pathétique mais elle devient mythique.
C'est un très bon roman. Je n'ai pas l'habitude de lire de telles oeuvres qui mélangent la boxe, la police et les atrocités perpétrées à une jeune fille mais cette
oeuvre-là nous embarque dans le Los Angeles d'après-guerre en plein questionnement sur elle-même. Le Dahlia Noir est une invention de la presse qui va devenir au fil du temps, une véritable métaphore de Los Angeles et de ses tourments. La ville toute entière se met à chercher qui est le monstre mais en même temps, elle se remet en question. C'est en fait une fable de la société américaine moderne que nous propose ici James Ellroy.
Intriguant
Ce livre nous intrigue et, en effet, on ne peut pas le lâcher. Cependant, et ceci est dû au choix narratif de l'auteur, le livre, ou plutôt le journal de la narratrice, est assez répétitif. Elle a besoin de se rappeler sa vie alors elle écrit et relit tout chaque jour. On relit avec elle avec une envie de voir ce qui suit.
La fin accélère le rythme du roman, tout se précipite et on comprend très vite. Elle est tout de même proche de ce qu'on peut imaginer tout au long du roman.
Je lis beaucoup plus de polars ces temps-ci et celui-ci en est un bon.